Le Zenit Saint-Petersbourg reçoit ce soir le Panathinaikos. Un match en retard de la saison régulière d’Euroleague qui vient de se clôturer. Pas un match pour du beurre, loin de là. Si le Zenit l’emporte, il fera les playoffs. Et surtout pour nous Français, l’AS Monaco sera alors qualifiée quoiqu’il arrive pour l’Euroleague de la prochaine saison. Sinon, c’est Valence qui sera intégré au top 8 et Monaco devra gagner l’Eurocup pour accéder à l’épreuve européenne reine.
Tous les indicateurs sont favorables au Zenit. L’équipe de Javier Pascual vient de gagner la saison régulière de la relevée VTB League. Elle a battu coup sur coup l’ASVEL par 34 points d’écart, le CSKA en VTB League de 4 points, et le Maccabi Tel-Aviv de 17 points. Les Russes sont évidemment remontés comme des pendules et pourront bénéficier du soutien de fans alors que les Grecs n’ont plus rien à gagner dans l’histoire. Ils sont classés 16e sur 18 de l’Euroleague, ce qui n’est évidemment pas glorieux étant donné le standing du club au trèfle. Lors de leurs cinq matches précédents, ils ont concédé 4 défaites avec quelques fiascos: -20 contre Anadolou Efes, -15 contre Vitoria et Kaunas. Seule consolation, ils ont battu Milan à Athènes de 3 points.
Lors du premier match en janvier, le Zenit s’était imposé au Pana, 77-89, avec 18 points et 10 passes de Kevin Pangos et 25 points d’Arturas Gudaitis.
Tous les éléments sont favorables au Zenit, disions-nous, mais les plans les mieux établis ne se déroulent pas toujours comme prévu. Evidemment, les Russes sont méfiants comme le souligne Kevin Pangos:
« C’est une très bonne équipe, ils ont du talent et nous devons être prêts pour jouer contre eux. Ils n’ont aucune pression et rien à perdre. Si nous avons un niveau élevé d’énergie et d’agressivité, nous pouvons le faire. L’ambiance dans l’équipe est incroyable. Nous sommes satisfaits de la manière dont nous nous battons, mais nous savons que nous n’avons pas encore terminé notre travail. Il faut continuer comme ça et remporter la victoire ».
Et aussi le coach Javier Pascual:
« Ils sont plus grands que nous dans toutes les positions. C’est pourquoi ils sont à la deuxième place parmi toutes les équipes de l’EuroLeague en termes de rebonds offensifs. Ils utilisent la taille dans tous les systèmes, en défense et en attaque. C’est un adversaire qui vous met mal à l’aise. Panathinaikos est une équipe historique, l’un des plus grands noms de l’organisation. Ils n’ont pas trouvé le moyen de participer aux playoffs, ils se concentreront donc sur ce match. Ce sera un adversaire extrêmement difficile. Nous avons battu Villeurbanne, le CSKA et le Maccabi, donc nous sommes à nouveau sur une bonne lancée. Nous savons que chaque match est différent, nous devons être prêts pour une bataille difficile. C’est une finale pour nous. Nous avons 19 victoires et elles ne suffisent pas pour être dans le top 8 ! Nous devons atteindre 20 victoires et c’est exactement ce que nous allons essayer de faire contre le Panathinaikos « .
Photo: KC Rivers (Euroleague)
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