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Valéry Demory (Lyon): « Même sans Clarissa Dos Santos, on va vendre notre peau très cher »

L’ASVEL a dû batailler pour éliminer Charleville hier soir dans les Ardennes et c’est sa meilleure maîtrise du money time qui lui a permis de faire la différence.

L’ASVEL a dû batailler pour éliminer Charleville hier soir dans les Ardennes et c’est sa meilleure maîtrise du money time qui lui a permis de faire la différence.

« On était plus lent qu’eux, on ne trouvait pas les solutions et on était en grande difficulté », a commenté Valéry Demory en conférence de presse. « A ce moment-là, j’ai rétréci un peu mon équipe pour jouer un peu plus vite. On a trouvé quelques solutions et en plus on s’est mis à vraiment bien défendre. Elles n’ont plus scoré et on est revenu comme ça. Après on est passé devant et on a bien géré le temps, on a provoqué des fautes et on s’est vite retrouvé aux lancers-francs dans les deux dernières minutes. Voilà. Attention! Charleville c’est une bonne équipe. C’est ce que je leur ai dit « ne pensez pas que l’on soit déjà en finale. Il ne faut pas rêver. Ca fait trois ans que Charleville frappe à la porte et je leur souhaite de gagner quelque chose, maintenant il faut qu’il conclue. »

Le coach lyonnais est content d’avoir remporté cette demi-finale en deux manches car cela va octroyer à son équipe un peu plus de repos même si la reprise de l’entraînement est programmée dès demain:

« C’est important car j’ai sept professionnelles. Ce n’est pas beaucoup. Par contre Montpellier a dix pros et c’est important pour nous d’avoir cinq ou six jours pour récupérer. Beaucoup de filles ont laissé de la gomme ce soir. «

L’ASVEL va se présenter contre Lattes-Montpellier avec un gros handicap. Sa pivot brésilienne Clarissa Dos Santos (1,85m, 31 ans, 10,6 points et 7,4 rebonds en saison régulière) est hors service. Et en face, il y a Helena Ciak qui est rayonnante.

« Clarissa s’est re-blessée et elle est out jusqu’à la fin de saison. Je vais souffrir un peu à l’intérieur et au rebond. Ca va me manquer, malheureusement. C’est comme ça, ce sont les aléas du sport. Avec Clarissa j’avais peur de personne, sans elle ça va être plus compliqué. J’en suis conscient (…) On est en finale, il ne faut pas dire que c’est abouti. Même sans Clarissa, on va vendre notre peau très cher. «

Car cela n’empêche pas le coach de croire en son étoile:

« Je rêve toujours. Le jour où je ne rêverai plus, je changerai de métier. On n’avait pas programmé le titre pour cette année, on s’était donné trois saisons mais maintenant on est en finale et on va jouer à fond. »

https://www.facebook.com/FlammesOfficiel/videos/919199755139988/

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