Passé de Barcelone à l’Anadolu Efes cet été, Adrien Moerman donne de ses nouvelles à travers une interview réalisée par Matthieu Marot du Populaire du Centre. Interview à retrouver en intégralité ici.
L’ancien limougeaud a notamment expliqué comment s’est déroulé son été. Lui qui venait de disputer une deuxième saison de suite en Euroleague faisait partie des plans de son entraîneur Svetislac Pesic au Barça, mais il a quand même quitté la Catalogne pour retrouver une ville qu’il connait, Istanbul.
« Dès la fin de la saison dernière, je me suis entretenu avec le coach de Barcelone (Svetislav Pesic). J’étais dans ses plans. Mais l’Anadolu Efes s’est vite positionnée. Je n’ai pas pu attendre la proposition de Barcelone et j’ai signé un contrat d’un an plus un an avec Efes. Je tenais vraiment à disputer une troisième saison de suite en Euroleague. Après la NBA, c’est la meilleure compétition du monde. Affronter les meilleurs joueurs d’Europe jusqu’à trois fois par semaine t’aide à grandir. »
Le triple champion de France (deux fois avec Limoges et une fois avec Roanne) a notamment confié vouloir terminer sa carrière, mais d’abord il a encore des choses à faire au plus haut niveau européen.
« Même à 30 ans, j’ai le sentiment que je continue de grandir. À Barcelone, j’ai beaucoup appris sous les ordres de Pesic. Et c’est encore le cas aujourd’hui avec Ergin Ataman (le coach de l’Anadolu). Il accorde beaucoup de confiance et de liberté à ses joueurs. Il me laisse m’exprimer et met en valeur mes points forts. Je suis content de jouer pour lui. L’objectif de l’équipe est d’atteindre le Final Four de l’Euroleague. On en a les moyens si on évolue à notre meilleur niveau. Sur le plan personnel, j’aimerais bien rester au moins deux saisons dans la même équipe d’Euroleague et m’y épanouir. […] J’espère encore rester trois-quatre ans au niveau auquel je suis avant de revenir en France pour y terminer ma carrière. »
En attendant, il suit toujours les performances de ses anciens clubs et notamment ceux du CSP.
« Je suis mes anciennes équipes. Je regarde leur résultat du week-end et la feuille de match pour savoir qui a bien joué. Je vois que le début de saison du CSP est difficile mais l’équipe doit encore trouver son rythme de croisière. »
Cette saison, Adrien Moerman tourne en moyenne à 11,7 points et 6,2 rebonds entre le championnat turc et l’Euroleague.
Photo : Euroleague