C’est le seul trophée qui manque au palmarès du club, et de Pascal Donnadieu dont c’est la dernière saison. Et qui ne pouvait s’empêcher d’en sourire. « Oui, c’est vrai, on peut toujours rêver, même si la marche est quand même un peu haute. Peut-être sur un malentendu… »
Il fallait bien un peu de légèreté, pour fêter cette dixième victoire nanterrienne, qui classe le club banlieusard dans le top 8, et qui, dixit son coach « permet, sauf catastrophe, de ne pas se faire peur dans un championnat qui est une guerre pour éviter les dernières places ». Mais, Nanterre est revenu de très loin pour l’arracher cette dixième. Très mal embarqué, en mal d’intensité, avec une adresse pathétique (21% au premier quart, 33% à la mi-temps), Nanterre subissait le défi physique et l’envie de Gravelines, dégringolant jusqu’à -16 (25-41, 19ème).
Benjamin Sene, dominant et plus mature