Francesco, quel est votre premier ressenti après ce match où, dès que vous avez trouvé votre rythme, vous avez dominé la Virtus ?
Le premier quart-temps, ce n'était pas bon, on n'a pas respecté notre identité, on n'était pas dedans défensivement. Ensuite on s'est repris, les joueurs ont pris leurs responsabilités. On a commencé à créer des frictions dans leur défense, à être plus agressifs avec, sans le ballon ou sur les rotations défensives. Le niveau d'intensité était très bons dans les deuxième, troisième et quatrième quart-temps. Ce que j'ai le plus apprécié, je l'ai dit aux joueurs, c'est qu'on était très connectés aux rebonds, les joueurs restaient connectés même sur le banc, c'est très important quand on fait autant tourner notre effectif. Tout ceux qui étaient sur le terrain étaient connectés les uns aux autres, défensivement comme offensivement. On a été très bon pour viser où et qui attaquer. Il faut compter sur 5 joueurs pour jouer comme ça, et les intentions étaient là, donc c'est un bon point de départ.
Qu'attendez vous d'Amath M'Baye (12 points, 4 passes), l'un des joueurs les plus expérimentés de votre effectif, cette saison ?
Être un joueur vétéran, c'est compliqué parfois. Surtout quand on doit s'habituer à un nouveau style de basket-ball, parce que tes habitudes bien ancrées sont bousculées. J'apprécie le fait qu'Amath fasse tout pour s'intégrer. Il apprend vtrès ite. Son cerveau de basketteur marche vite. Il est toujours athlétique, donc il a tout pour être un joueur très important pour l'équipe. Il nous donne une voix quand on s'enflamme un peu dans l'agressivité, ou la vitesse de jeu, il permet à l'équipe de se calmer dans ce genre de moments.
Bologne est un adversaire qui compte beaucoup pour vous, comment vous sentez-vous après cette victoire ?
Le match en lui-même était très important, c'était notre premier à domicile. On voulait leur montrer qu'on était prêt à délivrer une grande performance. Personnellement, en tant qu'Italien, jouer contre l'équipe de ma région, celle d'une ville où j'ai passé beaucoup de temps, c'était très bien. Des gens que je connais était présents, et m'ont apporté leur énergie. Gagner, ça aide à se sentir bien, mais ce match m'a surtout permis de sentir de l'amour de la part de certaines personnes.
Avez-vous des nouvelles de Justin Robinson, absent de la feuille de match aujourd'hui et face au Mans lundi ?
Je ne suis pas sûr, ce n'est pas une longue blessure, mais on l'évalue tous les jours. On a décidé entre hier soir et ce matin qu'il ne jouerait pas ce soir. Mais on va avoir un nouvel examen demain, et on va décider. Il s'est fait une entorse à la cheville lors de son dernier match (face au Maccabi), on a besoin d'être sûr qu'il soit complètement guéri pour le faire revenir sur le parquet, ça va être une longue saison et on va avoir besoin de lui.
La réaction d'Ismaël Bako (6 points, 5 rebonds) : "Nous étions vraiment très agressifs dès le premier quart-temps. Nous n’avons jamais baissé les bras. Si l’on joue ainsi, cela sera difficile pour toutes les équipes de nous suivre durant tout le match. Nous savons fatiguer nos adversaires, les frustrer grâce à notre intensité. Il faut faire confiance à notre système et attendre ton tour pour marquer. S’il ne vient pas au premier quart-temps, cela arrivera dans le deuxième ou après. C’est un début de saison en Euroleague, il ne faut pas arrêter cela."
La réaction de Léopold Cavalière (3 points, 2 rebonds) : "Nous avions un gros focus sur Carsen Edwards, sur ses forces, pour pas qu’il ne parte à gauche. Nous avions mis tout un système défensif pour être sur de la stopper et je crois que nous avions pas trop mal réussi. Il finit à 11 points, c’est correct pour un des meilleurs scoreurs d’Euroleague. Nous avions aussi mis un point de concentration dans les points à la raquette, je crois également que nous avons pas trop mal réussi cela. Il y a eu le premier quart-temps et le reste du match. En termes d'agressivité, c’était différent. Il faut que l’on arrive à le faire pendant 40 minutes, c’est l’identité que l’on souhaite avoir. Ce n’est pas facile pour ce nouveau groupe de s’adapter à un système où les rotations se font à cinq joueurs. Je connaissais déjà cela donc, avec les anciens, nous avons pu orienter et aider les nouveaux. Cela prend du temps d’assimiler un système mais nous sommes tous au diapason, c’est un très bon signe pour le reste de la saison. Cela se poursuit avec Monaco dès dimanche, nous savons que c’est une équipe avec qui on peut être au coude à coude. Ce sera une rencontre importante, comme d’habitude."
À l'Adidas Arena, Paris.