Le Dijonnais Axel Julien (1,85m, 25 ans) pourrait être appelé en équipe de France par Vincent Collet « en dépannage » pour les qualifications pour la Coupe du Monde 2019, lors des fenêtres en novembre, du fait des possibles absences des joueurs d’Euroleague, en plus de celles certaines des NBAers. Nous lui avons demandé quel serait alors son état d’esprit.
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C’est quelque chose que vous avez en tête?
Forcément. Depuis trois ans que l’on est en A’, c’est ce que Patrick Beesley (le Directeur Technique National) nous dit à chaque début de campagne; cette équipe A’ a été créée pour commencer à mettre en jeu les joueurs qui sont susceptibles dans deux ans -donc maintenant- d’être appelés pour ces qualifications. Donc c’était déjà dans un coin de ma tête mais vu que c’était loin dans le temps, je n’avais pas vraiment réfléchi à ça. Mais là, ça se précise un peu plus. On attend encore deux ou trois détails pour savoir qui sera libéré ou pas. Mais c’est vrai que si ça reste comme actuellement, ça fait beaucoup de joueurs qui vont rester dans leurs clubs et ça va ouvrir énormément de portes, surtout aux joueurs qui jouent dans le championnat français. Ca serait quelque chose d’extraordinaire de faire partie de cette équipe là et de jouer la qualification pour le Mondial.
A ce jour, vous comptez une sélection contre la Lettonie, à Pau, en juin 2016. Comment cela s’était-il passé?
C’était en juin, aussi beaucoup de joueurs étaient absents du fait qu’ils disputaient les playoffs des championnats. La reprise s’était faite de bonne heure car ils avaient le TQO à préparer et du coup, il manquait des joueurs pour ce premier match amical. Ils avaient fait appel à des joueurs qui n’étaient pas censé être là, Jérémy Leloup, Hugo Invernizzi, Benjamin Sène, Edwin Jackson et moi. (NDLR : Axel avait marqué 6 points. L’équipe de France avait été coachée par Ruddy Nelhomme pour qui c’était aussi la première sélection comme coach principal).
C’était un moment spécial?
Sur le moment, on ne s’en rend pas trop compte tellement on est concentré. On ne se voit pas de l’extérieur, on ne se dit pas « je suis avec l’équipe de France. » Mais c’est vrai que maintenant que j’y repense, je me dis que j’ai joué avec des joueurs de très haut niveau avec qui, peut-être, je ne m’étais jamais imaginer jouer. J’ai fait partie du groupe pendant quatre, cinq jours, c’est quelque chose qui m’a vraiment beaucoup plu. Ca donne juste envie d’y retourner.
Vous faites désormais partie du Club des Internationaux. Ils vous ont sollicité pour payer votre cotisation?
Non, non (sourire). Ca me fait bizarre car j’ai conscience que sans ces absences, je n’aurais certainement pas été appelé. Ca me fait bizarre de lire sur les sites que je suis international mais dans les faits, c’est vrai. J’ai eu de la chance.
Et si vous étiez appelé à faire ces qualifications, que la France participait à la Coupe du Monde, vous ne seriez pas vexé que d’autres joueurs, de NBA et d’Euroleague, prennent alors votre place?
Non. Je me dis que s’il n’y avait pas eu ces qualifications, je n’aurais jamais pu porter le maillot. Il y a d’autres joueurs avant moi qui ont fait ces fenêtres, quand elles ont déjà existé, et qui ont réussi à jouer en équipe de France uniquement grâce à ça. J’ai côtoyé Vincent Masingue à Toulon. Il m’a dit qu’il avait été appelé maintes et maintes fois en équipe de France pour des qualifications mais qu’il n’a finalement jamais joué les compétitions (NDLR : Vincent Masingue a fait les qualifications pour l’Euro de 2002 et 2004). Peut-être que pour lui ce n’était pas pareil car à cette époque là, il n’y avait pas autant de joueurs NBA, mais il en garde un bon souvenir et moi, je ne serais pas du tout frustré si ça arrivait.
Quelque part, vous arrivez à une mauvaise période car le niveau des meneurs de jeu n’a jamais été aussi élevé. Tous jouent en Euroleague et même Andrew Albicy n’était pas dans la pré-sélection. Et le prochain sur la liste, c’est Frank Ntilikina qui est aux New York Knicks.
Dans la logique des choses, c’est normal que ces joueurs là soient dans l’équipe. Moi, je suis là, je récupère ce que je peux. Si on m’appelle, je serai content et si on me dit que je ne dois pas appeler dans le championnat pour lequel on se sera qualifié, ça ne sera pas du tout une déception. Je serai déjà content d’avoir participé et s’il y a qualification, ça sera déjà ma propre victoire. Avec les meneurs qu’il y a ce n’est pas réaliste, pour l’instant. Je n’aurais aucune rancoeur envers qui que ce soit.
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C’est quelque chose que vous avez en tête?
Forcément. Depuis trois ans que l’on est en A’, c’est ce que Patrick Beesley (le Directeur Technique National) nous dit à chaque début de campagne; cette équipe A’ a été créée pour commencer à mettre en jeu les joueurs qui sont susceptibles dans deux ans -donc maintenant- d’être appelés pour ces qualifications. Donc c’était déjà dans un coin de ma tête mais vu que c’était loin dans le temps, je n’avais pas vraiment réfléchi à ça. Mais là, ça se précise un peu plus. On attend encore deux ou trois détails pour savoir qui sera libéré ou pas. Mais c’est vrai que si ça reste comme actuellement, ça fait beaucoup de joueurs qui vont rester dans leurs clubs et ça va ouvrir énormément de portes, surtout aux joueurs qui jouent dans le championnat français. Ca serait quelque chose d’extraordinaire de faire partie de cette équipe là et de jouer la qualification pour le Mondial.
A ce jour, vous comptez une sélection contre la Lettonie, à Pau, en juin 2016. Comment cela s’était-il passé?
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Photo: FFBB