Andrew Albicy (1,78m, 30 ans) est désormais un fidèle de l’équipe de France et il a été nommé capitaine pour les deux matches de ces qualifications à l’Euro 2022, contre la Grande-Bretagne vendredi et l’Allemagne dimanche.
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Comment sentez-vous le groupe en tant que capitaine ?
On est content de se retrouver. On travaille, on se prépare pour le match. On a encore des ajustements à faire mais on est sur la bonne voie. On sait que ce match est très important pour la qualification. On va tout donner. Je suis assez confiant.
Que change le fait d’avoir des entraînements raccourcis ?
Il faut vite s’adapter à ce schéma-là, il faut être beaucoup plus précis, plus de concentration, moins d’erreurs. Il faut essayer d’avoir une alchimie assez rapidement. Ça se passe plutôt bien pour l’instant.
Comment concevez-vous ce rôle de capitaine ?
C’est un honneur. Je l’ai déjà été à une autre fenêtre, je crois, mais là c’est dès le début où je suis en position de capitaine. Je m’y attendais un petit peu car je suis le plus capé de l’équipe, j’ai plus d’expérience que la plupart dans les fenêtres et aussi en équipe de France. Mon but c’est de gagner les deux matches, d’amener l’équipe à la victoire. Sinon, je vais faire comme je l’ai toujours fait : essayer de donner mon meilleur.
Avez-vous pris conseil à ce sujet auprès de l’ancien capitaine, Boris Diaw ?
Non. Je pense que je dois toujours agir de la même façon. J’ai toujours été leader et j’ai été capitaine en équipe de France jeune. C’est beaucoup plus dans l’exemple sur le terrain que je montre mon côté capitaine. Je pense que je vais faire la même chose même si avec mon vécu je peux aussi plus parler. Je vais faire plus au feeling. C’est important de l’avoir avec les joueurs et avec le coach pour que l’on avance tous dans le même chemin. Je n’ai pas du tout parlé avec Boris de ce rôle là mais j’ai observé depuis toutes ces années ce qu’il faisait. Je vais l’utiliser pour moi avec l’équipe. J’essaye d’être l’un des meilleurs capitaines qu’il y a eu en équipe de France ! (Rires).
Que pensez-vous de l’équipe de Grande-Bretagne ?
C’est une équipe très agressive surtout sur les un-contre un, donc si on n’est pas en place défensivement, si on ne contient pas nos duels, on va souffrir. C’est vrai que la défense a toujours fait notre force, on a toujours fait la différence par rapport à ça et ça sera notre base solide. Et après en attaque, on a assez de talent pour faire ce qu’il faut, en tous les cas le minimum pour gagner les matches. C’est sûr que si on n’est pas en place défensivement, on peut avoir une soirée difficile. Ce n’est pas ce que l’on veut, on est vraiment assidu par rapport à ça. Je serai le premier à lancer la charge.
A ce propos, vous avez déjà eu deux matches marquants en équipe de France, l’un contre Ricky Rubio et l’autre contre Kemba Walker. Quelle est votre préférence sur ces deux matches où y en a-t-il un autre qui vous a marqué ?
Beaucoup de gens me parlent à propos de la Coupe du monde et de la défense que j’ai fait contre Kemba Walker mais je retiens plus le travail que j’ai fait contre Patty Mills, qui était pour moi le meilleur joueur de la Coupe du monde, qui était inarrêtable. Le boulot que j’ai fait sur lui m’a marqué. Quand j’étais en vis-à-vis sur lui, je l’ai beaucoup limité, il n’a pas marqué beaucoup de points. Je retiens plus ça que l’interception sur le premier ballon sur Kemba Walker.
« Ce n’est pas la NBA mais j’ai touché à l’Euroleague et j’espère y retourner l’année prochaine »
Vous êtes un habitué de ces fenêtres mais la saison dernière vous n’étiez pas disponible car vous étiez en Euroleague au Zenit Saint-Petersbourg. Mais n’est-ce pas aussi une frustration de ne pas être en Euroleague cette année ?
Oui. C’est toujours un objectif pour moi, j’ai toujours envie de jouer dans la meilleure compétition. Ce sont les aléas du COVID, de plein de choses, et je suis très heureux à Gran Canaria même si on est dans une situation un peu compliquée pour l’instant. Je suis très content de retrouver l’équipe de France. Ça m’a permis d’aller à la Coupe du monde et c’est toujours un plaisir quand je peux venir dans les fenêtres pour aider l’équipe à se qualifier.
Il y a dix ans, vous étiez vice-champion d’Europe avec l’équipe de France. A quels niveaux avez-vous changé depuis ?
(Rires) Je pense dans beaucoup d’éléments. Je suis beaucoup plus mature dans mon jeu, beaucoup plus juste. Ça s’acquiert au fil des années. J’espère que je suis quand même meilleur qu’il y a dix ans (rires). Je suis beaucoup moins fou-fou, je sais où amener la balle, faire les bons choix. C’est le rôle du meneur tout simplement.
De 2012 à 2017, vous n’avez pas été appelé en équipe de France. Aviez-vous vécu ça comme une injustice ?
Pas une injustice, un choix de coach tout simplement. Chacun a ses envies, ses choix de carrière et après il y a des choses que l’on ne peut pas contrôler. Je me suis toujours battu pour être en équipe de France. Ça a payé à un moment donné même si ça a pris du temps. Je suis très content d’être là et je prends plaisir, tout simplement.
Ce groupe France est très instable. Beaucoup de joueurs participent aux qualifications et à la Coupe du monde. Pourtant vous arrivez à vous retrouver autour de valeurs défensives. Comment vivez-vous ce mouvement permanent ?
C’est l’adaptation. C’est enrichissant aussi pour un groupe d’avoir toujours des nouveaux qui arrivent car ils amènent de l’énergie, de l’envie, de bien faire, de montrer ce qu’ils valent sur le terrain. Ça amène de la bonne énergie. A chaque fois que le groupe a un peu changé, on a toujours été motivé, assidu et concentré pour franchir ces étapes et ça a toujours bien fonctionné. C’est notre force aussi.
Etes-vous satisfait de votre début de saison avec Gran Canaria ?
Mes performances, je pense que ça va. Mais pour l’équipe c’est un peu compliqué, surtout en championnat (NDLR : l’équipe insulaire est 18e sur 19 avec 2 victoires et 9 défaites). On est dans le dur clairement. Et c’est vrai que cette semaine de coupure me fait beaucoup de bien pour m’aérer l’esprit et surtout pour après repartir correctement et changer toute cette dynamique négative qu’il y a à Gran Canaria. On a un bon effectif, un bon groupe et je trouve que ce n’est pas normal d’être dans la situation que l’on est.
Elle s’explique comment, cette situation ?
De mon point de vue, il faut s’adapter au jeu du coach et au coach de s’adapter aux joueurs… Je ne sais pas trop mais pour l’instant ça ne matche pas totalement. Un match ou deux mais pas totalement. Il y a des corrections à faire et on va régler ça à la rentrée quand tout le monde sera là. Je pense que cette coupure va faire beaucoup de bien à tout le monde pour mieux repartir… J’espère en tous les cas. Moi, je ferai les efforts pour que ça change.
Votre rêve était de jouer en NBA. Si ça ne l’est plus, qu’est-ce qui vous a manqué d’après vous ?
Ce n’est plus mon rêve car je suis conscient que c’est déjà passé. Ce qui m’a manqué c’est peut-être un peu plus d’exposition. Peut-être que je n’avais pas aussi les capacités, tout simplement. Je n’ai pas eu la chance de m’exprimer plus aux Etats-Unis dans des workouts pour me défier avec les autres. C’est comme ça, ma carrière me va très bien pour l’instant. Ce n’est pas la NBA mais j’ai touché à l’Euroleague et j’espère y retourner l’année prochaine. On verra.
On vous a vu avec différentes Kobe. Quelle est votre chaussure préférée ?
C’est la Kobe 4 parce que j’ai gagné le championnat d’Europe U20 avec. Ça a toujours été ma paire favorite, je me sens confortable. Il y a beaucoup de paires qui passent et aussi des équipementiers différents. On en saura plus bientôt (rires).
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Comment sentez-vous le groupe en tant que capitaine ?
On est content de se retrouver. On travaille, on se prépare pour le match. On a encore des ajustements à faire mais on est sur la bonne voie. On sait que ce match est très important pour la qualification. On va tout donner. Je suis assez confiant.
Que change le fait d’avoir des entraînements raccourcis ?
Il faut vite s’adapter à ce schéma-là, il faut être beaucoup plus précis, plus de concentration, moins d’erreurs. Il faut essayer d’avoir une alchimie assez rapidement. Ça se passe plutôt bien pour l’instant.
Comment concevez-vous ce rôle de capitaine ?
C’est un honneur. Je l’ai déjà été à une autre fenêtre, je crois, mais là c’est dès le début où je suis en position de capitaine. Je m’y attendais un petit peu car je suis le plus capé de l’équipe, j’ai plus d’expérience que la plupart dans les fenêtres et aussi en équipe de France. Mon but c’est de gagner les deux matches, d’amener l’équipe à la victoire. Sinon, je vais faire comme je l’ai toujours fait : essayer de donner mon meilleur.
Avez-vous pris conseil à ce sujet auprès de l’ancien capitaine, Boris Diaw ?
Non. Je pense que je dois toujours agir de la même façon. J’ai toujours été leader et j’ai été capitaine en équipe de France jeune. C’est beaucoup plus dans l’exemple sur le terrain que je montre mon côté capitaine. Je pense que je vais faire la même chose même si avec mon vécu je peux aussi plus parler. Je vais faire plus au feeling. C’est important de l’avoir avec les joueurs et avec le coach pour que l’on avance tous dans le même chemin. Je n’ai pas du tout parlé avec Boris de ce rôle là mais j’ai observé depuis toutes ces années ce qu’il faisait. Je vais
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Photo d’ouverture: Julien Bacot (FFBB)