Alors que Le Berry lui demandait si elle était inquiète du début de saison de son équipe, l’internationale de Bourges Sarah Michel avait répondu avant le match à Lyon :
« Non. Après, je sais qu’à Bourges, les gens n’ont pas l’habitude de voir leur équipe perdre et que c’est compliqué pour eux depuis le début de la saison. Mais je ne pense pas qu’il faille être inquiet. Mercredi, c’est sûr que la manière n’y était pas, et c’est ça le plus embêtant. Mais la saison est longue et on sait que c’est à la fin qu’il faudra être prêtes. »
Jusque là, les Tango de Bourges avaient essuyé un revers inattendu face à Roche Vendée et ramassé deux lourdes valises en Euroleague, à Venise (73-63 mais 44-23 à la mi-temps) et face à Prague (64-93).
L’ASVEL -toujours privée de Alysha Clark et Lidija Turcinovic- représentait un sacré test et il a été passé avec demi-succès car si les Berruyères ont concédé une défaite (68-64), elles ont fait bonne impression. Les filles d’Olivier Lafargue ont mené l’essentiel de la deuxième mi-temps ne se faisant rejoindre qu’à 44 secondes du buzzer. Ce sont deux anciennes Tango qui ont fait la différence, Marine Johannès puis Ingrid Tanqueray avant que Julie Allemand (12 points, 5 passes, 17 d’évaluation) scelle le sort du match suite à une anti-sportive de la meneuse suédoise Elin Eldebrink, qui avait offert jusque là 15 points, 4 rebonds et 2 passes à son équipe.
Ceci dit, les Berruyères ont désormais un urgent besoin de victoires dans les deux compétitions. Premier objectif, mercredi : Riga en Euroleague, qui est également à sec après deux journées. Puis ce sera la réception de Villeneuve d’Ascq au Prado.
Photo: Sarah Michel (FIBA)
