Jean-Denys Choulet retrouvait son ancien club de Gravelines, hier soir, et la Chorale de Roanne a été atomisée (90-61) alors qu’il s’agissait d’un match-qui compte double pour le maintien.
« Il n’y a rien eu de bien intéressant ce soir », a lâché le coach de la Chorale en conférence de presse. « Les joueurs étaient prévenus mais ça ne suffit pas. Il y a des réalités. Pour ceux qui pensent que j’ouvre le parapluie en disant que ça va être compliqué. Qu’est ce j’en ai à faire d’ouvrir le parapluie, à mon âge ! On est là pour essayer de sauver le club de la relégation en Pro B. On a fait un bon dernier match contre Chalon, on a fait un mauvais match ce soir car aussi Gravelines a été bon. Ils ont été très adroits, aussi parce qu’au début sur les picks certains ne comprennent pas ce qu’il faut faire. On a beau leur expliquer cinquante fois, apparemment ça ne rentre pas bien dans la tête. Ca rentrera d’une façon ou d’une autre mais ça va rentrer.
On n’a pas de stars dans l’équipe. On a deux joueurs qui peuvent faire un peu la différence, Marcquise (Reed) et Ian (Miller) et puis Brice (Johnson) qui est capable ce soir d’apporter un peu de scoring. Je suis content pour lui car il vient d’arriver et ce n’est pas facile pour lui. Mais on ne peut pas jouer avec deux joueurs gros marqueurs, il faut que tout le monde soit impliqué et pour ça il faut jouer plus collectivement qu’on l’a fait ce soir. Les étiquettes sont parfois gluantes et collantes, on dit que je ne suis pas un coach défensif, mais offensif et quand on voit ce que l’on produit ce soir, il ne suffit pas d’être un coach offensif pour y arriver. Ce soir, Gravelines était beaucoup plus prêt dans l’attaque du match. Nous, on était peut-être content d’avoir gagné un match contre Chalon la semaine dernière mais ça ne suffit pas. Certains ne sont pas contents d’avoir si peu de temps de jeu mais si ça continue, ils en auront encore moins. Je veux bien être gentil mais je ne suis pas l’Abbé Pierre.
On a vu que l’apport de Johnson est intéressant même s’il doit encore apporter plus. C’est un 4, 4 et demi et les joueurs qui sont en 5, Joe (Burton), Olivier (Cortale), il va falloir me donner autre chose que ça (…) On a un joueur comme Ian Miller, qui n’est pas un pur meneur, qui s’épuise un peu à la mène et qui dans l’organisation n’est pas toujours lucide et c’est compliqué. »
Photo: FIBA