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20 ans d’Euros de jeunes : les joueurs U20 (Euros 2014-2017), espoirs et désespoirs…

Quels sont les meilleurs pays d’Europe en matière de formation ? Quel rang occupe la France dans ce concert des nations ? Ce sont les questions auxquelles nous nous sommes efforcés de répondre en dressant un bilan des championnats d’Europe de jeunes sur la période 2000-2019, autrement dit sur ces vi

Quels sont les meilleurs pays d’Europe en matière de formation ? Quel rang occupe la France dans ce concert des nations ? Ce sont les questions auxquelles nous nous sommes efforcés de répondre en dressant un bilan des championnats d’Europe de jeunes sur la période 2000-2019, autrement dit sur ces vingt dernières années, pour un total de 18 éditions (les Euros de jeunes n’ont lieu tous les ans que depuis 2004, ils se déroulaient auparavant sur un rythme bi-annuel). Après les U16 (voir ICI, ICI, ICI, ICI et ICI) et les U18 (voir ICI, ICI, ICI, ICI et ICI), place aux Euros U20, concernant les joueurs de moins de 20 ans. Après une analyse par pays (voir ICI), nous examinons les meilleurs joueurs de ces Euros U20. Après ceux des Euros 2000 à 2013 (à voir ICI, ICI et ICI), place à ceux s’étant distingués lors des Euros U20 de 2014 à 2017.

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2014

Le cinq majeur 2014

Podium : 1e – Turquie, 2e – Espagne, 3e – Serbie (France 8e)

Cedi Osman (MVP, Turquie, 1995, 2,00m, ailier)

Il enregistre 13,7 points, 4,1 rebonds, 2,5 passes sur l’Euro, mène la Turquie à la victoire et décroche le titre de MVP. Formé à Sarajevo (Bosnie-Herzégovine, le pays de sa mère) dans ses jeunes années, il continue son apprentissage en Turquie (pays de son père) à l’Efes Pilsen, qui devient l’Anadolu Efes. En 2016-17, il y vaut 13,2 points en championnat, ce qui lui permet de rejoindre les Cleveland Cavaliers, qui l’avaient drafté 31e en 2015. Si sa première saison en NBA n’est guère concluante (3,9 points), il s’affirme l’année passée : 13,0 points. Un peu moins productif en ce début de saison (9,4 points), il reste un joueur majeur en NBA. Comme en équipe nationale : 20,4 points à la Coupe du monde en Chine.

Guillermo Hernangomez (Espagne, 1994, 2,08m, pivot)

12,3 points, 8,4 rebonds, 0,9 passe sur le tournoi. Formé au Real Madrid, « Willy » fait ses premières armes professionnelles à Séville (10,6 points en 2014-15) avant de retourner au club de la capitale espagnole, où il ne passe qu’un an avant de partir en NBA. Il y joue deux saisons pour les New York Knicks et passe ensuite aux Chicago Bulls. En un peu plus de quatre saisons, il n’a pas totalement réussi à s’imposer. Et en ce début de saison, ses stats sont même en chute libre : 3,0 points en 7 minutes. Par ailleurs champion du monde avec l’Espagne cet été, dans un rôle de remplaçant (7,0 points en 13 minutes environ).

Nikola Jankovic (Serbie, 1994, 2,05m, ailier-fort)

15,5 points, 9,4 rebonds, 1,1 passe sur le tournoi. Formé à l’Étoile Rouge de Belgrade, il part à 18 ans en Belgique, au Spirou Charleroi puis à Verviers-Pepinster, où il explose en 2014-15 (16,1 points). On le retrouve ensuite au Mega Bemax puis à Ljubljana, où il réussit une très belle saison (16,6 points en Ligue Adriatique). Après une saison 2017-18 mitigée à Sakarya (Turquie), il part à l’Estudiantes Madrid sans démériter mais finit la saison au Partizan Belgrade, où il évolue toujours cette saison (6,9 points en Ligue Adriatique).

Matic Rebec (Slovénie, 1995, 1,84m, meneur)

14,2 points, 5,3 rebonds, 9,0 passes. Alors qu’il scorait 17,0 points en championnat slovène en 2014-15 (à 19 ans, donc) avec Domzale, lui valant de signer avec Novo Mesto, l’une des meilleures équipes du pays, il ne perce pas. Il réalise de bonnes saisons avec le Krka Novo Mesto (11,2 points en ligue Adriatique 2016-17) mais ses expériences hors Balkans, à Enisey et San Sébastian, tournent court. Il trouve refuge au FMP Belgrade et, cette saison, au Cibona Zagreb, avec des stats maigrelettes : 4,1 points en ligue Adriatique.

Aleksandar Vezenkov (Bulgarie, 1995, 2,03m, ailier-fort)

19,3 points, 11,2 rebonds, 2,6 passes. Né à Chypre, « Sacha » a été formé à l’Aris Salonique, en Grèce (pays dont il possède le passeport en sus du bulgare). Il s’y montre très brillant (18,0 points en 2014-15), au point d’attirer l’attention de Barcelone. Il y passe trois saisons sans grand relief (6,9 points en championnat 2017-18) et part pour l’Olympiakos, où il joue toujours, sans plus de réussite : 2,5 points en Euroleague. N’a pas concrétisé les espoirs placés en lui dans ses jeunes années.

Les Français

Mouhammadou Jaiteh (1994, 2,08m, pivot)

11,7 points, 8,6 rebonds, 0,6 passe sur le tournoi. Grand espoir du basket français, très précoce, au point de devenir meilleur joueur de Pro B en 2013, il progresse ensuite en Jeep Élite avec Nanterre (12,6 points en 2015-16) avant de connaître une stagnation relative avec Strasbourg puis Limoges. Part à Turin lors de la saison 2018-19, où il relève la tête : 10,9 points, 7,0 rebonds. Cette saison à Avtodor (Russie), où il produit 12,4 points et 10,7 rebonds en VTB League.

Axel Bouteille (1995, 2,00m, ailier)

10,5 points, 3,8 rebonds, 1,1 passe sur cet Euro. Formé à Chalon-sur-Saône, il s’y installe comme un attaquant racé avant de partir en 2017 à Limoges, où il passe deux saisons confirmant ses capacités offensives. Depuis cet été, il joue à Bilbao, en Espagne, en Liga ACB, avec un rendement de haut niveau : 16,8 points et 3,1 rebonds.

Guerschon Yabusele (1995, 2,00m, ailier-fort)

7,5 rebonds, 6,6 rebonds, 1,2 passe. Formé à Roanne, il s’y révèle en Pro A, ainsi qu’à Rouen. Drafté par les Boston Celtics (16e) en 2016, il part en Chine, aux Shangai Sharks avant d’alterner entre G-League et NBA, aux Celtics, pendant deux saisons peu fructueuses : 2,3 points en 74 matchs avec les Celtics. Reparti cette saison en Chine, à Nankin (14,5 points).

Arthur Rozenfeld (1995, 1,75m, meneur)

6,7 points, 1,6 rebond, 2,2 passes. Formé à l’Asvel, il part en 2015 gagner du temps de jeu en Pro B à Boulogne-sur-Mer, puis à Roanne, où sa saison à 14,5 points l’amène à être recruté par Chalon-sur-Saône à l’étage au-dessus. Mais, en deux saisons à Chalon puis à Bourg-en-Bresse, il ne parvient pas à s’imposer en Jeep Élite. Redescendu cette saison en Pro B, à Vichy-Clermont, pour 7,8 points de moyenne.

Boris Dallo (1994, 1,94m, meneur-arrière)

5,6 points, 2,6 rebonds, 3,2 passes. Un parcours atypique. Après une saison de Pro A à Poitiers (2012-13), il part au Partizan Belgrade, y rejoignant Léo Westermann et Joffrey Lauvergne. Il y connaît moins de réussite, revient après deux saisons à Antibes, puis part en G-League (Long Island Nets) avant d’aller en Grèce, au Panionios puis à l’Aris Salonique et de finir la saison 2018-19 à Nancy, en Pro B ! Cette saison, il joue à Strasbourg, où il vient de signer pour la saison.

2015

Podium : 1e – Serbie, 2e – Espagne, 3e – Turquie (France 4e)

Marko Guduric (MVP, Serbie, 1995, 1,96m, arrière)

Sur le tournoi, il produit 13,4 points, 4,1 rebonds, 2,4 passes, titre de MVP à la clé. Formé au FMP Belgrade, il se révèle au club voisin de l’Étoile Rouge (9,0 en ligue Adriatique en 2016-17). Il rejoint ensuite le Fenerbahçe, où il gagne en importance pendant deux saisons, devenant un joueur majeur de l’effectif (11,2 points en championnat, 9,4 points en Euroleague). Cette saison, il est parti en NBA, aux Memphis Grizzlies (5,2 points en 15,1 minutes).

Nikola Rebic (Serbie, 1995, 1,86m, meneur)

10,7 points, 3,1 rebonds, 2,0 passes sur la compétition. Il a suivi la même trajectoire que Guduric dans ses jeunes années, FMP Belgrade puis Étoile Rouge. Mais avec bien moins de réussite (3,4 points en ligue Adriatique 2015-16). Son parcours l’a ensuite emmené au Mega Bemax (Serbie), à Bilbao, à Mornar Bar (Monténégro) et cette saison à Enisey (Russie), où il comptabilise 5,8 points en VTB League. Semble ne pas arriver à franchir un cap.

Juan Hernangomez (1995, 2,04m, ailier-fort)

14,2 points, 8,5 rebonds, 0,9 passe. Le « petit » frère de Willy s’est formé à l’Estudiantes Madrid. En 2015-16, il vaut 9,7 points en Liga ACB, il est alors drafté en 15eposition par les Denver Nuggets. En trois saisons, il devient un joueur de complément, ce qu’il est toujours cette saison, avec des stats en baisse : 4,2 points en 14,5 minutes.

Emircan Kosut (Turquie, 1995, 2,12m, pivot)

10,3 points, 7,1 rebonds, 0,2 passe. Formé au Sigortam.net d’Istanbul (alors en 2e division turque), il rejoint l’Anadolu Efes en 2013 et alterne entre les deux clubs pendant trois saisons, sans réussir à percer à l’étage supérieur (1,9 point avec l’Anadolu en championnat 2015-16). Il part ensuite à Yesilgiresun puis au Darussafaka, dans un rôle de bout du banc (1,8 point en championnat la saison passée). Blessé à l’épaule, n’a pas encore joué cette saison.

Emmanuel Lecomte (Belgique, 1995, 1,80m, meneur)

19,6 points, 3,4 rebonds, 3,6 passes. Formé à Mons-Hainaut, il part en 2013 en NCAA pour cinq saisons, d’abord à Miami Floride puis à Baylor. Il commence sa saison 2018-19 en G-League, aux Aqua Caliente Clippers (14,1 points), avant de la terminer en Espagne, à Murcie. Il y joue toujours : 7,2 points en 18 minutes.

Les Français

Axel Bouteille (1995, 2,00m, ailier)

14,5 points, 4,3 rebonds, 0,5 passe sur cet Euro U20. Voir profil ci-avant.

Timothé Luwawu-Cabarrot (1995, 1,99m, ailier)

11,6 points, 4,9 rebonds, 1,4 passe sur le tournoi. Formé à Antibes, il en part en 2015 pour rejoindre le Mega Bemax, en Serbie. Il y réalise une saison à 14,7 points en ligue Adriatique qui lui vaut d’être drafté en 24e position par les Philadelphie Sixers. Depuis, « TLC » navigue entre bribes de NBA (173 matchs en quatre saisons, pour 5,6 points en 15,4 minutes, mais 0,5 point en 3 minutes sur deux matchs cette saison avec les Brooklyn Nets) et G-League (20,8 points avec les Long Island Nets cette saison). Un avenir outre-Atlantique qui semble bouché.

Guerschon Yabusele (1995, 2,00m, ailier-fort)

9,2 rebonds, 6,6 rebonds, 0,9 passe. Voir profil ci-avant.

Petr Cornélie (1995, 2,11m, ailier-fort)

8,7 points, 5,5 rebonds, 0,9 passe. Formé au Mans, il y livre une très belle saison 2015-16 : 9,6 points, 5,4 rebonds. Mais il ne confirme pas les années suivantes, au Mans, à Levallois, de nouveau au Mans ou cette saison à Pau-Lacq-Orthez, produisant entre 4 et 7 points et 5 et 9 d’évaluation. Il lui reste un cap à franchir.

Arthur Rozenfeld (1995, 1,75m, meneur)

8,3 points, 3,7 rebonds, 2,7 passes. Voir profil ci-avant.

2016

Podium : 1e – Espagne, 2e – Lituanie, 3e – Turquie (France 13e)

Marc Garcia (MVP, Espagne, 1996, 1,98m, ailier)

Sur le tournoi, il mène sa sélection nationale U20 au titre en compilant 14,9 points, 4,3 rebonds, 1,6 passe, titre de MVP à la clé. Formé entre Manresa et l’équipe B de Barcelone (16,2 points en 2e division espagnole en 2015-16), il passe une saison à Séville avant de revenir à Barcelone, pour une saison où il joue très peu (9 matchs au total). En 2018, il repart, pour Fuenlabrada (Liga ACB), où il joue encore, commençant à s’y affirmer : 11,0 points en 18,6 minutes.

Francisco Alonso (Espagne, 1996, 1,89m, meneur)

13,0 points, 3,4 rebonds, 3,7 passes sur le tournoi. Formé à Malaga, il part en 2015 en NCAA, à UNC Greensboro, où il livre quatre belles saisons (17,6 points en 2018-19). Il revient cette saison en Espagne, à Fuenlabrada, où il score 2,5 points en 8,0 minutes.

Kristupas Zemaitis (Lituanie, 1996, 1,92m, arrière)

8,4 points, 3,6 rebonds, 4,9 passes sur la compétition. Formé au Zalgiris Kaunas, il a commencé à jouer professionnellement avec Prienu avant de signer à Siauliai, où il valait la saison passée 7,9 points en championnat national. Cette saison, après un début d’exercice en baisse, il a changé de club, allant à Nevezis, où il tourne à 9,5 points.

Omer Yurtseven (Turquie, 1998, 2,13m, pivot)

10,4 points, 5,6 rebonds, 1,1 passe. Formé au Fenerbahçe, il a quitté le club en cours de saison 2015-16 pour trouver plus de temps de jeu en université aux États-Unis, à North Carolina State. Il y passe deux saisons (13,5 points en 2017-18) avant de connaître une année de « red shirt » (sans jouer) du fait de son transfert à Georgetown. Il y a commencé l’actuelle saison à 16,3 points.

Lauri Markkanen (Finlande, 1997, 2,13m, ailier-fort)

24,9 points, 8,6 rebonds, 1,0 passe. Formé dans un club de son pays (Jyväskylä), il part en 2016 en NCAA, à Arizona (15,6 points). Drafté en 7e position par les Minnesota Timberwolves, il ne reste qu’une saison à l’université et démarre en NBA aux Chicago Bulls. Il y réalise une superbe première saison (15,2 points) et récidive la suivante (18,7 points) mais se blesse assez sérieusement. De retour cette année, il est un peu en retrait : 14,2 points.

Les Français

Élie Okobo (1997, 1,88m, meneur)

18,9 points, 3,9 rebonds, 1,6 passe sur le tournoi. Formé à Pau-Lacq-Orthez, il y brille en 2017-18 (12,9 points) et est drafté en 31e position par les Phoenix Suns. Après une première saison encourageante (5,7 points en 18,1 minutes), il connaît actuellement un début d’année difficile, avec un temps de jeu en nette diminution : 3,9 points en 9 minutes.

Amine Noua (1997, 2,00m, ailier-fort)

15,8 points, 8,2 rebonds, 1,7 passe. Formé à Villeurbanne depuis sa plus tendre enfance, il joue toujours pour LDLC Asvel, avec qui il a été champion de France l’an dernier dans un rôle majeur. Un peu en retrait en ce début de saison (9,8 points, 10,3 d’évaluation en Jeep Élite, 4,2 points, 1,6 rebond en Euroleague).

Cyrille Eliezer-Vanerot (1996, 2,02m, ailier)

6,6 points, 3,6 rebonds, 1,6 passe. Encore un dont la progression a été freinée par de grosses blessures. Formé au Paris-Levallois, il y a loupé la plus grande partie de la saison dernière suite à une fracture du pied. Il est parti au Portel cette saison afin d’essayer d’y retrouver ses sensations. 5,3 points en ce début de saison.

Léo Cavalière (1996, 2,02m, ailier/ailier-fort)

6,5 points, 4,8 rebonds, 2,0 passes. Formé à Pau-Lacq-Orthez, il est resté fidèle à l’Élan Béarnais, où il évolue toujours. Depuis sa première apparition en Jeep Élite en 2013, il progresse régulièrement, même si son actuel début de saison est moins abouti que la saison passée (3,5 points contre 7,9).

Sylvain Francisco (1997, 1,86m, meneur)

5,0 points, 3,1 rebonds, 2,9 passes. Formé en grande partie aux États-Unis, en prep school puis à l’université de West Oaks, il rentre en France en 2017, où il joue pour Levallois (3,5 points). Il part à l’intersaison suivante au Paris Basket, où il évolue encore. En progression, il vaut cette saison 12,4 points et 4,3 passes.

2017

Podium : 1e – Grèce, 2e – Israël, 3e –France

Vasileios Charalampopoulos (MVP, Grèce, 1997, 2,05m, ailier/ailier-fort)

14,4 points, 5,9 rebonds, 4,0 passes pour le leader de l’équipe championne d’Europe U20. Arrivé dès 2012, à 15 ans, au Panathinaïkos, il y passe cinq saisons sans s’imposer. Depuis, il a joué pour le PAOK, Lavrio et, cette saison, Ionikos (tous en Grèce). Freiné par les blessures les années passées, il semble redémarrer cette saison : 11,0 points et 6,0 rebonds.

Antonis Koniaris (Grèce, 1997, 1990, meneur)

11,4 points, 3,7 rebonds, 3,4 passes sur le tournoi. Formé au PAOK, il passe très jeune au Panathinaïkos, en 2014, avant de revenir au PAOK deux ans plus tard. Il y passe trois saisons sans vraiment progresser (4,2 puis 5,8 puis 4,8 points) avant de signer cet été à l’Olympiakos, où il réalise 2,9 points en 12 minutes en Euroleague.

Tamir Blatt (Israël, 1997, 1,90m, meneur)

16,0 points, 4,6 rebonds, 10,1 passes sur la compétition. Il débute sa carrière à l’Hapoël Tel-Aviv en 2014-15, ainsi qu’au Ramat Hasharon (deuxième division israélienne), prêté par son club. Depuis, il a joué pour Tel-Aviv puis pour l’Hapoël Holon et, depuis la saison dernière, l’Hapoël Jérusalem. Il progresse régulièrement et vaut aujourd’hui 10,0 points et 4,7 passes en championnat national.

Amine Noua (1997, 2,00m, ailier-fort)

12,9 points, 7,9 rebonds, 1,1 passe. Voir profil ci-avant.

Tryggvi Hlinason (Islande, 1997, 2,15m, pivot)

16,1 points, 11,6 rebonds, 1,9 passe. Formé à Akureyri, en Islande, il signe en 2017 à Valence (Espagne). Il est prêté l’année suivante à Obradoiro et joue cette saison à Saragosse (4,4 points). Un grand qui a besoin de mûrir.

Les Français

Élie Okobo (1997, 1,88m, meneur)

12,3 points, 3,3 rebonds, 4,0 passes sur le tournoi. Voir profil ci-avant.

Gauthier Denis (1997, 1,98m, ailier)

9,7 points, 2,6 rebonds, 1,0 passe. Formé au Havre à sa sortie du Centre Fédéral, il y passe quatre saisons, en Pro A puis en Pro B, avant de passer en 2018 au Paris Basket. Il y joue cette année en tant que titulaire, pour 10,8 points par match.

Lucas Hergott (1997, 1,97m, arrière)

7,1 points, 2,7 rebonds, 3,6 passes. Formé à Villeurbanne, il a rejoint en 2017 Saint-Chamond en Pro B. Il y passe deux saisons avant de signer cet été à Fos-sur-Mer, au même étage. Il marque 6,9 points cette année, un chiffre équivalent aux années précédentes, mais il a gagné en adresse et en régularité.

Darel Poirier (1997, 2,10m, ailier-fort)

6,3 points, 5,9 rebonds, 0,9 passe. Après sa formation à Cholet, vit un parcours chaotique. Après une saison 2017-18 encourageante à Charleville-Mézières (Pro B), il part en G-League aux Capital City Go-Go (9,1 points) avant d’effectuer un passage éclair (et sans jouer) à Reggio Emilia en Italie. Cette saison aux Wind City Bulls, en G-League (8,6 points).

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2014

Le cinq majeur 2014

Podium : 1e – Turquie, 2e – Espagne, 3e – Serbie (France 8e)

Cedi Osman (MVP, Turquie, 1995, 2,00m, ailier)

Il enregistre 13,7 points, 4,1 rebonds, 2,5 passes sur l’Euro, mène la Turquie à la victoire et décroche le titre de MVP. Formé à Sarajevo (Bosnie-Herzégovine, le pays de sa mère) dans ses jeunes années, il continue son apprentissage en Turquie (pays de son père) à l’Efes Pilsen, qui devient l’Anadolu Efes. En 2016-17, il y vaut 13,2 points en championnat, ce qui lui vaut de rejoindre les Cleveland Cavaliers, qui l’avaient drafté 31e en 2015. Si sa première saison en NBA n’est guère concluante (3,9 points), il s’affirme l’année passée : 13,0 points. Un peu moins productif en ce début de saison (9,4 points), il reste un joueur majeur en NBA. Comme en équipe nationale : 20,4 points à la Coupe du monde en Chine.

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Photo d’ouverture : Espagne-Serbie 2015

Toutes photos : FIBA Europe

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