Il est depuis plusieurs décennies le « Monsieur Basket » de France Télévisions. À quelques jours des deux matches de qualification à la Coupe du monde 2023 (Monténégro-France le 1er juillet, France-Hongrie le 4 juillet), en savoir plus sur le journaliste Jean-Philippe Guillin.
L’interview est en deux parties. Voici la première.
Depuis quand êtes-vous journaliste dans le basket ?
J’ai commencé à France Régions 3 Basse Nomandie, à Caen, en 1983, l’année où il y a eu un championnat d’Europe en France. Arvidas Sabonis était déjà en équipe nationale d’URSS et il avait cassé deux paniers de suite au palais des sports de Caen. Ils avaient prévu un premier panier de rechange, mais quand il a pété le deuxième, ça a pris un peu de temps d’aller en récupérer un autre ailleurs (rires). C’était l’angoisse dans la salle, mais il y avait une histoire à raconter le soir à FR3. C’était Henri Sannier le présentateur et c’est lui qui m’a fait venir après à Paris, en 85, après avoir fait différentes stations régionales de FR3 pendant deux ou trois ans. C’est Michel Drey, qui était le patron des sports à FR3, qui m’a permis de faire mes débuts de commentateur. C’était lors du premier Final Four où il y a Limoges, en 1990, à Saragosse. Ils perdent en demi-finale contre Split (NDLR : le CSP termina troisième suite à sa victoire sur l’Aris Salonique). C’est le deuxième titre de suite de Split, et ils en gagneront un autre l’année suivante. Malheureusement, c’était du commentaire enregistré en direct. On n’avait pas eu la case de FR3. Pour des raisons de droits, on avait dû attendre la fin du match en temps réel pour recaler la K7, et rediffuser ça au national, à 22h30.
Quels sont vos souvenirs d’enfant et d’adolescent sur le basket à la télévision ?
J’ai joué dans un petit club, à Argentan, dans l’Orne, qui s’appelait le Patronage Laïque Argentan. Il y avait un autre club à Argentan, qui s’appelait la Bayard, qui était fourni par les élèves de l’école privée. Je pense que depuis les rapports sont moins conflictuels qu’à l’époque. J’ai joué en Promotion Excellence. Comme téléspectateur, j’ai le souvenir de la finale à Grenoble entre le Bosna Sarejevo et Varèse en 1979, avec des tireurs fous (NDLR : 45 points pour Zarko Varajic, 30 pour Mirza Delibasic, et victoire de Sarajevo, 96-93). Et comme spectateur, c’était les matches Caen-Le Mans, avec des sponsors comme Mammouth, Carrefour, Suma. J’ai joué jusqu’à mes vingt ans et mes études de journalisme, et j’ai vu à Caen le CBC en demi-finale de Coupe d’Europe contre Rome, avec
Photo d’ouverture : Jean-Philippe Guillin et Richard Dacoury
ouahh.. désolé, mais on sent que le gars a un boulard énorme…
On ne lui demande pas de parler forcément le jargon probasket tout le temps, mais l’expliquer, ce serait déjà pas mal.
Répeter 10 fois dans le match que Rudy Gobert fait 2m17 ne fait pas avancer la connaissance du grand public sur notre sport.
Bref rien ne change.
Et Dacoury est à l’ouest coté consultant…
Une horreur ce Guillin