Dans un article paru ce matin dans L’Equipe, Valérie Garnier, 53 ans, raconte comment elle est devenue la première femme coach du Fenerbahçe Istanbul.
« Le samedi 24 mars, j’ai reçu un coup de fil pour savoir si j’étais intéressée. Le contrat s’est signé le mardi et mercredi j’étais à Istanbul. »
Depuis l’arrivée de la coach des Bleues, le Fener (20 victoires et 5 défaites) a gagné ses trois matches dont l’un contre le rival Galatasaray de Marina Maljkovic et Olivia Epoupa (75-68) consolidant sa troisième place dans le championnat turc derrière le Yakin Dogu de Sandrine Gruda (22-2) et Hatay (21-3). Une bonne chose pour la coach française qui sait que seule la victoire est acceptable pour le club centenaire.
La pivot biélorusse Anastasiya Veremeenko (10,2 points et 7,0 rebonds), l’ailière américano-tchèque Kia Vaughn (10,1 points et 6,6 rebonds), l’arrière américaine Kelsey Plum (11,3 points et 2,9 passes) et encore la Serbe Ana Dabovic (9,8 points) sont les fers de lance de l’équipe stambouliote.
Valérie Garnier a pris soin d’inclure dans son contrat la possibilité de rejoindre l’équipe de France pour les fenêtres internationales et bien sûr la Coupe du Monde en Espagne l’été prochain.
« Je suis venu avec mes interrogations, quelques petites craintes par rapport à la position de la femme », confie t-elle « Et en fait ça se passe bien (…) Et ils sont tous serviables, avenants, gentils. Ce n’est pas du tout comme je l’imaginais. La vie est agréable. »