Sur le banc de son équipe en laissant les clés à l’un de ses assistants, Andrea Trinchieri a suscité quelques interrogations en conférence de presse d’après match mais il y en a une qui n’a visiblement pas plus au technicien italien.
Bien évidemment, la première question qui est venu à l’esprit des journalistes présents dans la salle est au sujet de la casquette d’assistant coach qu’il portait dans la victoire de Bamberg face à Giessen 46ers (82-68).
« Je pense que le mot juste est « stimulation ». J’ai un très bon staff en lequel mes joueurs, l’organisation et moi-même avons confiance. Nous jouons beaucoup de matchs et je pense qu’il est important d’avoir différentes impulsions. La routine peut tuer, a souligné Trinchieri. »
C’est alors qu’un jeune journaliste de 21 ans pris la parole pour demander si cette pratique n’est pas un manque de respect pour les adversaires. Une question qui fit sortir de ses gonds le coach double champion d’Allemagne en titre.
« Vous êtes sérieux? Vous ne pensez pas que cette question est un manque de respect? Pourquoi serait-ce un manque de respect?! Nous payons nos coachs assistants, comment pouvez-vous dire quelque chose comme ça? Dites-moi pourquoi j’ai pu manquer de respect à quelqu’un! Quand vous posez une question, vous devez savoir qu’il y a également des conséquences. Alors je vous demande pour quelle raison ai-je pu manquer de respect à quelqu’un? Peut-être voulais-je observer le match d’un angle différent. Ai-je le droit? Faites attention. Ce n’est pas personnel mais faites attention. Je m’attendais à beaucoup de questions mais pas celle-ci. Pourquoi aurais-je manqué de respect à quelqu’un. Et peu importe qui pense cela, il a un problème mais il existe de bons docteurs. Premièrement je dois respecter mes joueurs, mon organisation, mes assistants et mon staff. Je n’ai rien contre personne mais désolé mes premières pensées vont vers mon équipe et je vous ai très clairement expliqué pourquoi j’ai pris la place de mon assistant. J’espère que c’est assez clair. »
Cette conférence est à retrouver ici à partir de la 14e minute.
