Le Franco-Américain Terry Tarpey (1,95m, 24 ans) n’est pas le genre à brandir le poing après un panier, à haranguer la foule et son français hésitant lui interdit d’être un porte-parole du MSB. Seulement, l’ancien étudiant au college William & Mary est le joueur que vous adorez avoir dans votre équipe. Il est toujours sur le terrain en bleu de chauffe, donne le maximum en défense et apporte dans chaque catégorie statistique (6,8 points, 4, 8 rebonds, 2,0 passes, 1,3 interception). Il est apprécié au club comme basketteur et humainement.
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Les Manceaux ont craint le pire quand il a été évacué du terrain palois la semaine dernière, c’est-à-dire une rupture des ligaments du genou synonyme de six mois d’arrêt. Minimum. Au lieu de ça, le verdict médical a révélé une « simple » lésion musculaire et une grosse contusion osseuse. Son absence sera tout de même égale à la fin de la saison régulière et probablement davantage. On pourrait ne pas le revoir en Jeep Elite de la saison.
Le Mans va-t-il pour autant chercher à lui trouver un remplaçant sachant que le club a son quota d’Américains et ne peut donc recourir qu’à un Français, un Bosman ou un Cotonou? Il faut aussi se rappeler que le pivot Will Yeguete est pour l’instant sur la touche en raison d’une aponévrose et que le club a fait appel à Yanis Morin pour prendre le relais.
« Pour le moment, c’est une vrai réflexion », confie le coach Eric Bartecheky. « On en a parlé avec le staff, les dirigeants. On s’est dit que l’on allait déjà attendre ce match-là pour savoir ce que cela donne avec DJ (Stephens) qui a dû jouer un peu en 3 et surtout en 4. Il va falloir que l’on réfléchisse bien par rapport à ça, il faut peser le pour et le contre. Après cette prestation-là, on a envie de dire « non, on peut rester comme ça et attendre le retour de Will (Yeguete). Il faut laisser la soirée, demain, prendre du recul. Si c’est pour prendre quelqu’un sur le marché sachant que l’on a accès seulement à des joueurs européens -il n’y a pas de joueurs français sur le marché pour remplacer Terry et on ne peut pas prendre un Américain- quelqu’un qui n’est pas en mesure de remplacer ce que Terry faisait ou apporter quelque chose, ça ne sert à rien. Autant faire confiance au groupe comme il est là. On va réfléchir et je dirai qu’il n’y a pas d’urgence. »
De fait, hier soir face à Dijon, l’association entre le meneur titulaire Justin Cobbs et son backup Antoine Eito a parfaitement fonctionné. Eito a bénéficié du deuxième meilleur temps de jeu de sa saison (28’) et obtenu sa deuxième évaluation (18).
« Ça peut aussi être une option. Bien sûr il y a quelques équipes, pas nombreuses, Strasbourg, Monaco, l’Asvel, qui ont des postes 3 de grande taille comme (David) Lighty et (Charles) Kahudi qui posent vraiment problème mais pour ce qui est de l’ensemble des autres équipes on n’est pas dominé plus que ça par le profil des joueurs extérieurs sur les post up. Ça peut donc être une option à prendre. Antoine met beaucoup d’agressivité défensivement et en plus Justin a suivi. On a aussi un meilleur contrôle du ballon avec deux arrières. C’est une bonne configuration d’avoir parfois une ligne avec des plus petits. »
On sera vite fixé sur la stratégie privilégiée par le MSB.
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Les Manceaux ont craint le pire quand il a été évacué du terrain palois la semaine dernière, c’est-à-dire une rupture des ligaments du genou synonyme de six mois d’arrêt. Minimum. Au lieu de ça, le verdict médical a révélé une « simple » lésion musculaire et une grosse contusion osseuse. Son absence sera tout de même égale à la fin de la saison régulière et probablement davantage. On pourrait ne pas le revoir en Jeep Elite de la saison.
Le Mans va-t-il pour autant chercher à lui trouver un remplaçant sachant que le club a son quota d’Américains et ne peut donc recourir qu’à un Français, un Bosman ou un Cotonou?
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Photo: Terry Tarpey avec ses parents
