Cette semaine, le FC Barcelone a remporté une victoire de prestige à Moscou face au CSKA et Nikola Mirotic (2,08m, 29 ans) a une fois de plus frappé très fort: 23 points et 8 rebonds pour 32 d’évaluation.
Interrogé par les médias russes sur le fait de savoir si les victoires face aux concurrents directs sont doublement importantes, l’ancien NBAer répond:
« Vous savez, en Euroleague, le format est ainsi fait que chaque match est important et j’aime ça. Si nous parlons du match avec le CSKA, alors, bien sûr, nous sommes heureux de gagner à Moscou. Lorsque nous avons analysé l’adversaire, nous avons regardé notre match aller. Ils nous avaient simplement détruits (+29 pour les Moscovites), et nous avons voulu effacer ça. Oui, la victoire n’a pas été aussi spectaculaire, mais elle nous a permis de prendre pied dans le top 3. »
En début de saison, avec son recrutement XXXL, le FC Barcelone paraissait être le favori pour le titre mais cela n’est pas aussi évident aujourd’hui.
« Il me semble que désormais personne ne peut deviner la composition des Final Four. Le dénouement de la saison régulière et des playoffs que nous avons devant nous est très sympa. Je pense que nous verrons de nombreux résultats inattendus. Toutes les équipes qui jouent en saison régulière se battent avec acharnement contre les favoris. C’est génial. »
Nikola Mirotic a joué cinq saisons en NBA mais est-il pour autant un aficionados?
« Je suis les résultats de mes anciens clubs, de mes partenaires de l’équipe nationale, mais je ne peux pas dire que je regarde de près tous les matches. Le calendrier du basket européen est devenu très serré, il n’y a presque plus de temps libre. »
Par ailleurs, son retour en Europe via le Barça avait fait tousser les supporters du Real, son premier club en Espagne, mais cela n’a pas l’air de l’émouvoir:
« Au basket-ball, vous pouvez jouer pour le Real Madrid et Barcelone et dormir paisiblement. Croyez-moi, je n’ai aucun problème avec les fans des deux clubs. Ce n’est pas le football où les joueurs subissent une pression folle de tous les côtés lorsqu’ils décident de changer de club. De plus, je ne suis pas le premier à le faire. Par exemple, Ante Tomic est allé directement du Real Madrid à Barcelone. »
Photo: Euroleague