Antoine Eito (Le Mans) : « Il faut sécuriser rapidement la troisième place »

Dans la large victoire du Mans sur Dijon (88-65), Antoine Eito a tenu un rôle prépondérant relaté dans ses statistiques (11 points dont un 3/5 à trois-points, 7 rebonds et 6 passes) mais aussi de l’autre côté du terrain car c’est le boosteur de la défense du MVP.

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Sur la victoire sur Dijon :

« Depuis quatre matchs, ça se joue sur une ou deux possessions. Ce qui était regrettable, ce sont les petites erreurs que l’on faisait. Quand on dit que ça se joue à rien, voilà. D.J. (Stephens) nous a bien aidés ! (21 points à 4/9 à trois-points). Même si l’équipe n’est pas au complet, plus on a d’armes et plus c’est facile. Ça aide aussi de mettre des paniers, shooter à 40% à trois-points (12/30), ça aide alors qu’on fait 4/20 la semaine dernière.

On a bien travaillé sur leur défense, fait du jeu de passes. Mais au-delà de l’aspect offensif, il y a l’aspect défensif. On a pris 65 pions. En deuxième mi-temps, on est solide. On a laissé un mec comme (Rasheed) Sulaimon à deux points. C’est un beau joueur, aussi c’est intéressant. Défensivement, on a fait le boulot. Yannis (Morin) a eu un apport intéressant alors qu’il vient d’arriver. Offensivement, on n’a jamais eu vraiment de problèmes mais défensivement c’est toujours plus compliqué. »

Sur son équipe :

« On a tout le talent qu’il faut mais notre principal défaut, c’est la nonchalance. C’est de se dire « c’est bon, ça va le faire ». C’est un cliché de dire ça, mais il faut mettre de l’intensité quand on met le pied sur le terrain. OK, il faut être intelligent mais il faut au moins être intense pour apporter une dynamique. Et je pense que l’on a commencé le match et le troisième quart-temps comme ça. Ça a changé un peu les choses. En plus, on s’attendait à un combat car Dijon, ils envoient. »

Sur la suite de la saison :

« C’est dommage de ne pas avoir pris Pau et Asvel, mais en tous les cas ce match était pour moi jusqu’à la fin de saison -il nous en reste cinq- l’un des plus importants. On avait deux victoires sur eux, ils avaient le goal average. Aussi, si on avait perdu, ils revenaient à un plus le goal average (il souffle), on n’aurait pas été sereins. Maintenant Strasbourg reçoit Monaco, on peut passer deuxième s’ils perdent. Mais nous déjà il faut sécuriser rapidement cette troisième place sachant que l’on va à Gravelines, au Portel et que l’on reçoit Strasbourg, Boulazac, et que l’on va à Cholet. Ça sent bon pour les playoffs mais ce n’est pas encore fait mathématiquement. Il faut vite le faire. Ça dépend aussi des autres équipes, des matchs qu’elles vont perdre. Mais nous on va viser cette troisième place. On a maintenant trois victoires sur les équipes derrière nous. C’est bien même si c’est compliqué cette année. On regarde vers le haut parce que Strasbourg est à un match mais derrière ça revient fort et ils font de grosses deuxièmes parties de saison, que ce soit Dijon, Chalon-sur-Saône, Asvel. C’est le championnat de France, c’est comme ça ! »

« Ce qui est rassurant pour moi c’est que Terry Tarpey ne soit pas out 6 à 8 mois mais 6 à 8 semaines »

Sur les blessures :

« Ce qui est rassurant pour moi c’est que Terry Tarpey ne soit pas out 6 à 8 mois mais 6 à 8 semaines. On attendait le verdict avec impatience, on n’était pas bien. On est très contents. Théoriquement, on peut le récupérer pour les playoffs. Si ce n’est pas le cas, ce n’est pas grave. Pour lui c’est important et pour nous aussi (…) Je ne sais pas combien de matchs on peut tenir comme ça sachant que les matchs en fin d’année s’enchaînent. Pour les playoffs, c’est certain qu’il nous faut quelqu’un. Non pas à cause de la qualité des joueurs que l’on a, pas du tout mais par rapport à l’aspect physique. Je ne sais pas quelle est notre stratégie, ce n’est pas notre boulot, à nous joueurs. Nous, on doit faire le mieux possible sur le terrain. »

Son association avec Justin Cobbs :

« Ça le soulage lui et moi, mettre un shoot ou deux, ça aide (rires). Je fais la pire saison à trois-points de ma carrière (27,7% de réussite à trois-points ; le plus mauvais chiffre en fait depuis le 24,5% en 2010-11 avec Vichy). Les autres matchs étaient souvent personnellement fait de la même manière mais sans mettre un panier, c’est frustrant. Lui, ça le soulage car il peut souffler et moi ça me permet d’être ouvert. J’ai toujours joué poste 2-1, 1-2 et lui a une création importante et il peut mettre un ou deux tirs s’il est ouvert. Si à un moment donné, moi-même, Mykal (Riley) ou Chris (Lofton) on arrive à mettre un ou deux trucs, ils vont plus venir et Justin aura des bouts de chaîne. Il est adroit (39,0% à trois-points contre 30,4% la saison dernière avec Gravelines). Il perd beaucoup d’énergie à jouer des un-contre-un car les mecs « switchent » (NDLR : changent) souvent. Pour moi, c’est le meilleur joueur du championnat sur du un-contre-un pur mais il y laisse une énergie folle. En défense, j’essaye de le soulager en défendant dur un des joueurs en face et en le laissant plus souffler… C’est bien, l’équipe a gagné, c’est le principal. »

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Sur la victoire sur Dijon :

On a bien travaillé sur leur défense, faire du jeu de passes. Mais au-delà de l’aspect offensif, il y a l’aspect défensif. On a pris 65 pions. En deuxième mi-temps, on est solide. On a laissé un mec comme (Rasheed) Sulaimon à deux points. C’est un beau joueur, aussi c’est intéressant. Défensivement, on a fait le boulot. Yannis (Morin) a eu un apport intéressant alors qu’il vient d’arriver. Offensivement, on n’a jamais eu vraiment de problèmes mais défensivement c’est toujours plus compliqué. »