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Euroleague : Paris forcé de s'incliner face à l'Anadolu Efes

Après l'Hapoël Tel-Aviv, l'Anadolu Efes est le deuxième club à faire tomber le Paris Basketball chez lui en Euroleague (80-90), au terme d'une rencontre globalement maîtrisée par le club turc.

Shane Larkin © Euroleague

Ce mardi, le but était clair pour le Paris Basketball : enchaîner après la superbe victoire sur le parquet du Partizan la semaine dernière. Opposés à un grand habitué de l'Euroleague, l'Anadolu Efes, présent dans la compétition depuis 2001, les Parisiens avaient fort à faire à l'Adidas Arena. Pour cela, ils ont pu compter sur le soutien de TJ Shorts, acclamé par toute la salle lorsqu'il apparaissait sur les grands écrans pour féliciter Nadir Hifi, devenu récemment le meilleur marqueur de l'histoire du club de la capitale.

Tout de suite, le Prince de Paris a eu à cœur de répondre aux encouragements de son ancien meneur. Maladroit en attaque (0/3 pour démarrer), le Français n'a pas réussi à lancer les siens, qui ont dû attendre 4 minutes pour inscrire leurs premiers points, sur un panier lunaire inscrit contre son camp par Ercan Osmani (2-5, 5e).

Paris avait bien démarré

Après ces quelques minutes de ronronnement, les deux équipes ont trouvé leur rythme. Paris est revenu à égalité, suite à un gros contre de Daulton Hommes sur Isaïa Cordinier, puis un lancer réussi par Léopold Cavalière (11-11, 8e). Les locaux ont ensuite obtenu une première belle avance sur un tir primé de Derek Willis (18-13, 9e). Une avance de deux possessions restaurée, au buzzer, par l'énorme tir de Justin Robinson (21-17, 10e).

Dans le deuxième quart, pendant que Paris s'en remet à Daulton Hommes, auteur de deux tirs à 3 points de suite (27-21, 12e), les Turcs, maladroits au tir (4/15 au début de la période), restent en vie en allant sur la ligne des lancers. En suivant ce procédé, les visiteurs ont même repris les devants, sur un gros and one réussi par l'ancien Monégasque Jordan Loyd (33-34, 16e).

Puis, les Turcs ont pris les devants

Plus appliqués en défense, meilleurs en attaque, les hommes d'Igor Kokoskov se sont détachés, à l'image d'un Ercan Osmani efficace en contre-attaque (36-42, 18e). En plus, les Parisiens se sont mis à rater des tirs faciles, à l'image d'un Nadir Hifi en manque de réussite sur un double pas (39-42, 19e). Si l'on ajoute à cela les 11 ballons perdus par les Franciliens en première mi-temps, il est facile de comprendre pourquoi c'est l'Anadolu qui l'a mieux terminé, toujours dans le sillage d'Ercan Osmani, excellent proche du cercle (39-46, 20e).

Dès le retour des vestiaires, Paris s'est fait secouer. Une faute antisportive sifflée contre Amath Mbaye après une seconde de jeu, un gros dunk d'Erkan Yilmaz, puis un tir primé d'Isaïa Cordinier autant dire que ça n'a pas été le début de deuxième période rêvé par Francesco Tabellini (40-54, 22e). Si ses protégés se sont ensuite repris, avec un Justin Robinson qui a pris les choses en main offensivement (52-59, 25e), les Turcs ont gardé la tête froide, à l'image de Rolands Smits, auteur d'un and one (52-62, 26e).

Que ça soient les sifflets de l'Adidas Arena, ou l'expulsion du coach Igor Kokoskov pour deux fautes techniques, rien n'a vraiment perturbé les Stambouliotes dans ce troisième quart. En profitant des occasions manquées par leurs adversaires, ils ont su garder l'avantage pour conclure sereinement cette période sur le score de 60-69, après près de deux minutes sans que l'une des deux équipes ne score le moindre point.

Larkin en patron

Alors qu'Amath Mbaye avait parfaitement lancé le dernier quart des Parisiens (63-69, 31e), Efes a directement repris le contrôle, dans le sillage d'un Shane Larkin en mode patron, auteur de 9 points consécutifs (de 63-73 à 63-80, 34e). Malgré un léger rapproché des hôtes (71-80, 36e), c'est bien l'Anadolu qui avait le momentum dans cette fin de match, et qui l'a gardé jusqu'au buzzer final, au moment duquel le score était de - en faveur des Turcs.

Longtemps dans le match, Paris a fini par craquer dans le dernier quart-temps (80-90), à l'image d'un Nadir Hifi en grande difficulté pour la première fois de la saison (17 points, mais 2/16 au tir). En face, le danger est venu de partout, mais surtout d'Ercan Osmani (18 points) en première mi-temps, d'Isaïa Cordinier (14 points) après la pause, puis de Shane Larkin (19 points) pour plier la rencontre

Le boxscore de la rencontre est à retrouver ici.

À l'Adidas Arena, Paris.

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