À peine âgé de 18 ans, Théo Maledon, le prodige de LDLC Asvel, fait son petit bonhomme de chemin avec l’équipe de France. Partenaire d’entraînement, ses premières prestations semblent le placer en position de gagner sa place dans la sélection finale.
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Timidité ou simple réserve ? Toujours est-il que Théo Maledon, tout juste 18 ans et partenaire d’entraînement de l’équipe de France, auteur d’un match remarquable à 14 points, 2 rebonds et 3 interceptions face à la Tunisie (94-56), se montre à l’heure actuelle plus à l’aise et détendu balle en main sur le parquet que face à une forêt de micros. Logique pour un « gamin » qui, malgré sa retenue, n’en affiche pas moins sa résolution et sa maturité.
Vous allez jouer devant votre public, peut-être même pour gagner votre place dans le groupe final, cela a-t-il quelque chose de particulier, pour vous ?
L’Astroballe, c’est la salle où je joue toute l’année, donc ça fait plaisir de s’y retrouver. Mais je ne fais pas attention au contexte, je suis concentré sur les matchs à venir, sur ce que j’ai à faire, comment aider l’équipe à bien jouer.
Le premier match (NDLR : ce jeudi soir) va opposer l’équipe de France à celle du Monténégro, coachée par Zvezdan Mitrovic, qui est aussi le coach de LDLC Asvel. C’est important pour vous ? Vous y voyez une symbolique ?
Ça va être cool, mais je n’y attache pas une importance particulière, tous les matchs sont importants.
Mais, pour une fois, il râlera sur vos adversaires et non sur vous ?
(rires) Oui, ça sera différent.
Ressentez-vous plus de pression depuis la blessure de Thomas Heurtel ?
Non, pas vraiment. Je ne fais pas attention à ce qui se passe autour de moi. Thomas était le meneur titulaire, mais son forfait ne va pas changer mon attitude. Il faut juste que je montre ce que je peux faire, ce que je peux apporter à l’équipe.
Même si vous n’avez au départ « que » le statut de partenaire d’entraînement, on a le sentiment que vous pourriez décrocher une place dans la sélection finale. Est-ce que vous le ressentez ainsi ?
Je pense pouvoir viser une place dans la sélection comme les autres mais, au final, cela reste la décision du coach, ce n’est pas moi qui décide.
Quel est l’état d’esprit du groupe, actuellement ?
Nous cherchons tous à monter en puissance au fil du temps. Les trois matchs à venir seront un bon test, ils nous permettront de jauger notre progression, notre capacité à appliquer ce que le coach demande.
Vous côtoyez toute la journée les meilleurs joueurs français. Qu’est-ce qu’on apprend à leur contact, lors des entraînements et des matchs ?
En premier lieu, l’intensité. Les déplacements sont plus contestés, il faut faire plus de travail pour se démarquer, les écrans sont plus durs, tout est vraiment plus précis. Ensuite, il y a la dimension athlétique : quand on fait face à un Rudy Gobert ou à un Frank Ntilikina, c’est quelque chose !
Lors du match face à la Tunisie, à un moment, un joueur tunisien vous a vigoureusement poussé dans le dos, sans que cela semble vous perturber. Que pensiez-vous à ce moment-là ?
Je ne peux pas vous dire, je ne m’en souviens pas ! (rires)
Photos : FFBB
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Timidité ou simple réserve ? Toujours est-il que Théo Maledon, tout juste 18 ans et partenaire d’entraînement de l’équipe de France, auteur d’un match remarquable à 14 points, 2 rebonds et 3 interceptions face à la Tunisie (94-56), se montre à l’heure actuelle plus à l’aise et détendu balle en main sur le parquet que face à une forêt de micros. Logique pour un « gamin » qui, malgré sa retenue, n’en affiche pas moins sa résolution et sa maturité.
Vous allez jouer devant votre public, peut-être même pour gagner votre place dans le groupe final, cela a-t-il quelque chose de particulier, pour vous ?
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