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Français de l'étranger - Hugo Besson (Manisa) : « À l'étranger, j'ai bien plus de valeur qu'en France »

Passé par la Nouvelle-Zélande, l'Italie ou encore la Serbie, Hugo Besson a déjà beaucoup voyagé à seulement 24 ans. Cette année, l'Angevin de naissance a découvert un nouveau pays, en s'engageant à Manisa en Turquie. Une expérience sur laquelle il est revenu pour Basket Europe.

Hugo Besson © FIBA

Basket Europe continue à s'intéresser aux Français(e)s évoluant à l'étranger. Entretien avec le meneur-arrière Hugo Besson (1,94 m, 24 ans), drafté en NBA par les Pacers en 2022, qui nous raconte sa saison passée en Turquie. Pour profiter de l'intégralité de nos premiums, abonnez-vous.


« Vous avez beaucoup vadrouillé lors de votre début de carrière, d'où vous vient cette envie de jouer dans autant de pays différents ?
Je ne suis pas parti en mode "tiens, je vais faire plein de pays". Ce sont un peu avec les opportunités qui se sont présentées. Quand j'étais à Saint-Quentin, la ligue australienne était vraiment en train de monter. Le projet était vraiment intéressant pour moi pour essayer d'être drafté et rejoindre la NBA. Je me suis dit "pourquoi ne pas faire le grand saut". C'est une première chose. Après, c'était plus mouvementé. Je suis allé à Levallois, ça se passait super bien mais je me suis blessé. Ça a été chaud de revenir, j'ai essayé de me relancer en Serbie où là, ça s'est vraiment mal passé sur le plan extra-basket. Je ne peux pas en parler publiquement, mais quand ça se passe mal comme ça, il faut partir. Après, c'est pareil, l'Italie s'est présentée à moi. J'avais un bon projet à Varese. Et ainsi de suite. De fil en aiguille, tu te dis que ça fait un pays, deux pays...

Hugo Besson sous le maillot de Varese l'année dernière © FIBA

Qu'est-ce qui vous a attiré dans le projet de Manisa ?
Je m'étais bien relancé à Varèse. J'avais fait une bonne fin de saison, j'avais vraiment repris de la valeur. Ensuite, j'ai fait une bonne Summer League cet été avec Milwaukee. J'espérais qu'ils me signent au moins en two-way, ce qui ne s'est pas fait. De ce qu'ils m'ont dit, c'est qu'il me fallait encore une année solide en Europe dans un bon club qui joue une compétition européenne pour avoir un rythme de matchs élevé et performer sur la scène européenne. Manisa s'est manifesté auprès de mon agent. Ils ont terminé sixièmes la saison dernière en Turquie, ils étaient qualifiés pour la Basketball Champions League (BCL). Ils m'offraient un rôle majeur dans une équipe qui joue une bonne Coupe d'Europe. Ça cochait toutes les cases. C'est comme ça que ça s'est fait.

Est-ce que le fait d'être un joueur étranger vous a accordé un statut particulier en Turquie ?
Quand tu joues à l'étranger, tu as ce statut de joueur étranger comme les Américains ont en France, c'est un statut particulier. Comme on le disait, j'ai déjà fait pas mal de pays. Maintenant, j'ai pris l'habitude d'avoir ce statut-là.

Comment est la vie à Manisa ?
C'est original, je dirais. C'est la Turquie un peu profonde. Tu n'es pas à Istanbul, tu n'es pas très loin d'Izmir qui est la deuxième grande ville du pays, mais tu es en plein Moyen-Orient. Ce n'est pas toujours évident. C'est un mode de vie vraiment différent de chez nous. C'est tout con mais il y a des charrettes avec des chevaux sur la route, des mosquées, tu entends le bruit de la prière cinq fois par jour. C'est très différent de notre style de vie en France.

« Quasiment chaque mois, il y avait des retards de paiements »

Comment cela se passe au niveau de la langue, sur comme en dehors des parquets ?
Dans le club, c'est une des premières fois que tout le monde ne parlait pas anglais. [...] Dès que je suis arrivé, le coach, le premier qu'on a eu (Ertuğ Tuzcukaya), ne parlait pas anglais. En ce qui concerne la vie de tous les jours, personne ne parle anglais, donc c'est à coup de google traduction que j'essaie de me faire comprendre.

Vous disiez que le club est assez isolé en Turquie, comment les déplacements s'organisent-ils ?
On est à 30-40 minutes d'Izmir, donc en gros on va en bus jusqu'à l'aéroport d'Izmir, et après à partir de là c'est assez simple. Il y a des avions un peu partout. Après, Istanbul c'est pas non plus si loin, c'est à 4-5 heures de route, donc ça va on est relativement loin mais ça aurait pu être pire.

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Jerry Boutsiele nous parlait des retards de salaire cette saison en Turquie, à Karsiyaka. Avez-vous été confronté au même problème à Manisa ?
Oui, le club a eu des problèmes. Je ne sais pas si c'est au point de ce qu'a connu Karsiyaka, mais quasiment chaque mois. Ce sont des retards de paiements de plusieurs semaines, voire plusieurs mois. Ça, c'est le côté négatif, le fait que l'on ne puisse pas se concentrer uniquement sur le basket. Ce sont des choses qui ne sont pas anodines. Ça peut arriver une ou deux fois, mais quand c'est assez récurrent, c'est vrai que c'est assez pesant.

Aviez-vous eu vent de ce genre de souci avant de partir pour la Turquie ?
Honnêtement, je ne m'y attendais pas du tout. Je savais qu'il y avait des pays comme la Grèce, ou même la Serbie, où il y avait eu des problèmes d'argent. Mais là, je m'étais dit que c'était un club européen, qui joue en BCL et qui a fait top 6 en Turquie. Ce n'est pas un endroit où je me disais qu'il y avait des risques que je ne sois pas payé ou qu'il y ait des retards. Là-dessus, j'ai été vraiment surpris, parce qu'en Serbie, dès qu'il y avait des problèmes d'argent, on part. Là, c'est la première fois que j'ai vraiment été confronté à ça.

Cette situation a-t-elle créé des tensions au sein du club pendant la saison ?
Oui, il y a eu beaucoup de tensions entre les joueurs, les dirigeants, les coachs... Ça met une espèce de pression. Entre guillemets, tout travail mérite salaire, même si on a eu une saison compliquée en ligue domestique, sur ton contrat il n'est pas écrit que si tu perds deux matchs d'affilée tu n'es pas payé. Ça a été compliqué à gérer sur le plan émotionnel avec tout le monde, ça ne nous a pas aidés. Dans certains contrats, si tu n'es pas payé dans les 30 jours, ton contrat n'est plus valable, il peut être rompu unilatéralement. Il faut gérer en se disant que tu vas arriver à un match couperet et tu te dis "bon, après ce match-là, si je ne suis pas payé, je mets fin à mon contrat juste derrière". C'est compliqué à gérer.

Au niveau du basket, qu'est-ce qui vous a le plus marqué à votre arrivée en Turquie ?
Je ne pensais pas autant, mais je trouve que la Turquie, c'est quand même un pays de basket. Je ne m'en étais pas autant rendu compte auparavant. Tu vois les salles qui sont bien remplies, à part dans quelques endroits. Mais même quand ce n'est pas rempli, c'est retransmis à la télé sur BeIN, donc ça m'a agréablement surpris aussi.

« La Turquie, c'est le championnat le plus compétitif dans lequel j'ai joué »

Que pouvez-vous nous dire du niveau du championnat turc par rapport aux autres pays où vous avez joué ?
Avec l'expérience que j'ai en ayant fait beaucoup de championnats, c'est vraiment, je trouve, le plus "dur" où j'ai joué. Il y a beaucoup d'Américains, d'étrangers, 6 ou 7 par équipe je cois. C'est un pays qui paye bien, donc c'est assez attractif pour eux justement. Il y a aussi 8 clubs en Coupe d'Europe, donc c'est ultra compétitif, vraiment physique. C'est le championnat le plus compétitif dans lequel j'ai joué.

Qu'est-ce qui ressort le plus dans le style de jeu du championnat turc ?
Je dirais que c'est le physique, mais aussi le talent, parce qu'il y a beaucoup d'étrangers, comme je le disais. Tu vas tomber sur des gros Américains qui ont joué en Euroleague, même des joueurs turcs qui sont vraiment référencés, donc il faut se méfier de tout le monde.

À quel point est-ce impressionnant d'aller jouer dans des salles aussi bouillantes que celles du Fener ou de Besiktas par exemple ?
Les clubs d'Euroleague, leurs salles, pour le championnat domestique, tu as l'impression que c'est un peu secondaire. Donc quand tu vas jouer au Fener ou à Efes, ça ne va pas être rempli, loin de là. Par contre, on a été à Besiktas et Karsiyaka où là c'était des ambiances vraiment chaudes, c'est des atmosphères vraiment basket, c'est impressionnant, ça gueule.

Par rapport à ces ambiances-là, comment est celle de Manisa ?
Ça dépend vraiment de contre on joue. Dès que tu joues des gros clubs, la salle va être pleine et ça va être assez chaud. Mais sinon ça peut vite, à l'inverse, être presque vide. Tu as presque l'impression parfois que c'est des scrimmages, donc tu t'attends un peu à tout et il y a des matchs où, je ne sais pas pourquoi, la salle va être pleine et l'ambiance va être vraiment électrique et parfois, t'as l'impression que tu joues un match amical devant 1 000 personnes dans la salle.

© Turkish Basketball Federation

Il n'y avait aucun Français dans l'effectif au moment de votre signature, avez-vous développé des affinités avec des coéquipiers en particulier ?
Oui, de toute façon, t'es un peu obligé. Et puis quand tu joues à l'étranger, c'est rare de tomber dans une équipe où il y a un Français. Depuis que je joue à l'étranger, je crois que ça m'est arrivé une fois, c'était avec Ousmane [Dieng] aux [New Zealand] Breakers. Mais si tu veux passer une bonne saison, c'est quand même triste si tu la passes seul dans ton coin. Pour les affinités sur le terrain, t'es obligé de créer des liens. L'avantage de vivre des saisons aussi éprouvantes mentalement, avec l'histoire de salaire, de résultats, de vie, c'est que tu crées des vrais liens avec certains gars. C'est un des points positifs de cette année, j'ai rencontré des vrais mecs avec qui je me suis super bien entendu.

Que pouvez-vous nous dire sur la qualité de l'effectif de Manisa ?
Il a beaucoup évolué. Si tu regardes du début à la fin, il y a eu trois coachs différents, deux préparateurs physiques, je ne sais pas combien d'assistants... Les joueurs, c'est pareil, je pense qu'il y a eu six ou sept changements, donc c'était vraiment une constante adaptation. Au début, j'étais un peu la deuxième option derrière Saben Lee. Ensuite il est parti, je suis passé première option. Puis il est revenu, du coup j'ai dû me réadapter, repasser second couteau. Et il est reparti, et là j'ai dû repasser première option (rires)... Mais ça aide justement à évoluer et à progresser super vite. T'es dans un rôle où t'es deuxième, troisième option offensive, c'est-à-dire qu'il faut être ultra efficace, et quand t'es première option, il faut assumer tes responsabilités, faire gagner l'équipe. C'était assez frustrant et assez dur à certains moments, mais en même temps, avec le recul, j'ai vécu plusieurs rôles, donc en une saison, tu gagnes peut-être deux ans d'expérience. Pour ça, c'était vraiment bénéfique.

Quels objectifs vous ont été présentés par le club au moment de votre signature ?
Sur le plan sportif, en championnat, on visait les play-offs, ou à minima le play-in, et après, en Coupe d'Europe, il n'y avait pas vraiment d'objectifs. On s'était fixé d'être bien classé, de voir ce qu'il en était, et on a super bien commencé, donc vite, l'objectif était d'atteindre le top 16, et ça par contre, on a réussi, donc c'est cool.

Hugo Besson et Saben Lee © FIBA
« Quand les dirigeants ne sont pas contents, ils te le font savoir »

L'ambiance du club était-elle axée sur la performance ou sur un aspect plus familial ?
[À Manisa], tu as la pression du résultat, de la performance, surtout quand tu es étranger, tu sais qu'il faut performer vite. Quand tu es JFL (Joueur Formé Localement) en France, tu sais que tu as la sécurité de ne pas te faire couper. Quand tu es joueur étranger, c'est comme en France, quand l'Américain n'est pas bon pendant un moment, tu le changes. En Turquie, c'est la même chose, mais en pire, parce que tu peux être coupé à tout moment sans réelle raison. Donc il y a quand même une certaine pression que je ne m'imaginais pas. Dès le début, ça m'a un peu marqué, sur les matchs amicaux, je n'ai pas été ultra performant, au bout de deux ou trois matchs, mon agent m'a dit gentiment qu'il fallait mieux que je commence à faire des cartons. Tout va super vite en Turquie. Tu vas arriver un jour à l'entraînement, tu vas voir deux nouveaux Américains, le lendemain tu vois un nouveau coach, deux assistants, le lendemain il y en a un autre qui est parti, il y a vraiment une pression de la performance et du résultat.

Est-ce que vous avez reçu des coups de pression de la part des dirigeants en raison de votre saison compliquée collectivement en championnat ?
Des coups de pression, oui. Tu sens que les dirigeants ne sont pas contents, ils te le font savoir. Tu as des réunions, ça parle beaucoup, tu as des retards de paiements où tu sais que ce n'est pas non plus anodin. Tu as tout ça, même si tu es un peu aveugle, tu le comprends vite.

Dans ce contexte, qu'est-ce qui vous a le plus manqué par rapport à votre vie en France ?
C'est la famille, les amis, d'être loin de tout le monde. Tu vis tout seul, tu sacrifies ta vie sociale pendant un an. Même si tu rencontres des gens sur place qui sont super, ça n'égalera jamais ta famille ou tes proches. Donc je dirais que c'est ça, c'est con, mais les anniversaires, Noël tout seul, c'est un peu tout ça que tu sacrifies.

Malgré cela, de plus en plus de Français vont jouer à l'étranger, qu'est-ce qui selon vous les pousse à quitter le championnat de France pour aller jouer dans d'autres pays ?
Je vais parler pour moi, je ne sais pas ce que pensent les autres, mais j'ai vu qu'en France, tu es considéré comme "le jeune" jusqu'à super tard. Tu es le petit jeune du club jusqu'à tes 27-28 ans. Je ne voulais pas de ça, c'est quelque chose que j'ai revécu à Levallois. J'ai senti que, même quand j'étais bon, c'était dur de se défaire de ce statut de jeune Français, qui sera toujours derrière l'Américain. C'est rare qu'un club fasse 100% confiance à son Français, surtout quand il est jeune. C'est ce qui m'avait vraiment déplu, et c'est pour ça que je me suis dit qu'il fallait que j'aille à l'étranger. Sans être prétentieux, je suis plus fort que beaucoup d'Américains et je mérite d'être traité comme un joueur étranger est traité en France, donc je suis allé à l'étranger. Je ne dis pas qu'on me considère mal en France, mais à l'étranger, j'ai bien plus de valeur qu'en France.

« Mes droits ont été transférés à New York »

Par rapport à la France justement, est-ce que l'équipe de France est un objectif important de votre carrière ?
Non, pas vraiment. Ça en reste un car c'est une fierté de représenter son pays et si l'occasion se présente ça sera avec plaisir. Mais là, je pense qu'il y a eu pas mal de fois où j'aurais pu être pris pendant les fenêtres et je ne l'ai pas été, donc j'étais un peu déçu. Pour l'instant, je me concentre vraiment sur ma carrière en club et si ça doit arriver, ça arrivera.

Vous nous parliez plus tôt de la Summer League, est-ce que la NBA reste dans un coin de votre tête ?
Oui, bien sûr, c'est un peu l'objectif ultime. Là en février, mes droits ont été transférés à New York, donc maintenant je deale avec une autre franchise et je vois ce qu'il en est. Mais oui, si l'occasion se présente, j'essaie de mettre un maximum de chances de mon côté. Là je fais une grosse saison, donc j'espère gravir les échelons petit à petit et qu'à terme, l'opportunité se présentera.

Avez-vous déjà pu discuter avec la franchise ?
Mon agent oui, il est en contact régulier avec eux. Moi, ils sont venus me voir à quelques matchs en Turquie depuis qu'ils ont récupéré mes droits.

Vous n'avez pas encore eu d'informations sur la prochaine Summer League ou un contrat à venir ?
Non, pas encore.

« Pour l'instant, je suis bien à l'étranger. Mais si j'ai des bonnes opportunités en France, je ne suis pas fermé »

Savez-vous déjà si vous souhaitez continuer en Turquie l'année prochaine, au cas où la NBA n'est pas atteignable ?
Je ne sais pas du tout. Là j'avoue que je suis très focus sur la fin de saison, il reste un match (NDLR : Manisa, 14e, doit encore assurer le maintien ce dimanche) donc c'est là-dessus que je suis concentré. Après, je vais voir les options qui se présentent. J'aimerais bien monter encore d'un échelon, je pense que j'ai pas mal prouvé en BCL, j'ai été vraiment performant. Dans le championnat de Turquie aussi donc j'aimerais bien, si je n'ai pas l'occasion d'aller en NBA, gravir encore un échelon et aller, pourquoi pas en Euroleague ou en Eurocup.

Avez-vous déjà un club en tête de ce côté ?
Je ne peux pas encore en parler mais j'ai quelques contacts, ça se dessine.

Sur le moyen ou long terme, seriez-vous intéressé par un retour en France ?
Je sais pas du tout. Je ne ferme aucune porte parce que ce serait un peu stupide de penser comme ça. Pour l'instant, je suis bien à l'étranger. Mais si j'ai des bonnes opportunités en France, je ne suis pas fermé à quoi que ce soit.

Sur le plan personnel, qu'avez-vous pensé de votre saison en Turquie ?
Je suis content. J'ai déjà traversé une saison comme ça, c'est vraiment pas évident et assez éprouvant. Individuellement, je pense que c'est ma saison la plus aboutie depuis que je suis pro. Je joue dans le championnat turc, je suis dans le top 4 des meilleurs marqueurs (NDLR : 16,3 points par match). Après en BCL, c'est pareil, j'ai vraiment fait une grosse saison. J'ai fait en sorte d'être vraiment le plus régulier possible, donc je suis vraiment content sur le plan individuel. »

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