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Portraits: Les 12 Bleues pour l’Euro

Nous avons brossé le portrait des 12 Bleues qui vont participer à l’EuroBasket, du 27 juin au 7 juillet, en Lettonie et Serbie.

Nous avons brossé le portrait des 12 Bleues qui vont participer à l’EuroBasket, du 27 juin au 7 juillet, en Lettonie et Serbie.

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Olivier EPOUPA

1,65m, 25 ans, Meneuse, Besiktas Istanbul

Stats en Qualifications: 3,3 points, 6,5 passes, 5,5 rebonds, 1,8 interception en 6m.

Après un passage très quelconque à Villeneuve d’Ascq, la Parisienne est partie en Turquie pour beaucoup plus de réussite, à Galatasaray où elle a remporté l’Eurocup d’abord puis à Besiktas, une équipe moyenne du championnat national (7e de la saison régulière, quart-de-finaliste en playoffs). Elle y a aussi imposé sa griffe, c’est à dire pas énormément de points (10,9) -principalement sur jeu rapide ou en drives- mais de bonnes passes (5,5), énormément de rebonds (6,0) pour une meneuse aussi petite -sa vitesse de réaction est phénoménale- et d’interceptions (2,8, 2e du championnat). Olivia Epoupa a réussi l’exploit monumental d’être élue MVP européenne dans les trois catégories de jeune (U16, U18 et U20) et s’est retrouvée backup de Céline Dumerc en bleu. Il lui faut à 25 ans définitivement confirmer ses dons exceptionnels au niveau adulte avec Bria Hartley à la fois à ses côtés et en relais.

Marine FAUTHOUX

1,73m, 18 ans, Meneuse, Tarbes Gespe Bigorre

Stats en Qualifications: Pas participé

Une promotion express inattendue puisqu’il y a un an elle était encore à l’INSEP et en Ligue 2 avec Iliana Rupert. Les deux copines d’enfance ont été ensemble championnes d’Europe U16 puis vice-championnes du Monde U17. La Paloise -et pas Landaise, elle tient au distinguo même si ses deux parents le sont- a eu la bonne idée de choisir Tarbes et son coach François Gomez pour franchir une étape décisive. Prendre numériquement la place de l’expérimentée Romane Berniès, c’est fort. Méfiez-vous de son air angélique, Marine a hérité de son père Freddy son fighting spirit et reconnaît avoir le sang chaud. Elle possède un culot monstre, un gros QI Basket et à encore à faire beaucoup de progrès… aux tirs à trois-points si l’on en juge par son pourcentage faiblard en Ligue Féminine cette saison (25,4%). Elle est là essentiellement pour apprendre mais peut fournir de « bonnes minutes » comme elle l’a démontré en prépa contre la Chine. Après, l’Euro, elle retournera à ses cours pour passer le bac en septembre.

Bria HARTLEY

1,76m, 26 ans, Meneuse/Arrière, Fenerbahçe Istanbul

Stats en Qualifications: 12,5 points, 60,0% à trois-points, 5,0 passes en 2m.

C’est par sa grand-mère maternelle qu’elle est française par filiation et non par naturalisation même si la FIBA ne l’a reconnait que sous ce statut puisqu’elle n’a pas opté pour la France avant l’âge de 15 ans. Elle a d’ailleurs porté avec succès le maillot des Etats-Unis aussi bien en 5×5 qu’en 3×3. Une petite prodige car elle fut nommée New York Miss Basketball à 18 ans avant de réaliser une fructueuse carrière universitaire à Connecticut, la meilleure fac du basket féminin US (championne en 2013 et 14). Elue dans la WNBA All-Rookie Team, elle a compilé dans la ligue 156 matches à 7,6 points et 2,6 passes en interrompant un temps sa carrière pour donner naissance à un garçon. En Europe, elle a été championne de Hongrie et cette année de Turquie avec le Fenerbahçe dont la coach est Valérie Garnier. Il apparaît que Bria fait tout plus vite que tout le monde: la course avec ballon, les passes et le jeu de jambes défensif. Ce n’est pas une pure shooteuse mais elle peut scorer de n’importe quelle position et jouer le un-contre-un à la demande. Elle est la deuxième Franco-américaine de l’histoire de l’équipe de France après Géraldine Saintilus qui n’eut pas l’autorisation de jouer l’Euro de 1987.

Sara CHEVAUGEON

1,75m, 26 ans, Arrière, Flammes Carolo Charleville

Stats en Qualifications: Pas participé

La grande surprise de la sélection car elle n’a pas pris part aux qualifications alors qu’elle est sortie depuis un certain temps des rangs des prospects. C’est en 2012, alors qu’elle était à Challes que la Rochellaise fut élue MVP Espoirs de la Ligue Féminine. Elle a ensuite porté le maillot de Lyon (3 saisons), Bourges (2) et Charleville-Mézières où elle vient de conclure sa deuxième saison. Elle avait limité jusque là ses apparitions en équipe de France à une sélection en 2015 et une autre en 2016. C’est à la force de son poignet qu’elle a conquis sa place en bleu car c’est avant tout une shooteuse (9,2 points à 30,6% à trois-points en LFB). C’est probablement ce que lui demandera Valérie Garnier sur de courtes séquences. Sara possède la particularité d’avoir joué en jeune à Ballarat, en Australie, son père cadre chez Alstom ayant été appelé là-bas.

Marine JOHANNES

1,77m, 24 ans, Arrière, Bourges Basket

Stats en Qualifications: 9,7 points, 39,1% à trois-points, 3,8 passes, 2,8 rebonds en 6 m.

Tout a déjà été écrit sur Marine Johannès car la Normande révolutionne par son style le basket français et européen. Grande fan de NBA, elle possède une panoplie de gestes uniques notamment la capacité à faire des step back à trois-points. On admire sa créativité, sa grâce, sa souplesse, sa vitesse et aussi son endurance. Marine est reconnue comme l’une des meilleures arrières d’Europe et pourtant tout reste encore à écrire car sa Coupe du Monde 2018 fut à l’image de son équipe, décevante (10,6 points, 3,3 passes) tant les attentes sont élevées. Extrêmement timide, elle doit davantage contrôler ses émotions sur le terrain. Son été s’annonce chaud avec l’Euro et ensuite son entrée en WNBA au New York Liberty au coeur de la compétition où son gabarit léger (60kg) devra s’accommoder de physiques tankés, puis son passage à l’ASVEL où elle est attendue comme une star.

Valériane AYAYI

1,85m, 25 ans, Ailière, USK Prague

Stats en Qualifications: 6,5 points, 23,1% à trois-points, 4,0 rebonds en 6m.

Elle aussi fut précoce puisque sitôt médaillée d’argent au championnat du monde U19, elle avait rejoint les A pour obtenir la médaille d’argent à l’Euro 2013 en France. Née un jour avant Olivia Epoupa, elle a longtemps épousé sa trajectoire: INSEP puis Basket Landes -elle fut élue Meilleure Joueuse Espoir de la Ligue Féminine en 2014- avant de passer par les trois clubs phare du moment: Lattes-Montpellier, Villeneuve d’Ascq et Bourges avec à la clé une place dans le Cinq All-Stars de LFB en 2018. Elle a incontestablement franchi un cap avec l’USK Prague participant au Final Four de l’Euroleague avec des stats replètes sur la saison: 13,6 points, 6,4 rebonds, 4,1 passes pour la deuxième évaluation (16,6) de l’équipe tchèque. Avec le forfait de Diandra Tchatchouang, son rôle à l’Euro sera encore plus important et on attend d’elle de la constance dans la performance, ce qui n’a pas été le cas en préparation. Aînée de trois frères dont Joël qui a choisi de s’épanouir à l’université de Gonzaga.

Ornella BANKOLE

1,81m, 21 ans, Ailière, Lattes-Montpellier

Stats en Qualifications: Pas participé

On peut qualifier sa sélection comme la confirmation d’une résurrection puisque la native d’Auxerre a été une victime d’une rupture des ligaments croisés du genou, à l’époque de l’INSEP avec les U18, puis du ligament antérieur du genou en novembre 2017. On comprend que sa trajectoire ne fut pas linéaire et qu’elle accompagna le COB Calais en Ligue 2 pour repartir du bon pied. Ses graves pépins physiques ne l’ont pas empêché de conserver ses aptitudes athlétiques, c’est un véritable dragster, très énergique en défense, le tout conjugué à une capacité à scorer de loin (38,8% à trois-points en Eurocup). Dans un effectif héraultais riche et varié, elle a réussi à exploiter au mieux son temps de jeu. Elle profite des forfaits de Diandra Tchatchouang et Sarah Michel et de la non-sélection de Magali Mendy pour s’accaparer sinon un fauteuil du moins un strapontin en équipe de France. Son jeune âge lui laisse encore beaucoup de temps pour s’affirmer.

Marième BADIANE

1,90m, 24 ans, Intérieure, Lyon ASVEL Féminin

Stats en Qualifications: 6,6 points et 2,0 rebonds en 2 m.

La Lyonnaise a été très en vue durant la finale de Ligue Féminine profitant à fond de l’absence de la pivot brésilienne Clarissa Dos Santos pour démontrer son savoir-faire. 17,0 points et 7,8 rebonds en cinq matches. Elle a ainsi confirmé au meilleur moment ce qu’elle avait laissé entrevoir en fin de saison régulière et en playoffs jusque là. Dotée d’une excellente technique individuelle, elle peut s’écarter à trois-points (7/13 en finale). Le forfait de sa future équipière à l’ASVEL, Helena Ciak, lui offre maintenant des perspectives en Bleues alors qu’elle était jusque là la cinquième intérieure attitrée. Tout est à prouver pour celle qui ne connaît pas encore l’Euroleague. Son père Abdou, qui lui servit un temps d’entraîneur, fut joueur professionnel notamment à l’Etendard de Brest (1989 à 2000), ville où elle est née. Sa mère Cathy Silinski a évolué comme pivot en Nationale à l’ESL Brest Sa soeur cadette Célia est passée par Landerneau. Formée à l’INSEP, Roche Vendée et à Mondeville. Titulaire d’une licence en Biologie.

Alexia CHARTEREAU

1,91m, 20 ans, Intérieure, Bourges Basket

Stats en Qualifications: 6,8 points et 2,7 rebonds en 6 m.

Elle aussi est une enfant de la balle avec une maman, Sylvie Chiron (1,85m), qui a joué dans les équipes de France jeune puis à Bordeaux dans ce qui est aujourd’hui la Ligue Féminine, et un papa Roland (1,96m), qui après le volley et le hand s’est mis au basket. Avant l’INSEP, la Mancelle a porté le maillot des JS Coulaines -un club de la banlieue du chef lieu de la Sarthe- comme Jeremy Leloup et surtout Iliana Rupert qu’elle a retrouvé à Bourges et en équipe de France. La grande spécialité d’Alexia, c’est le shoot à trois-points: 40% de réussite cette saison en Euroleague avec plus de 4 tentés en moyenne par match. Elle a toujours beaucoup scoré et elle a été si précoce qu’on oublie qu’elle n’aura que 21 ans en septembre. Son palmarès individuel est significatif: dans le meilleur 5 de l’Euro juniors en 2015, MVP l’année suivante et encore Meilleure Espoir de Ligue Féminine en 2017 et 2018. Elle a été élue cette saison par les internautes Meilleure Jeune Joueuse d’Euroleague. Et tout ceci n’est qu’un début.

Sandrine GRUDA

1,93m, 32 ans, Intérieure, Famila Schio

Stats en Qualifications: 19,0 points à 61,5% aux tirs, 6,0 rebonds, 2,3 passes, 1,5 contre en 6 m.

En raison d’une douleur à la cuisse, la Martiniquaise a vu sa préparation très perturbée et elle n’a participé qu’au dernier match face à la Chine. Un sujet d’inquiétude majeure car elle est la Reine du basket français depuis plus d’une décennie. Ses stats ci-dessus lors des qualifications à cet Euro constituent une preuve de plus, son palmarès avec les Bleues -toutes les médailles depuis 2009 sauf celle de 2017 car elle se maria cet été là-, en Euroleague -deux trophées en 2013 et en 2016 avec Ekaterinbourg- et encore un titre WNBA avec les Los Angeles Sparks est sans équivalent. Au-delà de son élégance gestuelle, elle possède un shoot à 4-5 mètres extrêmement fiable et elle est habituée à se coltiner en défense les meilleures intérieures du monde. Son professionnalisme fait l’admiration de tous. Son père Ulysse, pivot de 2,07m compte six sélections en équipe de France obtenue en 1980. Elle a fait une formation de journaliste au CFJ et créé un site où elle donne de temps en temps de ses nouvelles et où elle décrit les petites manies de chacune dans les vestiaires.

Endy MIYEM

1,88m, 31 ans, Intérieure, BLMA Lattes-Montpellier

Stats en Qualifications: 11,4 points, 48,9 aux tirs, 5,6 rebonds en 5 m.

Sa 200e sélection obtenue face à la Chine lors du dernier match de préparation et son capitanat attestent que la Rémoise est une institution en équipe de France qu’elle a découvert à 20 ans en juillet 2008. Depuis, elle a tout raflé avec les Bleues se positionnant comme la 4 indispensable à sa structure. Son shoot à 5 mètres est de l’argent à la banque comme disent les Américains et elle ne rechigne pas à shooter d’un peu plus loin. La joueuse sur qui vous pouvez toujours compter. Son caractère joyeux est aussi une bénédiction pour le groupe. Elle répugne à avouer qu’elle est susceptible mais se reconnaît pudique et dit avoir longtemps manqué de confiance en elle. En club, elle a séjourné un bail à Bourges (9 saisons) avant de voyager: Koursk, Schio, Lattes-Montpellier (12,1 points et 4,4 rebonds en LFB) et Charleville à la rentrée. Ses parents sont nés au Cameroun et son frère Essomé vient de s’engager avec Strasbourg pour quatre ans.

Iliana RUPERT

1,94m, 17 ans, Pivot, Bourges Basket

Stats en Qualifications: Pas participé

Une ascension vertigineuse. Meilleure joueuse de l’Euro cadettes en 2017 et dans le Cinq All-Stars du Mondial U17 l’année suivante, elle est devenu en ce mois de juin l’une des plus jeunes internationales de l’histoire du basket français en compagnie de son amie d’enfance, Marine Fauthoux. Comme la famille s’était installée au Mans, Iliana est issue du même club qu’Alexia Chartereau, les JS Coulaines. Son histoire a été d’autant médiatisée qu’elle est la fille de Thierry, international, décédé prématurément suite à des problèmes cardiaques quand elle avait 11 ans. Elle a toujours été en avance sur son âge et après la Ligue 2 avec le Centre Fédéral elle s’est adaptée à la LFB et à l’Euroleague avec Bourges. Son coach en U17, Arnaud Guppillotte, dit que c’est une 5 qui joue comme une 4 et qui pourrait même opérer en 3 tout en étant une sorte de deuxième meneuse sur le terrain étant donné son fort QI Basket. Elle a encore besoin de se durcir physiquement. L’héritière annoncée de Sandrine Gruda.

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Olivier EPOUPA

1,65m, 25 ans, Meneuse, Besiktas Istanbul

Stats en Qualifications: 3,3 points, 6,5 passes, 5,5 rebonds, 1,8 interception en 6m.

Après un passage très quelconque à Villeneuve d’Ascq, la Parisienne est partie en Turquie pour beaucoup plus de réussite, à Galatasaray où elle a remporté l’Eurocup d’abord puis à Besiktas, une équipe moyenne du championnat national (7e de la saison régulière, quart-de-finaliste en playoffs). Elle y a aussi imposé sa griffe, c’est à dire pas énormément de points (10,9) -principalement sur jeu rapide ou en drives- mais de bonnes passes (5,5), énormément de rebonds (6,0) pour une meneuse aussi petite -sa vitesse de réaction est phénoménale- et d’interceptions (2,8, 2e du championnat). Olivia Epoupa a réussi l’exploit monumental d’être élue MVP européenne dans les trois catégories de jeune (U16, U18 et U20) et s’est retrouvée backup de Céline Dumerc en bleu. Il lui faut à 25 ans définitivement confirmer ses dons exceptionnels au niveau adulte avec Bria Hartley à la fois à ses côtés et en relais.

Marine FAUTHOUX

1,73m, 18 ans, Meneuse, Tarbes Gespe Bigorre

Stats en Qualifications: Pas participé

Une promotion express inattendue puisqu’il y a un an elle était encore à l’INSEP et en Ligue 2 avec Iliana Rupert. Les deux copines d’enfance ont été

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