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Euroleague : le Panathinaïkos élimine l'Anadolu Efes et complète le carré final

Le Panathinaïkos retrouvait l'Anadolu Efes mardi soir pour un match 5 à couteaux tirés qui a tenu toutes ses promesses. Au terme d'une partie intense, ce sont les Grecs qui s'imposent (75-67) pour rallier le Final Four et continuer à rêver de back-to-back.

Cedi Osman © Euroleague

Après le buzzer, Mathias Lessort a bondi vers ses partenaires. Même sans le Martiniquais, opéré d'une fracture au péroné gauche le 27 décembre et plus si loin d'un retour au jeu, le Panathinaïkos s'est donné le droit de défendre son titre d'Euroleague en validant sa place au Final Four ce mardi soir en venant à bout de l'Anadolu Efes en cinq manches (75-67).

La pression était clairement dans le camp des Grecs. En faisant preuve d'un sang-froid sans pareil, ces derniers ont maîtrisé le match 5, notamment grâce à Cedi Osman (28 points, 8 rebonds) qui a fait beaucoup de mal à ses compatriotes turcs. Encore une fois bien défendu, le MVP de la saison, Kendrick Nunn, n'a pas vraiment trouvé son rythme. Il a été limité à 12 points, avec un très vilain 2/11 de loin.

Une légère contre-performance qui n'a pas empêché le Pana de l'emporter 75-67. Pourtant, bien que les Turcs n'aient pas réalisé une bonne entame, ils ont livré un combat acharné, à l'image d'un Elijah Bryant qui inscrit 16 points, seul joueur d'Efes avec Shane Larkin (11 points) au-dessus de la barre des 10 unités. Car oui, s'ils n'ont pas pris l'eau, c'est par la force de leur collectif, qui leur a permis d'accrocher ce dernier match, mais qui n'aura pas été suffisant pour venir à bout du Pana à l'OAKA.

Le baron Osman a répondu présent

Après avoir très bien commencé, dans le sillage d'un Cedi Osman une nouvelle fois survolté face à ses anciens coéquipiers (12 points dans le premier quart), le Pana ne va tout de même pas réussir à prendre le large. Notamment à cause de Turcs pugnaces, qui ne laissent aucun espace à Kendrick Nunn pour s'exprimer en attaque. Un petit écart va finalement voir le jour en fin de quart-temps sur un 3 points réussi par... Osman (17-10, 9e). Cette avance va ensuite être confirmée par le passage de Wenyen Gabriel sur la ligne, qui porte le score à 18-10.

En début de deuxième quart, la dynamique ne va pas s'inverser, le MVP trouve la mire de loin (21-10, 11e et 29-11, 13e) par deux fois pour donner 18 longueurs d'avance aux locaux. En face, la réussite a complètement quitté Efes, qui ne réussit pas le moindre tir pendant sept minutes, à cheval sur les deux premiers quart-temps, et ne tire qu'à 61% aux lancers. Mais les hommes de Luca Banchi vont se reprendre, pour mieux terminer cette première période que leurs hôtes et revenir à 11 points sur un tir dans le coin de Shane Larkin au buzzer de la mi-temps (41-30, 20e).

Au retour des vestiaires, l'Anadolu continue de pousser pour remonter, à l'image d'un and one réussi par Vincent Poirier sur alley-oop (44-36, 24e). C'est ensuite au tour du Pana de galérer, les hommes d'Ergin Ataman restent muets au scoring pendant près de 4 minutes, permettant aux Turcs de revenir à 3 points sur une contre-attaque conclue par Darius Thompson (47-44, 29e). Mais l'adage des grandes équipes, c'est de réussir à passer outre ces trous d'air. C'est ce que le Pana va faire, en reprenant 3 possessions d'avance grâce au tir primé réussi par Konstantinos Mitoglou au buzzer du troisième quart (53-46, 30e).

Dans le quatrième et dernier quart, l'intensité ne diminue pas et les deux formations continuent de se rendre coup pour coup. Si l'Anadolu réussit quelques rapprochés, notamment en toute fin de match sur un énorme 3 points de Shane Larkin (65-61, 39e), le Panathinaïkos ne lâche pas son avantage au score. Mais Jerian Grant va prendre les choses en main pour inscrire deux paniers d'affilée et donner un avantage définitif (69-61, 39e). Un écart qui va tenir jusqu'au buzzer final, à l'issue duquel les Grecs s'imposent 75-67.

Panathinaïkos face à Fenerbahçe à Abu Dhabi

Au terme d'une série marquée par un combat sans fin, et des polémiques dont on se serait bien passé, c'est le Panathinaïkos qui se qualifie pour le Final Four (23-25 mai à Abu Dhabi), et y retrouvera un autre club turc, celui de Fenerbahçe. L'autre demi-finale opposera l'Olympiakos à... Monaco !

Boxscore Panathinaïkos - Anadolu Efes

Euroleague : au bout du suspens, Monaco retourne au Final Four !
Portée par Mike James et son facteur X Georgios Papagiannis, l’AS Monaco est venue à bout du FC Barcelone au terme d’un match 5 complètement fou (85-84). La Roca Team décroche sa qualification pour le Final Four de l’Euroleague (23-25 mai à Abu Dhabi), le deuxième de son histoire.

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