Antoine Diot (1,93m, 29 ans) était cette semaine de retour chez lui, à Bourg-en-Bresse, la ville où il est né et où il a grandi avant de partir à l’INSEP.
Après un titre de champion d’Espagne en 2017 avec Valence, le Bressan a connu une saison blanche en raison d’une blessure au genou gauche. Il évoque au micro de Delphine Convert de Radio Scoop son rôle d’animateur aux Camps Basket Elite de la JL et donne des nouvelles -rassurantes- sur sa santé.
Pourquoi avez-vous accepté d’être parrain de ce stage ?
Tout simplement parce que le projet me tient à cœur. Je suis un garçon issu de Bourg, j’y ai fait toutes mes gammes et c’est un peu dans la continuité de ce que fait la JL avec l’école des meneurs. C’est important pour moi d’être présent aujourd’hui, de transmettre aux jeunes comme moi on m’a transmis. J’ai fait un nombre de camps innombrable dans ma jeunesse.
Vous êtes donc passé par ce chemin ?
Malheureusement, à l’époque la JL n’avait pas de camp mais je suis passé par là. A 12-15 ans, je regardais les idoles. Quand il y en a un qui vient, tout de suite ça met du baume au cœur, ça permet d’échanger avec eux et c’est très important.
Quel est votre rôle pendant ce stage ?
Parler tout simplement ! Je ne suis pas du tout coach, je n’ai pas mes diplômes, rien. Juste transmettre mon expérience, mon vécu, essayer de ressentir ce que j’avais à 15 ans, donner les conseils que j’aurais aimé avoir à cet âge-là pour réussir. Il y a des points techniques et tactiques mais le plus important c’est au niveau de l’échange.
Vous êtes de retour en Bresse cette semaine. Comment allez-vous ?
Ça va très bien. J’ai connu une saison très difficile avec un problème de cartilage au genou. Avec le club de Valence on a fait tous les traitements nécessaires pour me permettre d’être présent à la reprise de l’équipe. A l’heure qu’il est mon genou va très bien. J’attends de reprendre avec les préparateurs physiques de Valence en début de mois. Normalement, tout va bien se passer. Je suis quelqu’un de toujours optimiste. Je n’ai plus mal au genou dans la vie de tous les jours, je ne vois pas pourquoi ça changerait dans les jours qui viennent.
En quoi va constituer cette préparation ?
Courir, perdre les kilos que j’ai pris pendant l’été (sourire). Et puis retrouver les sensations, je pense que ça va revenir vite avec du jeu et mes coéquipiers.
Comment se passe la vie à Valence ?
Je suis très content d’être là-bas. Sportivement ça se passe très bien et sur le plan personnel, c’est une ville très agréable avec du soleil pratiquement toute l’année, très peu de pluie. J’aime beaucoup la mentalité espagnole qui est tirée vers le sport, un peu plus ouverte qu’en France. On se plaît énormément là-bas.
Avez-vous suivi les résultats de la JL ?
Bien évidemment ! J’ai suivi… J’allais dire la Pro A… La Jeep Elite ! Et j’ai évidemment suivi la saison de Bourg. J’ai suivi les matches à la télé car j’ai réussi à attraper SFR Sport en Espagne.
Et l’équipe de France ?
J’ai suivi aussi. Je n’ai pas pu participer cette année à cause du genou. Les prochaines fenêtres, ça va encore être un peu difficile. Chaque chose en son temps, d’abord reprendre avec mon club. J’espère retrouver le maillot bleu le plus rapidement possible.
Photo: Avec les stagiaires des Camps Basket Elite et Frédéric Sarre, le directeur sportif de la JL.