C'est LE match de l'année de Nationale 1, ce soir, entre Rouen et Chartres. Le vainqueur accèdera à la Pro B.
Près de six milliers de spectateurs -la salle contient officiellement 5 789 places- vont garnir la Kindarena -un record pour un match de Nationale 1- et ils sont invités à s'habiller de blanc. Ils seront une quarantaine de supporters de Chartres isolés dans l'enceinte.
« On a l’impression que tous les éléments ont été réunis tout au long de la saison pour en arriver à ce moment d’apothéose », commente le coach rournnais, Sylvain Delorme, dans Paris Normandie. « C’est plus facile pour les spectateurs. Le schéma est simple : le gagnant monte, en Pro B, le perdant accède aux play-offs, en ayant la meilleure position. »
Avoir la Kindarena à guichets fermés est bien sûr un avantage pour les Normands comme le fait remarquer l’arrière Benoît Injaï.
« Ça, c’est super. Cette salle est rarement remplie, on l’a vu quelques fois avec l’équipe de France ou pour notre finale en Pro B, mais cela se compte sur les doigts d’une main. J’espère que cela va pousser derrière nous et nous aider à nous surpasser. »
Rouen possède un passé étoffé en LNB et avait obtenu, en 2014, une wild card pour la Pro A, qui avait fait jaser car ses résultats sportifs n'étaient pas folichons. Quant au C’Chartres Basket Masculin, il a goûté à la Pro B lors de la saison 2018-19 pour redescendre aussitôt en Nationale 1.
« Il va falloir gérer nos émotions, mais nos joueurs ont de l’expérience et savent aborder ce genre de matches, » estime l'assistant-coach de Chartres Guillaume Le Pape dans L'Echo Républicain. « Contre Rouen, il va falloir faire beaucoup de stops défensifs et les empêcher de jouer en première intention. Ils excellent au rebond. Nous devrons les bloquer dans ce secteur du jeu »
Les Chartrains auront un petit avantage psychologique. Ce sont eux qui ont gagné la bataille à l'aller, 95-83.
Photo : Métropole Rouen Normandie