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Euro-ambiance : le baptême géorgien

Alors que certaines équipes telles nos Bleus se battent pour un ticket pour les prochains Jeux Olympiques, d’autres équipes sont moins ambitieuses et se contentent déjà largement de la scène européenne. C’est le cas de la Géorgie de Zaza Pachulia, l’intérieur des Hawks.

Alors que certaines équipes telles nos Bleus se battent pour un ticket pour les prochains Jeux Olympiques, d’autres équipes sont moins ambitieuses et se contentent déjà largement de la scène européenne.

C’est le cas de la Géorgie de Zaza Pachulia, l’intérieur des Hawks.

Le président comme supporter numéro 1

La Géorgie de Zaza Pachulia, par exemple, est toute retournée. Son président Mikhail Saakashvili était ainsi présent hier pour la première victoire de ses compatriotes contre la Belgique.

« Il jouait au basket avant, et il nous a toujours supportés. Mais ce n’est pas seulement notre président, c’est tout le pays qui est derrière nous pour l’Euro. On est très fier d’être non seulement les représentants de notre pays, mais également d’être les premiers à représenter la Géorgie dans le tournoi final du championnat d’Europe. Depuis que nous sommes qualifiés, on n’a pas arrêté de discuter des prix des billets d’avion et des tickets pour les matches. »

Petit pays par la taille, la Géorgie compte sur la ferveur de tout un pays pour essayer de continuer à progresser.

Avec un groupe de qualité emmené par le pivot estampillé NBA, Pachulia, mais également de redoutables joueurs de niveau Euroleague tels que Victor Sanikidze qui évoluât un temps dans notre Pro A à la JDA Dijon et qui est désormais membre de la Virtus Bologne, ou encore Nikoloz Tskitishvili, drafté en 2002 par les Nuggets désormais en ACB ou Manuchar Marchkoivili, l’arrière de Cantu en Italie, le coach Igor Kokoskov sait que son équipe a du potentiel.

Qualité mais humilité

Mais il prône l’humilité la plus totale, déjà conscient de la différence de niveau qui peut exister entre les grosses écuries européennes et son équipe.

« Notre approche, ce n’est même pas de prendre les matches les uns après les autres, c’est de jouer quart-temps après quart-temps. Nous sommes prêts à  jouer en fonction de la situation dans laquelle on est. Nous voulons être capables de jouer tout le monde. C’est bien d’être un outsider dans cet Euro. Mes joueurs veulent juste profiter de l’occasion et jouer leur meilleur basket. »

À l’heure de ces lignes, le bilan est à 1 victoire pour 1 défaite. Et, surprise, leur supposé leader Pachulia dévisse complètement. Après deux matchs, il pointe à 13,5 points par match mais surtout à un piteux 38% de réussite et 4 petits rebonds.

La défaite contre l’ennemi intime Russe de 7 petits points démontre cependant que la Géorgie peut d’ores et déjà se poser comme un poil à gratter intéressant dans un groupe D relativement faiblard.

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