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Interview Vincent Poirier : « J’ai encore beaucoup de choses à prouver »

Depuis que Pablo Prigioni a cédé sa place à Pedro Martinez  sur le banc de Vitoria, Vincent Poirier ne fait que progresser. Vendredi soir, il a même réalisé -de loin- le meilleur match de sa jeune carrière avec 35 d’évaluation dans la victoire de Vitoria face à l’Anadolu Efes ! Quelle est la recette

Depuis que Pablo Prigioni a cédé sa place à Pedro Martinez  sur le banc de Vitoria, Vincent Poirier ne fait que progresser. Vendredi soir, il a même réalisé -de loin- le meilleur match de sa jeune carrière avec 35 d’évaluation dans la victoire de Vitoria face à l’Anadolu Efes ! Quelle est la recette de cette progression impressionnante ?[arm_restrict_content plan= »registered, » type= »show »]

Comment avez-vous vécu votre match (16 points, 12 rebonds, 3 passes et 35 d’évaluation) face à l’Anadolu Efes ?

Plutôt bien ! J’ai mis mes trois premiers paniers, ça m’a mis en confiance. Je me sentais bien pendant le match et j’ai vu que je pouvais dominer. A partir de là, je ne me suis pas pris la tête. J’ai fait ce que je sais faire et ça m’a plutôt bien réussi !

Est-ce que le changement de coach a joué un rôle dans votre progression ou est-ce parce que vous avez vraiment pris vos marques dans l’équipe ?

Le changement de coach a permis de remettre les compteurs à zéro par rapport au début de saison avec Pablo Prigioni. Pedro Martinez m’a montré qu’il me fait confiance, que ce n’est pas parce que je fais une erreur que je vais tout de suite sortir. J’essaye de lui rendre ça. Je suis bien dans le système qu’on a et il y a une bonne alchimie dans l’équipe. On a tout pour réussir. Pedro est différent de Pablo, mais il sait aussi ce qu’il veut, il a su mettre de l’ordre dans l’équipe et ça nous réussit.

Quelle est la différence entre Pablo Prigioni et Pedro Martinez ?

Pedro a amené de la défense et de la discipline dans notre jeu. Avec Pablo, c’était plus de la prise de décision personnelle sur chaque situation. Notre équipe a besoin d’ordre, d’être disciplinée et d’être dans un cadre avec des choses précises à faire.

Comment vous sentez-vous après plusieurs mois passés à Vitoria ?

Je suis franchement très bien. Il y a tout pour ne penser qu’au basket. Le club a de très bonnes infrastructures et met en place un bon suivi. Si on a besoin de quoi que ce soit, on a juste à demander et on l’a. On a juste à venir à l’entraînement, jouer au basket, travailler et se faire plaisir. Je suis bien ici, j’ai pris mes petites habitudes je suis concentré dans mon truc. J’ai aussi pris le rythme de la saison parce qu’on est tout le temps en déplacement. Je m’y suis fait.

Le fait d’avoir aussi Rodrigue Beaubois qui a un gros palmarès et qui est français ça vous aide ?

Surtout pour la langue, il a plus d’expérience et il a souvent joué à l’étranger. Ça fait plaisir d’avoir un Français quand tu ne comprends pas les choses pour avoir des explications, c’est cool. Tu es plus à l’aise, c’est que du bonus.

Qu’est-ce que ça fait de pouvoir affronter chaque semaine les meilleurs joueurs d’Europe ?

Ça permet de se tester. Jouer contre des joueurs de Pro A ça m’a permis de me former et maintenant que toutes les semaines je joue contre les meilleurs d’Europe et que je vois que je ne suis pas ridicule, au contraire, que je me débrouille pas mal ça veut dire que je peux aussi faire partie de ses joueurs. C’est gratifiant, mais le chemin est encore long. Ce n’est que ma première année en Euroleague, j’ai encore beaucoup de choses à prouver.

Sentez-vous que votre statut est en train d’évoluer et que vous devenez un joueur reconnu en Europe ?

Pas forcément que mon statut change parce que je ne suis pas celui qui joue 35 minutes par match et qui est titulaire indiscutable. Je suis encore jeune, je sais qu’il y a des matchs où je peux encore passer à travers et partager le poste 5 avec Johannes Voigtmann ça nous aide tous les deux. Aux entrainements on se met sur la gueule et ça nous permet de progresser pour les matchs. Les jours où moi je suis un peu moins bien, lui il est bien donc ça permet de compenser. On se compense l’un et l’autre. Hier il n’était pas trop bien, mais j’ai su répondre. Il y a des matchs où je suis inexistant et c’est lui qui fait le job. Ça permet de garder un équilibre dans l’équipe. Tant qu’on gagne c’est bon !

Suivez-vous toujours la Pro A ?

Oui je suis, mais je suis surtout Levallois. Je suis assez souvent en contact avec Sacha (Giffa) et Fred (Fauthoux), je parle aussi avec Cyrille (Eliezer-Vanerot). Je suis surtout concentré sur leur saison, mais je vois aussi les autres résultats via Basket Europe et BeBasket.

Un mot sur votre pote Louis Labeyrie qui est en train d’exploser également de son côté ?

Pour moi, il pourrait déjà jouer en Euroleague ! Il montre juste qu’il franchit encore un cap et qu’il n’a plus rien à faite en Pro A.

Parlons un peu de l’Equipe de France. Comment avez-vous vécu votre première campagne à l’Eurobasket ?

C’était ma première expérience avec l’équipe A, je n’ai pas beaucoup joué mais j’ai essayé de prendre le maximum. Le maximum d’infos, le maximum de choses qui pourraient m’aider pour ma saison avec Baskonia. Je me suis entraîné avec des joueurs NBA et des top joueurs d’Euroleague donc j’ai pris le maximum que j’ai pu. Je savais que je n’allais pas beaucoup ou pas du tout jouer dans les matchs importants.

Vous espérez pouvoir retrouver la sélection le plus rapidement possible je suppose ?

Oui ! Actuellement c’est un peu compliqué avec les fenêtres internationales et les conflits entre la FIBA et l’Euroleague, mais j’aimerais retrouver l’Equipe de France et y avoir un rôle plus important.

Il y aurait une possibilité pour février ?

Je ne pense pas… Ça va être comme en novembre. Je pense qu’il y a très peu de chance que ça change et donc que je sois là.

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Comment avez-vous vécu votre match (16 points, 12 rebonds, 3 passes et 35 d’évaluation) face à l’Anadolu Efes ?

Plutôt bien ! J’ai mis mes trois premiers paniers, ça m’a mis en confiance. Je me sentais bien pendant le match et j’ai vu que je pouvais dominer. A partir de là, je ne me suis pas pris la tête. J’ai fait ce que je sais faire et ça m’a plutôt bien réussi !

Est-ce que le changement de coach a joué un rôle dans votre progression ou c’est parce que tu as vraiment pris tes marques dans l’équipe ?

Le changement de coach a permis de remettre les compteurs à zéro par rapport au début de saison avec Pablo Prigioni. Pedro Martinez m’a montré qu’il me fait confiance, que ce n’est pas parce que je fais une erreur que je vais tout de suite sortir. J’essaye de lui rendre ça. Je suis bien dans le système qu’on a et il y a une bonne alchimie dans l’équipe. On a tout pour réussir. Pedro est différent de Pablo, mais il sait aussi ce qu’il veut, qui a su mettre de l’ordre dans l’équipe et ça nous réussit.[/arm_restrict_content] [arm_restrict_content plan= »unregistered, » type= »show »][arm_setup id= »2″ hide_title= »true »][/arm_restrict_content]

Photo : Euroleague

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