Battus par la Turquie à Istanbul, 65-78, les Belges sont éliminés de l’Euro. Prochaine échéance: le 24 novembre à Anvers contre la France dans le cadre des Qualifications pour la Coupe du Monde 2019.
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Ce matin au réveil, les Belgian Lions étaient certainement partagés entre la fierté d’avoir résisté à la Turquie dans son antre et la déception d’être éliminés de l’Euro.
Il fallait avoir du répondant pour se remettre d’un départ calamiteux. Mis sous pression par la défense en pressing des Turcs qui les avait fait cumuler six pertes de balle, les Belges avaient neuf points de retard après dix minutes de jeu (23-14). Le coach Eddy Casteels changea alors de tactique en mettant sur le terrain trois arrières pour faciliter la circulation de la balle. Bonne stratégie puisque ses hommes sont presque revenus à hauteur des Turcs avec Pierre-Antoine Gillet (10 points) et Maxime De Zeeuw (9 points, 3 rebonds et 3 passes) efficaces.
« Je pense que la différence s’est faite dans le premier quart où on a été dominé dans la raquette par (Semih) Erden qui a shooté à 90% (NDLR: le pivot turc a cumulé au final 12 points, 2 rebonds et 5 passes). On a été mené de dix points et courir derrière le score, c’est fatiguant », a commenté après coup Guy Muya.
Seulement les Turcs sont repartis de plus belle pour mener 40-26 et il fallut une défense de zone agressive pour que la Belgique revienne une fois encore et même passe devant (55-53,30e). Peut-être y aurait-il eu un autre dénouement sur terrain neutre. A Istanbul la Turquie ne pouvait perdre et elle infligea un 13-0 rédhibitoire aux Belges.
« Le but était de se qualifier, ce n’est pas le cas, c’est un échec”, maugréait Pierre-Antoine Gillet.
S’il était très déçu, le coach Eddy Casteels voulait positiver dans La Dernière Heure:
« Nous avons notre place ici. Nous pouvons soutenir la comparaison et nous devons à présent franchir un pas supplémentaire.”
Dans Le Soir l’analyse de Axel Hervelle résume les états d’âme des Belgian Lions:
« Un match irrégulier, à l’image de notre tournoi. Comme lundi face à la Russie, on a commis trop d’erreurs. On n’a pas su profiter de cette deuxième occasion de créer la surprise, alors que les Turcs étaient plus nerveux. Je ne cherche pas d’excuses, mais la fatigue a pesé. Je n’ai pas de regret parce que tout le monde a donné son maximum, mais on n’a pas joué à notre meilleur niveau. D’un autre côté, on a vu que nous pouvions rivaliser avec des grandes nations comme la Russie et la Turquie. Il y a quelques années, c’était impensable. »
Après un dernier match pour le prestige face à la Serbie, la Belgique pourra se concentrer sur la prochaine échéance: les qualifications pour la Coupe du Monde 2019. Son premier adversaire sera la France le 24 novembre à la Lotto Arena d’Anvers. Vis à vis des Bleus, les Lions ont un immense avantage, ils n’ont pas de NBAers et pourraient se présenter au grand complet alors que la France sera privée de ses forces vives américaines et peut-être (ou sans doute) de ses joueurs d’Euroleague. Pas besoin de faire un dessin…
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Ce matin au réveil, les Belgian Lions étaient certainement partagés entre la fierté d’avoir résisté à la Turquie dans son antre et la déception d’être éliminés de l’Euro.
Il fallait avoir du répondant pour se remettre d’un départ calamiteux. Mis sous pression par la défense en pressing des Turcs qui les avait fait cumuler six pertes de balle, les Belges avaient neuf points de retard après dix minutes de jeu (23-14). Le coach Eddy Casteels changea alors de tactique en mettant sur le terrain trois arrières pour faciliter la circulation de la balle. Bonne stratégie puisque ses hommes sont presque revenus à hauteur des Turcs avec Pierre-Antoine Gillet (10 points) et Maxime De Zeeuw (9 points, 3 rebonds et 3 passes) efficaces.
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Photo: Pierre-Antoine Gillet (FIBA Europe)
