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Salaires 2022-23 – Les coachs : Sasa Obradovic et les autres

C’est une cuvée 2022-23 record à plusieurs titres pour les coachs de Betclic Elite. Non seulement Sasa Obradovic est l’entraîneur le mieux rémunéré de l’histoire du championnat sur une saison, mais plus de deux tiers des coachs de l’élite sont désormais au-dessus de la barre des 100 000 euros annuel

C’est une cuvée 2022-23 record à plusieurs titres pour les coachs de Betclic Elite. Non seulement Sasa Obradovic est l’entraîneur le mieux rémunéré de l’histoire du championnat sur une saison, mais plus de deux tiers des coachs de l’élite sont désormais au-dessus de la barre des 100 000 euros annuels. T.J. Parker (ASVEL) et Vincent Collet (Boulogne-Levallois) complètent le podium.

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Nous avons eu de cesse de le répéter au fil de notre dossier salaire : Monaco a fait tomber tous les records de finances du championnat de France. À l’instar des joueurs, celui du coach le mieux rétribué de l’histoire sur une saison ne déroge pas à cette règle. Avec son demi-million de revenus sur l’exercice 2022-23, Sasa Obradovic détrône – et de loin – Vincent Collet et ses 280 000 euros versés par Strasbourg lors de la saison 2018-19. Pour être précis, le montant mensuel que touchait le technicien serbe de la Roca Team constituait déjà un record la saison dernière – 200 000 euros sur 7 mois, soit près de 30 000 euros par mois – mais la revalorisation estivale couplée à une rétribution sur une base annuelle le fait s’envoler dans une autre galaxie.

Vincent Collet et son assistant Sacha Giffa © Thomas Savoja

L’écart avec les autres techniciens est abyssal. Seuls deux coachs – français qui plus est – dépassent, sans primes, les 150 000 euros annuels : T.J. Parker et Vincent Collet. Le premier, augmenté de près de deux tiers par rapport à la saison dernière à Villeurbanne après le titre de champion de France, ne touche « que » la moitié du salaire de Sasa Obradovic, soit près de 250 000 euros. Le deuxième, annoncé partant cet été, a finalement prolongé avec notamment la perspective de diriger Wemby et une augmentation de près de 40 % pour sa dernière saison à Boulogne-Levallois – il devrait se consacrer à l’équipe de France pendant la saison qui précèdera les Jeux Olympiques de Paris 2024. Mais même avec 200 000 euros annuels, il reste en-dessous de ses dernières années strasbourgeoises.

Deux tiers des coachs de l’élite dépassent les 100 000 euros annuels

On retrouve neuf autres coachs à 100 000 euros ou plus, ce qui porte ce total à 12 avec les trois cités ci-dessus, soit deux tiers de la profession. Avec Gravelines et Strasbourg, les deux clubs qui ont changé de pilote en cours de route, ce chiffre gonfle même à 14. C’est cinq de plus que la saison dernière au-dessus de cette barre symbolique !

Plus encore : le salaire moyen des entraîneurs est passé de 111 000 à 144 000 euros entre les deux saisons (+29 %). Et il serait de 124 000 euros sans Sasa Obradovic, soit tout proche du record précédant datant de la saison 2019-2020 (126 000 euros). C’est donc toute la profession qui revient sur des bases d’avant-Covid, voire les dépasse dans de nombreux cas. Là encore, du jamais vu à l’échelle du championnat de France.

Laurent Vila, All Star de la rentabilité

Laurent Vila © Jacques Cormarèche

En termes de rentabilité pure, la palme d’or revient – évidemment – à Laurent Vila, l’un des coachs des quatre équipes sous cette barre des 100 000 euros. Pas loin d’être remercié il y a tout juste un an, le technicien choletais est la grosse cote du début de saison tandis qu’il a été élu All-Star des entraîneurs en décembre et qu’il place son équipe sur le podium de Betclic Elite à mi-parcours – et en quarts de finale de la FIBA Europe Cup – avec seulement la 12e masse salariale de la division ! Bien accroché au top 4, le Bosnien Nenad Markovic – 5e coach le plus rémunéré – est lui aussi à plébisciter parmi les bons coups.

Notons par ailleurs qu’à Bourg-en-Bresse, Freddy Fauthoux a retrouvé un salaire proche de ce qu’il touchait à Boulogne-Levallois avant sa parenthèse d’associé pendant deux ans à l’ASVEL (135 000 contre 150 000 euros en 2019-20 et 100 000 euros ces deux dernières années). Et que Will Weaver, au passé d’assistant-coach NBA chez les Houston Rockets, vaut 150 000 euros aux yeux des dirigeants américains du Paris Basketball. Ce qui place d’entrée l’entraîneur américain juste au-delà du podium.

À Gravelines, Laurent Legname est moins payé qu’à Bourg-en-Bresse

On note que tous les coachs de Betclic Elite déjà présents en LNB la saison dernière ont gonflé leur portefeuille à l’exception du cas particulier de Laurent Legname. Sous-payé compte tenu de ses résultats pendant ses années dijonnaises, il avait effectué une belle percée à son arrivée à Bourg-en-Bresse, passant de 100 000 à 160 000 euros annuels. Remercié en fin de saison dernière tandis qu’il était sous contrat jusqu’en juin 2024 – une affaire qui se réglera aux prud’hommes -, il a retrouvé un poste à Gravelines où il est mensuellement moins bien payé que dans l’Ain (-14 %) mais où il se situerait tout de même autour de la 6e place de la division sur une année complète.

Massimo Cancellieri © Thomas Savoja

Parmi les plus belles progressions, citons celle du Limougeaud Massimo Cancelleri (+47 %), celle du désormais ex-Strasbourgeois Lassi Tuovi (+ 56,3 % sur la saison s’il n’avait pas été remplacé) et surtout celle du Nancéien Sylvain Lautié, passé du ventre mou des entraîneurs les mieux rétribués… de Pro B à l’étage supérieur avec un montant plus conforme à son statut (75 000 euros, +66,7 %). Il reste l’avant-dernier de l’élite en termes de rémunération devant le Fosséen Rémy Valin (60 000 euros).

Quant aux salaires des assistants-coachs, aucun bouleversement n’est à noter par rapport à la saison dernière. Selon nos informations, le salaire moyen d’un assistant se situe très légèrement sous la barre des 40 000 euros annuels. Et l’immense majorité des émoluments de ces seconds – ou troisièmes – est comprise entre 30 000 et 50 000 euros annuels. Les modifications à venir sont pour la saison prochaine, où chaque équipe de l’élite devra compter deux assistants à plein temps, contre un minimum cette saison (les staffs des équipes disputant les coupes d’Europe sont déjà dans cette norme, pas les clubs les plus modestes).

Tous les salaires des coachs de Betclic Elite – saison 2022-2023

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L’évolution des salaires des coachs de Betclic Elite par rapport à la saison dernière

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Les salaires sont en net annuel et en euros. La marge d’erreur est de + ou – 10 %.

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Nous avons eu de cesse de le répéter au fil de notre dossier salaire : Monaco a fait tomber tous les records de finances du championnat de France. A l’instar des joueurs, celui du coach le mieux rétribué de l’histoire sur une saison ne déroge pas à cette règle. Sasa Obradovic détrône ainsi – et de loin – Vincent Collet et ses 280 000 euros versés par Strasbourg lors de la saison 2018-19. Pour être précis, le montant mensuel que touche…

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Photo : Vincent Collet (Thomas Savoja) – Sasa Obradovic (AS Monaco) – T.J. Parker (Tuan Nguyen) – montage Basket Europe

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