Ce soir, Mondeville reçoit Basket Landes et Ouest France en profite pour interviewer Céline Dumerc qui effectue une saison remarquable dans son Sud-Ouest natale puisque avec ses 14,7 points, 6,5 passes et 4,3 rebonds, elle est troisième à l’évaluation du championnat. Pourtant, l’internationale n’est pas parfaitement satisfaite de ses productions :
« Je joue de manière plutôt juste. Mais il y a des choses que je fais moins bien. Quand on est efficace en attaque, on l’est beaucoup moins en défense. J’ai toujours dit et pensé que c’était difficile d’être performant des deux côtés du terrain. Auparavant, j’étais focalisée sur la défense. Là, je suis plus présente offensivement et je me rends compte que j’y laisse des plumes de l’autre côté. Ça ne se voit pas sur les statistiques mais ça ne me plaît pas. »
Le quotidien de l’Ouest lui demande également son sentiment sur Lisa Berkani (1,76m, 19 ans), une ancienne équipière à Bourges qui porte aujourd’hui le maillot de Mondeville après un passage à Montpellier, et Marine Johannès (1,77m, 22 ans), qui a fait le chemin inverse. Céline Dumerc répond comme à son habitude sans langue de bois.
« Elles ont un jeu flashy qui attire l’oeil, c’est certain. Mais moi, je ne suis pas une grande fervente de ce style un peu fou. J’ai tendance à être plus posée, limite un peu ennuyeuse. C’est plaisant de voir des joueuses qui créent des choses improbables, inattendues. Mais ce que j’aime, c’est l’efficacité. Après, on ne peut pas demander de la création sans avoir un minimum de déchet. Il faut laisser le temps à ces joueuses-là de s’exprimer, de faire les bons choix plus souvent. Le risque, c’est qu’elles se reposent sur leurs acquis. Les connaissant, je ne suis pas trop inquiète. Elles aiment tellement le basket…Elles vont continuer à aller à la salle, à avancer. »