Paris est plus proche que jamais de son premier titre de champion de France après son deuxième succès en autant de rencontres face à Monaco (92-67). Mardi soir à l'Adidas Arena, les hommes de Tiago Splitter ont une nouvelle fois été guidés par un T.J. Shorts sensationnel (28 points à 10/13 aux tirs et 5 passes décisives). L'équipe de la capitale mène 2-0 et est en mesure de décrocher le titre dès ce vendredi 20 juin à 20h30 sur le parquet de Gaston-Médecin.
En face, la Roca Team eu beau ne pas trop mal démarrer, son jeu offensif trop souvent insipide l'a rendu complètement inoffensif. À l'instar d'un Matthew Strazel impuissant, auteur de seulement 5 petits points à 2/8 aux tirs, ce qui a propulsé Mam Jaiteh (14 points) comme première option offensive de la Roca Team.
INCROYABLE DÉMONSTRATION DU @PARISBASKETBALL 😳
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Monaco dominé de la tête au pied
Si personne n'a vraiment pris l'ascendant en début de rencontre, avec des Monégasques bien entrés dans leur rencontre au niveau des intentions, tout a basculé en l'espace de quasiment une seule séquence. En effet, alors que le score était figé à 10-10 après sept minutes de jeu, les Parisiens ont merveilleusement profité d'un moment d'égarement de leur adversaire.
Sur les deux dernières minutes de la période, Monaco a perdu trois ballons qui ont permis à leurs hôtes de prendre le large, suite à un contre conclu par T.J. Shorts (20-10, 10e). Bien que Nick Calathes ait ensuite réduit l'écart au buzzer du premier quart (20-13, 10e), la Roca Team a semblé prendre un gros coup derrière la tête.
🔥 | T.J. Shorts fait exploser l'adidas arena ! Le @ParisBasketball est devant !
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Un sentiment qui n'a pas tardé à se confirmer lors du deuxième quart que les Parisiens ont mieux démarré, grâce notamment à un Tyson Ward efficace de loin (23-13, 11e). En face, les Monégasques se frustrèrent, à l'image de Mathew Strazel, Nick Calathes, pas toujours en accord avec les décisions arbitrales.
Du pain béni pour les hommes de Tiago Splitter, qui ont profité de ça, et de la pauvreté du jeu offensif proposé par leurs opposants, pour creuser l'écart au tableau d'affichage et prendre jusqu'à 18 longueurs d'avance sur un drive de Nadir Hifi (37-19, 18e). Moment choisi par l'AS Monaco pour se réveiller, et revenir à -13 (41-28, 20e).
Des minutes pour tout le monde
Si Vassilis Spanoulis a tenté un pari au retour des vestiaires, en faisant entrer Vitto Brown, celui-ci ne s'est pas montré payant. À l'image de ses coéquipiers, l'intérieur n'y était pas, a perdu deux ballons sur des fautes offensives, et s'est facilement fait effacer par un T.J. Shorts létal (49-31, 24e).
Même avec la second unit sur le parquet, Paris a gardé le cap, avec un Daulton Hommes esseulé dans le corner (55-38, 27e). Un écart qui continua de s'aggraver, la faute à des Franciliens toujours aussi adroits, qui réussissent trois tirs primés consécutifs, dont deux de Yakuba Ouattara (64-40, 28e).
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Complètement dépassés, les joueurs du Rocher ont continuer de couler, dans le jeu comme au tableau d'affichage, au point de compter 31 points de retard (76-45, 32e)... et de (presque) faire oublier à tout le monde que ce match est une série de finale des play-offs de Betclic Élite.
Finalement, au terme d'un quatrième quart anecdotique, la Roca Team s'incline 92-67, et n'aura pas d'autre choix que de s'imposer lors du troisième match de la série, ce vendredi 20 juin à Monaco, sous peine de rendre sa couronne et de voir Paris soulever son premier titre de champion de France.