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Cédric Heitz présente les recrues de Châlons-Reims

Joint par BasketEurope pour réagir à l’annonce de la signature de Yannis Morin en NBA, Cédric Heitz (43 ans), le nouveau coach de Châlons-Reims, n’a pas souhaité s’exprimer sur ce sujet. Il a en revanche accepté de présenter ses cinq autres premières recrues estivales, et a confirmé vouloir donner d

Joint par BasketEurope pour réagir à l’annonce de la signature de Yannis Morin en NBA, Cédric Heitz (43 ans), le nouveau coach de Châlons-Reims, n’a pas souhaité s’exprimer sur ce sujet. Il a en revanche accepté de présenter ses cinq autres premières recrues estivales, et a confirmé vouloir donner des minutes aux jeunes.

Martin Hermannsson :

« Je pense que je suis le mieux placé en France pour évaluer le potentiel de Martin Hermannsson et j’ai clairement évalué qu’il pouvait jouer en Pro A, même si le doute subsiste toujours. On ne peut pas dire d’une manière définitive et absolue que tel ou tel joueur provenant de Pro B va automatiquement avoir un rendement important en Pro A. Il y a toujours une part de doute, mais elle est limitée parce que ce dont je suis sûr en ce qui concerne Martin Hermannsson[arm_restrict_content plan= »registered, » type= »show »]c’est sa capacité à franchir des étapes, à s’adapter et à hausser son niveau de jeu. Ca j’en suis persuadé à 100%. Je connais sont talent, je connais ses qualités qu’elles soient humaines ou techniques, et tout ça contre-balance le petit doute qu’on peut avoir sur sa capacité à évoluer en Pro A. J’aimerais faire une parenthèse tant qu’on y est. Cette histoire de joueur de Pro B, à mon sens, ne veut plus dire grand chose. Le Portel l’a montré de manière éclatante avec son effectif dit « de Pro B ». Ce n’était pas le cas, ils avaient de bons joueurs de Pro A et ils les avaient déjà en Pro B. Ca veut dire que maintenant le lien entre la Pro A et la Pro B est très, très proche. On le voit avec DaShaun Wood qui descend en Pro B ou avec Max Zianveni que j’avais récupéré en Pro A à 5 points de moyenne et qui en Pro B était à 20 d’évaluation. Il y a un pont qui est clairement défini. On le voit avec (Bastien) Pinault qui monte en Pro A, avec (Haukur) Palsson, (Dinma) Odiakosa et tout ces joueurs là qui font la navette en la Pro A et la Pro B. Dire « c’est un joueur de Pro B » ne veut rien dire. L’étiquette Pro B, à mon avis ne veut pas dire grand chose. »

Willie Deane :

« Ce que je remarque avec Willie Deane, c’est que tout les gens qui ne le connaissent pas disent que c’est un mauvais choix, et tout les gens qui le connaissent me félicitent de l’avoir recruté. C’est quelque chose qui me rassure, même si je n’en ai pas besoin. Mais je suis quand même un peu dans le doute pour me remettre en question et pour rester humble face à la réalité du terrain. C’est vrai que Willie Deane a maintenant un certain âge, mais on peut voir le verra à moitié vide ou à moitié plein. Soit on peut dire qu’il est âgé, soit on peut dire qu’il est expérimenté. Ce que je retiens c’est qu’humainement c’est un mec en or. En terme de basket, c’est un joueur qui est très, très fort avec un gros QI basket et des vraies qualités dans le drive et au tir. C’est quelqu’un qui est aussi capable de jouer sur deux postes. C’est quelqu’un qui défensivement fait le job et qui est même pas trop mal sur des retours de passes en interception. Et c’est quelqu’un qui a une vraie volonté de gagner avec à son palmarès cinq titres nationaux, tout simplement. Réussir à faire venir un joueur qui a gagné cinq titres et qui a joué la BCL l’année dernière dans une équipe qui a fini 16e de Pro A, je trouve que c’est un recrutement intéressant. »

Gédéon Pitard :

« Je pense qu’en terme de recrutement, c’est quelque chose qui est vraiment intéressant. C’est sûr que ses détracteurs vont expliquer que Pitard ne marque pas de point, mais je ne suis pas d’accord, j’aimerais que ça change. J’aimerais vraiment que les joueurs s’épanouissent, pas que dans un carcan. Certes, qu’ils fassent ce qu’ils sont sensés faire le mieux, mais qu’il puissent aussi s’exprimer dans d’autres domaines. C’est ce que j’ai dit à Gédéon. Je lui ai dit : « Je pense que tu peux apporter en attaque, tu l’as prouvé à plusieurs reprises. » A Chalon-sur-Saône c’était difficile parce que les menaces venaient de partout et il est difficile de ne partager qu’une seule balle entre beaucoup de scoreurs dans une équipe. Je l’attends bien entendu sur ses qualités défensives et pour l’avoir scouté à plusieurs reprises, je suis vraiment impressionné par sa défense qui fait sa réputation. Mais ce n’est pas avec la réputation qu’on gagne les matchs. Mais j’ai quand même remarqué que la qualité était très grande et qu’il n’était pas étranger du tout aux résultats de Chalon sur Saône l’année dernière. Ce que j’attends maintenant, c’est qu’il ne se repose pas sur sa réputation mais qu’il prouve qu’il est capable de reproduire cela une saison de plus avec Châlons-Reims. »

LaMonte Ulmer :

« C’est quelqu’un qui a eu un parcours de besogneux, que ce soit au Luxembourg, en Roumanie ou en Finlande, mais qui, en Allemagne, a su trouver une certaine vitesse de croisière. Et il a surtout répété année après année les mêmes performances. Ca fait plusieurs années que je le scoute et que je rêve de l’avoir dans mon effectif. Pour des raisons financières à Charleville-Mézières, ça n’a jamais été possible. Cette année, c’est possible et c’était le premier étranger que j’ai signé. »

Ed Daniel :

« Lui c’est un choix un peu stratégique qu’on fait, il est undersized. Mais après avoir scouté une bonne douzaine de postes 5 avec une belle envergure offensive, j’étais toujours un peu déçu de leur technique en pick and roll ou de leurs qualités purement offensives ou qui étaient un peu laxistes défensivement. Là j’ai opté pour quelqu’un qui sortait de l’université en double-double. C’est assez rare pour le notifier. C’est le genre de joueur qui est inaccessible après avoir fait un tel cursus. C’est quelqu’un qui, un peu à l’image de John Linehan à son poste, a toujours été petit et qui malgré tout a toujours su tirer son épingle du jeu en étant très bon rebondeur, bon défenseur, mobile dans les pick and roll, et très dur dans le jeu dos au panier. C’est un très bon compromis. Il y a quand même un doute, c’est que sa saison s’est terminée en décembre l’année dernière et donc il y a ces six mois d’arrêt qui nécessiteront une remise en jambes. Mais s’il avait fait une saison complètement, il aurait été totalement inaccessible pour Châlons-Reims. »

Alexandre Karolak, et les autres jeunes :

« Alexandre Karolak a été la première pierre de l’édifice donc c’est quelque chose qui symboliquement est fort. On veut montrer qu’il y a une continuité entre la formation et l’équipe 1. Et que ce soit lui ou (Louis) Cassier, ou même (Jules) Rambaut, ces joueurs auront un vrai rôle à l’entraînement, voire plus peut-être. Ca va tout à fait dans le sens de la formation qu’on veut mettre en avant. Il est clair que les qualités de tir de Karolak me seront certainement précieuses à un moment ou un autre dans la saison. Maintenant, je ne le connais pas, je ne l’ai pas pratiqué. Il me faudra un certain temps pour l’évaluer de mon propre chef et décider si oui ou non je pourrais lui accorder le même temps de jeu qu’il a pu obtenir par le passé. C’est un apprentissage normal entre un coach et un joueur qui ne se connaissent pas. Ca a été le cas avec Alexis Auburtin la saison passée. C’était un backup en NM1 qu’on a pris en Pro B et qui m’a montré entraînement après entraînement qu’il était capable de gagner son temps de jeu, et je lui ai donné le temps de jeu qu’il avait clairement gagné au fil de sa progression et je serai dans la même optique avec Karolak, tout comme avec n’importe quel joueur. Rien n’est écrit à l’avance. Il faudra prouver entraînement après entraînement et match après match que l’on peut être sur le terrain. »[armelse][arm_setup id= »2″ hide_title= »true »][/arm_restrict_content]

Photo : David Henrot

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