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Arnaud Kerckhof (Boulazac) : « Ce n’était pas notre objectif numéro 1 »

Pour Arnaud Kerckhof (1,93m, 34 ans), le meneur du Boulazac Basket Dordogne, il ne faut pas que l’équipe s’attarde sur l’échec en  finale face à Strasbourg. Un match vital l’attend face à Nanterre au Palio.

Pour Arnaud Kerckhof (1,93m, 34 ans), le meneur du Boulazac Basket Dordogne, il ne faut pas que l’équipe s’attarde sur l’échec en  finale face à Strasbourg. Un match vital l’attend face à Nanterre au Palio.

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Il n’y a jamais eu de gros éclats et on a senti que vous étiez en capacité de raccrocher les wagons. Qu’est-ce qui a manqué à Boulazac pour inquiéter un peu plus Strasbourg ?

C’est vrai que c’est dommage. On ne voulait pas prendre un éclat final comme ça. On avait à cœur de faire un grand match pour espérer le prendre. Cette défaite de vingt points nous fait mal pour notre orgueil car ça ne reflète pas du tout le match, à part ce deuxième quart-temps qui nous fait mal car on bafouille complètement notre basket, on ne se passe plus le ballon. On subit la pression défensive de Strasbourg. Dans le premier quart-temps, on fait ce qu’il faut, on ne perd pas de ballons. On défend fort, Strasbourg en perd sept. C’est dans le deuxième quart-temps que l’on perd le match.

Dans ce deuxième quart-temps, vous êtes restés six minutes sans marquer de points. C’est la défense de Strasbourg qui vous a gêné ?

On a mal réagi. Strasbourg est reparti avec un gros engagement dans ce deuxième quart-temps car ils n’avaient pas fait un si bon premier quart-temps que ça. Je pense que le coach strasbourgeois a trouvé les mots. Et puis nous, on n’a pas répondu. L’impact physique a été important, on a subi, on a reculé, on était loin du panier et on n’a pris que des shoots à trois-points pour essayer à la va-vite de s’en sortir. Ce n’est pas notre jeu et on l’a payé cash.

A l’inverse, vous êtes entrés à fond dans le premier quart-temps ?

Cette saison, dès que l’on se passe le ballon -c’est un sport collectif-, que l’on est patient, comme on a des joueurs de talent, on arrive à faire des choses. Défensivement, on a été cohérent, on a appliqué ce qu’il fallait faire. Il ne faut pas oublier aussi que c’était le premier quart-temps et Strasbourg n’était pas encore rentré dans le match mais dans le deuxième, ça s’est complètement inversé et peut-être que l’on a eu un excès de confiance par rapport à ce premier quart-temps.

« Quand Louis Labeyrie est sur le terrain ça change beaucoup l’équipe »

Strasbourg n’était pas dans une bonne passe en championnat. Comment les avez-vous trouvé vis-à-vis des matchs de saison régulière que vous avez fait contre eux ?

Par rapport au dernier match que l’on a joué chez eux, c’est un peu semblable. A un moment, on a pris un éclat et derrière on n’a pas su recoller. C’est une équipe qui recherche de la confiance et quand ils mettent de l’intensité défensive, ils se trouvent. Quand Louis Labeyrie est sur le terrain ça change beaucoup l’équipe. Il a cette densité athlétique pour dévier des ballons, dissuader. C’est une belle équipe.

Cette coupe de France était une parenthèse enchantée. Dans quel état d’esprit êtes-vous maintenant sachant que vous avez perdu votre dernier match de championnat et que Cholet est allé gagner à Antibes ?

On sait qu’en championnat, ce n’est pas tout rose en ce moment. On a encore six matchs pour espérer, mathématiquement c’est jouable. C’était une petite parenthèse et on est très content d’avoir emmené notre public ici. Malheureusement, on n’a pas le résultat escompté mais c’est bien pour un promu d’aller en finale à Bercy. Il ne faut pas cracher dessus. Maintenant on a un match important à domicile contre Nanterre et ça fait un moment que l’on n’a pas gagné à domicile. Il va falloir ne pas trop cogiter sur cette défaite qui n’est pas anecdotique car c’est un match important mais ce n’était pas notre objectif numéro 1.

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Il n’y a jamais eu de gros éclats et on a senti que vous étiez en capacité de raccrocher les wagons. Qu’est-ce qui a manqué à Boulazac pour inquiéter un peu plus Strasbourg ?

C’est vrai que c’est dommage. On ne voulait pas prendre un éclat final comme ça. On avait à cœur de faire un grand match pour espérer le prendre. Cette défaite de vingt points nous fait mal pour notre orgueil car ça ne reflète pas du tout le match, à part ce deuxième quart-temps qui nous fait mal car on bafouille complètement notre basket, on ne se passe plus le ballon. On subit la pression défensive de Strasbourg. Dans le premier quart-temps, on fait ce qu’il faut, on ne perd pas de ballons. On défend fort, Strasbourg en perd sept. C’est dans le deuxième quart-temps que l’on perd le match.

Dans ce deuxième quart-temps, vous êtes restés six minutes sans marquer de points. C’est la défense de Strasbourg qui vous a gêné ?

On a mal réagi.

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Photo: BBD

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