Le coach de la SIG Strabourg, Vincent Collet veut voir des choses positives à travers la première mi-temps à Monaco comme il l’a dit en conférence de presse même si au final son équipe concède une sévère défaite (86-70). Seulement, avec une seule victoire au compteur en six journées, il est plus que temps de débloquer une situation anormale pour une équipe de ce standing.
« On a eu la réaction escomptée en 1ère mi-temps. Même si on a commis des erreurs on a été beaucoup plus proche de ce que j’attends. Les efforts ont été plus importants que lors des deux derniers matches face à Cholet et Torun. On était dans le match à la mi-temps alors qu’on avait perdu quand même neuf balles. On a fait mieux en 2ème mi-temps à ce niveau, mais on a d’abord subi leur grande adresse. Ils étaient à 27 ou 28% à 3-points depuis le début de saison et là ils font 9/14. Ils commencent avec un 4/4 au début du 3ème quart et ça fait basculer le match un peu vite. Mais nous, très clairement, nous n’avons pas été capable de mettre autant d’engagement qu’en 1ère mi-temps. On a vu qu’on plongeait sur la durée du match dans le domaine de l’intensité et ça a aggravé le retard. Mais on a eu au moins le mérite de continuer à essayer jusqu’au bout. On savait que Monaco n’était pas le meilleur endroit pour regagner, mais en tout cas on a vu une réaction par rapport aux matches précédents en 1ère mi-temps. Monaco était très fort en 2ème mi-temps et nous nous n’avons pas été capable de répondre à leur suragressivité en étant trop statiques. Notre classement est très inquiétant et nous sommes dans l’obligation de vite gagner. Le prochain match contre Pau va être vital ! Ce qui était important c’était de changer de visage. Il faut qu’on s’inspire de l’agressivité qu’on avait en 1ère mi-temps pour les deux matches de la semaine prochaine. Nous sommes dans l’obligation de gagner. Dès mardi il faudra gagner contre Manresa et encore plus samedi contre Pau. On a perdu 3 fois sur trois en championnat à domicile, on ne peut pas perdre une 4ème fois ! On aura beaucoup de pression sur les épaules mais il faudra que l’on soit capable de le faire en tenant cette pression ».
Photo: Damien Inglis