Battus respectivement par Barcelone et l’Alba Berlin - à domicile, l’Etoile Rouge de Belgrade et le Bayern Munich ont sans doute dit adieu aux playoffs ce vendredi soir.
Dans la folle course aux playoffs de l’Euroleague, il y a une sorte d’élimination par le bas. L’ASVEL, l’Alba Berlin et le Panathinaïkos étaient les trois premières équipes à avoir lâché prise. On peut désormais rajouter à cette liste l’Etoile Rouge et le Bayern.
Les Serbes se sont inclinés à Barcelone (85-79) malgré un très bon Facundo Campazzo (24 points à 7/15 aux tirs, 4 passes décisives). Ce même si les coéquipiers de Jan Vesely (21 points, 6 rebonds) et Nikola Mirotic (21 points, 5 rebonds) ont dû batailler jusqu’au bout pour sécuriser leur cinquième victoire consécutive à domicile (19-10, 3e au classement).
« Je pensais que l’Etoile Rouge allait venir ici sans espoir mais justement, avec leur énergie du désespoir, ils nous ont causé des problèmes. C'était une finale pour eux, c'était l'une de leurs dernières chances de faire les playoffs. Nous devons comprendre que nous entrons dans la dernière partie de la saison et que nos adversaires vont venir ici pour sauver la leur. Il va falloir batailler pour conserver l’avantage du terrain, notre objectif minimum, et j'espère que nous pourrons l'obtenir le plus rapidement possible », a indiqué le coach catalan Sarunas Jasikevicius.
L’Alba Berlin, première victoire contre son rival historique en Euroleague
Dans l’autre match de la 29e journée, l’Alba Berlin a arraché la victoire sur un dunk de Yanni Wetzell, bien servi par l’ancien Bavarois Maodo Lo (16 points) à une seconde du buzzer (75-76). Une victoire sur laquelle construire pour les Berlinois - la première en Euroleague contre le Bayern. Et une défaite dont il faudra se relever pour les Munichois (11-18, 15e), désormais mathématiquement éliminés de la course aux playoffs.
« Ça fait du bien. Je suis très content pour les joueurs. Ils ont fait un gros effort, surtout après avoir joué mardi en championnat national. Ce soir, c’est la victoire du coeur », a noté le coach berlinois Israel Gonzalez.
Photo : Facundo Campazzo (Euroleague)