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Les Bleues vont devoir partir à l’assaut de la Chinoise Han Xu (2,05 m), point culminant du basket mondial

En quart-de-finale de la Coupe du Monde -jeudi à 10h-, l’équipe de France va devoir affronter une véritable muraille de Chine.

En quart-de-finale de la Coupe du Monde -jeudi à 10h-, l’équipe de France va devoir affronter une véritable muraille de Chine.

Cela fait 28 ans que la Chine n’a pas remporté de médaille à la Coupe du monde. Elle avait obtenu l’argent en 1994. Avec les géantes Han Xu (2,05 m) et Li Yueru (2,00 m), ainsi que des shooteuses talentueuses et des meneuses rapides, l’équipe chinoise est à même de prendre place sur le podium de Sydney.

Dans le groupe A, à l’exception des Etats-Unis, les Chinoises ont tout brûlé sur leur passage démontrant qu’elles ont encore progressé depuis leur sixième place à la Coupe du monde 2018 et la cinquième aux Jeux olympiques de Tokyo. Et même contre l’ogre américain, elles ont fait preuve de résistance (63-77).

« Tout au long du match, notre équipe n’a mal joué que dans les premières minutes et les trois dernières minutes du deuxième quart-temps, et le reste du temps a été bon. Je suis fier de la performance des joueuses », s’est félicité le coach Zheng Wei.

L’entraîneure américaine Cheryl Reeve a constaté beaucoup d’améliorations dans l’équipe chinoise et a plaisanté en disant qu’elle ne voulait pas qu’elle progresse de trop.

« Nous avons tout le respect du monde pour la Chine, nous l’avons vu grandir… c’est un grand moment pour l’équipe nationale féminine. C’est une très très bonne équipe. »

Cette équipe est très suivie en Chine et, hors les Opals d’Australie, bien sûr, c’est elle qui a attiré le plus de fans à Sydney. Les joueuses ont apprécié ce soutien, signant des autographes et posant pour des selfies après les matchs.

« J’aime que nos fans viennent nous voir », a déclaré Han Xu, qui affiche une moyenne de 11,8 points et 8,2 rebonds dans le tournoi.

Ha Xu, qui comme ses équipières évolue dans le championnat national, est la plus connue des joueuses chinoises car cet été, elle a porté le même maillot que Marine Johannès en WNBA, celui du New York Liberty. Pour sa deuxième année dans la ligue, elle a fait statistiquement un bond, passant de 3,0 points et 0,8 rebond en 2019 à 8,5 points et 3,6 rebonds cet été. Son équipière Stefanie Dolson l’a complimentée.

« Je pense qu’elle a appris à faire autre chose que marquer. Pour Han, c’est vraiment génial. En Chine, elle est la joueuse numéro un, comme il se doit. Mais je pense qu’ici en WNBA, il est important de savoir comment jouer avec les gens. Han a vraiment très bien appris à faire ça, et elle a très bien joué ce rôle. Elle savait qu’elle allait être au centre des préoccupations à chaque fois qu’elle serait sur le terrain. Elle est la plus grande joueuse du monde, et je pense qu’elle a très bien géré cette pression et ce physique pour sa jeunesse. Le fait qu’elle ait l’âge qu’elle a, il n’y a que de la croissance devant elle. »

Les intérieures françaises peuvent s’attendre à souffrir.

Photo : FIBA

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