Pour ce troisième épisode, l’arrière de l’ASVEL a accepté de répondre à nos questions. L’occasion notamment de recueillir son avis sur le tirage au sort des quarts de finale de la Ligue des Champions, où la Green Team a hérité du gros lot : Tenerife, leader de l’ACB.
« C’est le tirage le plus dur possible, explique le double champion de France (avec Chalon puis l’ASVEL). Tout le monde est à peut près d’accord pour dire que le championnat espagnol est le meilleur championnat domestique en Europe. Et actuellement ils sont premiers devant des Real Madrid, des Vitoria et des Barcelone. C’est un énorme morceau. »
Quand on lui demande si les Villeurbannais ont laissé des plumes dans cette compétition, et si cette longue campagne européenne n’a pas affecté certains mauvais résultats en championnat, Nicolas Lang n’hésite pas :
« En phase de poule on est tombé sur l’Usak (Turquie), sur le Ventspil (Letonnie). Ce sont des déplacements où tu perds du temps. Tu prends deux ou trois correspondances pour arriver, je pense que c’est plus ça que de jouer deux matches par semaine qui nous a fait perdre des plumes. »
Ce shooteur réputé pour son adresse rend aussi hommage à son père, à qui il doit sa mécanique de tir :
« Mon shoot, c’est 100 % mon père, et personne d’autre ne l’a vraiment touché. Dès le début de ma carrière, il m’a permis d’adopter un geste et de ne surtout pas prendre de mauvaises habitudes. Quand t’es petit, tu veux shooter comme en NBA, la balle au dessus de la tête, ou du milieu du terrain, et il m’a toujours interdit de le faire. Sur le coup tu te dis « oh non il m’empêche de m’amuser », mais aujourd’hui je le remercie. »
Avant cette interview de l’arrière de l’ASVEL, tour d’horizon de l’actualité avec Monaco, qui a eu plus de chance au tirage pour ces quarts de finale de la Ligue des Champions ; la lutte pour le titre en Ligue féminine ; et le possible avenir en Bleu de Moustapha Fall. Bonne écoute.