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SFR Sport 2 va battre tous les records de diffusion de matches français et européens

Comme aimait à le répéter l’ancien président de Pau-Orthez Pierre Seillant, c’est à la fin de la foire que l’on compte les bouses. Donc c’est à l’issue de la saison que l’on connaîtra le nombre exact de matches de basket diffusés en France. Pourtant, en consultant les listings anciens et récents, on

Comme aimait à le répéter l’ancien président de Pau-Orthez Pierre Seillant, c’est à la fin de la foire que l’on compte les bouses. Donc c’est à l’issue de la saison que l’on connaîtra le nombre exact de matches de basket diffusés en France. Pourtant, en consultant les listings anciens et récents, on peut d’ores et déjà affirmé que jamais une chaîne n’a eu pareille perspective de programmer comme SFR Sport 2 autant de matches que pour cette saison 2017-18.

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En définitive, avec l’EuroBasket et la Basketball Champions League sur Canal+ Sport -sans parler de la NBA et de la WNBA sur beIN SPORTS, qui concernent globalement un autre type de téléspectateurs-, ce sont toutes les compétitions majeures françaises et européennes qui seront visibles à la télévision. Un paradoxe quand le sentiment général du côté des fans est que le basket n’est pas médiatiquement traité sur le territoire en concordance avec son attrait.

Ainsi, SFR Sport 2 va poursuivre la diffusion de trois matches de Pro A chaque semaine (samedi et dimanche à 18h30, et lundi à 20h30) et dans le désordre calendaire et hiérarchique : le All-Star Game, la Leaders Cup, les finales de Pro B, la Ligue Féminine (vendredi, le Match des Champions entre Bourges et Villeneuve d’Ascq en marquera l’ouverture), les finales de Coupe de France et possiblement d’autres rencontres en amont, les matches de préparation des équipes de France, plus la NCAA, d’éventuels matches de FIBA Cup –seul Le Portel est inscrit cette saison et doit passer par les éliminatoires-, l’Appart City Cup (c’est déjà fait) et l’émission Buzzer tous les mardis.

L’Euroleague et l’Eurocup pour quatre ans

Et ça, en quelque sorte, c’était avant. Car pour muscler son offre, SFR Sport 2 a acquis pour quatre ans les droits de l’Euroleague, qui étaient jusque-là sur BeIN SPORTS et de l’Eurocup, diffusée partiellement il y a deux ans sur L’Equipe 21 et qui retrouve de l’attrait avec le retour de trois clubs français (Levallois, Limoges et Villeurbanne).

« C’était très important pour le groupe de s’inscrire encore davantage dans les Coupes d’Europe pour être indéniablement la chaîne du basket », certifie François Pesenti, le Directeur Général de la chaîne. « Il y aura des semaines où la chaîne produira six ou sept matches. On va mettre beaucoup de moyens notamment en matière de reportages. On va s’intéresser à nos clubs mais aussi aux Français de l’Euroleague. On en a souvent parlé avec Alain (Béral), l’idée est pour nous de continuer à investir dans le basket pour permettre un renforcement de nos clubs et un retour de quelques unes de nos stars pour jouer les Coupes d’Europe et donc en Pro A. On essaye d’enclencher un phénomène vertueux autour du basket français pour qu’il devienne, pourquoi pas, un basket majeur en Europe dans les années qui viennent. »

Comme le deal n’a été conclu définitivement que ce week-end, la chaîne ne sait pas encore exactement combien de rencontres seront à l’affiche. Une certitude, il y en aura beaucoup. Trop même, parions le, pour permettre à l’abonné de tout ingurgiter chaque semaine.

« Difficile de sortir un chiffre. On va regarder ça avec précision cette semaine », commente François Pesenti. « Les matches des clubs français en Eurocup, c’est certain. Les meilleures affiches de l’Euroleague aussi. On a pas de réunions à mener avec la ligue sur le calendrier pour aménager les cadences de travail des clubs français. Il y aura des semaines, entre le samedi, dimanche, lundi qui concernera la Pro A, et le mardi, mercredi, jeudi et parfois vendredi concernant l’Eurocup et l’Euroleague, nous aurons des rencontres tous les soirs sur nos  chaînes. Et au-delà du direct, nous voulons faire vivre ces compétitions à travers ces acteurs. Nous enverrons des équipes tourner non seulement en Pro A comme c’est le cas aujourd’hui mais aussi aux quatre coins de l’Europe notamment auprès de nos joueurs français qui ont une belle opportunité de revenir sur les écrans en France. Quand je dis écrans, ce n’est pas uniquement SFR Sport mais ceux de l’ensemble du groupe. Les chaines BFM qui nous accompagnent dans nos initiatives basket, la radio RMC, nos sites Internet respectif. C’est une exposition globale que nous allons donner à toutes ces compétitions européennes. »

Sans jouer la solidarité confraternelle, il est une évidence que le qualitatif rejoint le quantitatif sur SFR Sport 2 et que l’on n’est plus dans le « bon marché » qui prévalait sur certaines chaînes précédentes. Aux journalistes David Cozette, Nicolas Baillou et Alexandre Biggerstaff, et aux consultants maison Stephen Brun et Frédéric Weis, a été adjoint pour tout absorber Raphaël Desroses, 37 ans, 15 saisons LNB au compteur et qui était encore à Fos-sur-Mer la saison dernière.

Ecartelé la saison dernière entre trois diffuseurs, le basket franco-européen n’est donc plus partagé qu’entre deux chaînes.

« Pour l’instant ! », nous précise Alain Béral, président de la Ligue Nationale de Basket, qui met ce nouveau contrat signé par SFR avec ECA (la société qui gère l’Euroleague et l’Eurocup) en perspective. « Car la volonté de SFR c’est de tout prendre. Pour l’instant il n’y en deux car il y a des contrats à respecter. On ne peut pas tout dire. Quand on a déménagé vers SFR, on m’a dit vous êtes fou ! Il fallait croire à un certain nombre de choses. Il fallait imaginer ce que serait la situation dans les trois années à venir. Il fallait se renseigner, écouter. Et puis il fallait prendre position et y croire. Il nous a semblé et moi le premier qu’il était bon de défendre SFR car j’avais imaginé avec la fédé -ce n’était pas écrit à l’époque -qu’ils allaient devenir un acteur principal de la diffusion de sport en France. Si on l’avait dit à ce moment-là, on nous aurait pris pour de fous. Aujourd’hui, on ne dit pas la même chose car tout ce que l’on avait subodoré est avéré. Ils ont fait tout ce qu’ils avaient dit pour nous, basket, et ils sont en train de récupérer les droits d’autres compétitions pour les mettre sur la même chaîne. La Ligue de Champions de foot, c’est une tête de gondole pour SFR car il y aura plus de gens qui vont acheter des abonnements et qui auront ensuite accès au basket et pourront le découvrir. A cette époque tout le monde pensait que l’on avait tort mais on ne pouvait pas expliquer pourquoi on prenait ce risque. »

Un diffuseur qui se dit heureux

Il faut rappeler que SFR est détenu par le groupe Altice, un groupe multinational présent dans les télécoms, les contenus, les médias, le divertissement et la publicité, qui emploie 30 000 personnes et dont le chiffre d’affaire est d’environ 14 milliards d’euros. A lui seul, SFR, deuxième opérateur télécoms en France, représente un chiffre d’affaire de 11 milliards d’euros.

Les chaînes SFR Sport ne date que de l’année dernière et le groupe est passé récemment en force en acquérant le championnat anglais de foot puis la Ligue des Champions et l’Europa League pour 2018-21 au grand dam du duo Canal+/BeIN SPORTS.

« Notre démarche, c’est de faire de la télévision, du contenu. C’est de développer des offres exclusives et qualitatives et de faire comprendre à tout le monde ce que nous faisons. Nous nous appuyons sur les 20 millions d’abonnés en France au fixe et au mobile. Pour recevoir SFR Sport soit on fait partie de ces abonnés, à partir de l’appli pour les mobiles et à partir du Canal 32 sur la télé. Si on n’est pas abonnés, on peut aller sur Internet (sfr.fr) et s’abonner à nos chaînes comme par exemple pour Netflix ou Eurosport player. C’est la même démarche. »

Ne demandez pas à François Pesenti, ce qu’il pense de son association avec le basket professionnel français, il lui envoie des dizaines de bouquets de fleurs.

« L’ensemble du groupe est extrêmement heureux d’être associé au basket français et être le diffuseur de la Pro A, de la Pro B, de la ligue féminine, des équipes de France, d’être avec un sport aussi bien organisé, vivant, aussi populaire dans lequel nous croyons autant. On va vécu un mois de playoffs fantastique qui était la meilleure des publicités pour le basket français. Chalon et tous les acteurs de ses playoffs ont montré à quel point la Pro A est un championnat disputé, intéressant, avec du spectacle. C’était l’apogée d’une saison qui nous a enthousiasmé en tout point. Nous sommes à mi-chemin du contrat qui nous lie avec la fédération et nous sommes un diffuseur heureux et ambitieux dans ce sport dans lequel nous croyons parce qu’il maille totalement le pays, qu’il est populaire, qu’il remplit les salles, qu’il est simple, bien géré et nous pensons qu’avec notre apport et le travail des équipes, il y a encore beaucoup de potentiel, de travail à faire. Nous sommes déterminés à accompagner le basket sous tous les aspects, sur l’aménagement des salles, les parquets, sur nos antennes, le digital. »

Des audiences attendues en 2018

Il reste que SFR Sport 2 n’est pas France 2, ni même la chaîne L’Equipe qui est diffusée sur la TNT. Et pour les audiences ne se chiffrent pas en centaines de milliers de téléspectateurs mais pour l’instant en quelques petites dizaines.

« Je ne peux pas donner de chiffres aujourd’hui », répond François Pesenti « Nous ne mesurons pas les matches auprès de médiamétrie dont nous avons les mesures tous les six mois. Nous aurons ces mesures, je pense, dans le courant de l’année 2018. Ce n’est pas encore l’enjeu majeur des chaînes qui comme vous le savez sont des chaînes payantes. L’enjeu majeur c’est de constituer une offre, de séduire des abonnés, les abonnés SFR. Plus que les audiences, ce qui nous intéressent ce sont les retours qualitatifs de nos abonnés qui sont excellents. Pour l’instant SFR Sport remplit toutes les cases et au fur et à mesure que l’offre grossit, que le parc abonnés grossit, nous allons regarder plus attentivement les audiences et se sera le cas en 2018 où nous aurons les outils pour mesurer précisément ce que chaque émission, chaque événement peut générer comme audience. »

Des matches en clair, oui, mais sur quelle chaîne?

Il est évidemment sur ce plan-là que la venue de la Ligue des Champions de football sera ensuite un formidable boosteur pour l’ensemble des chaînes SFR Sport. Il reste que le basket a besoin d’exposition en clair qui lui est refusé pour l’équipe de France sauf à atteindre les demi-finales d’une compétition majeure, ce afin de s’ouvrir à un public hors le champ des convertis à sa cause.

Dans le contrat avec SFR, il est indiqué qu’un nombre de matches minimum doit être diffusé. Douze. Le groupe a parfaitement joué le jeu avec dix-huit matches sur Numéro 23. Sauf que la chaîne de la TNT est méconnue des téléspectateurs, n’est pas sportive et la programmation des matches bénéficiait de peu de publicité. Les audiences, d’après les informations obtenues par BasketEurope.com ont tourné assez nettement sous les 100 000 téléspectateurs. Ainsi un Strasbourg-Pau en mars avait atteint une moyenne de 69 000 téléspectateurs avec 0,3% de parts d’audience. Sur quelle chaîne seront retransmis cette saison ces matches en clair ? Pour l’instant, mystère.

« Vous savez qu’il se passe beaucoup de choses dans notre groupe tant sur le plan des acquisitions que corporate, ce sont des sujets en discussions. Ceci étant dit nos engagements seront respectés », indique François Pesenti.

Après le quantitatif* et le qualitatif sur SFR Sport 2, le grand nombre, c’est l’autre pari que la Ligue Nationale de Basket a désormais à gagner.

  • 125 matches concernant la LNB ont été diffusés sur SFR Sport 2 pour la saison 2016-17 auxquels il faut ajouter 311 matches sur l’application SFR Sport et 369 sur lnb.tv en live streaming.

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En définitive, avec l’EuroBasket et la Basketball Champions League sur Canal+ Sport -sans parler de la NBA et de la WNBA sur BeIN SPORTS, qui concernent globalement un autre type de téléspectateurs-, ce sont toutes les compétitions majeures françaises et européennes qui seront visibles à la télévision. Un paradoxe quand le sentiment général du côté des fans est que le basket n’est pas médiatiquement traité sur le territoire en concordance avec son attrait.

Ainsi, SFR Sport 2 va poursuivre la diffusion de trois matches de Pro A chaque semaine (samedi et dimanche à 18h30, et lundi à 20h30) et dans le désordre calendaire et hiérarchique : le All-Star Game, la Leaders Cup, les finales de Pro B, la Ligue Féminine (vendredi, le Match des Champions entre Bourges et Villeneuve d’Ascq en marquera l’ouverture), les finales de Coupe de France et possiblement d’autres rencontres en amont, les matches de préparation des équipes de France, plus la NCAA, d’éventuels matches de FIBA Cup –seul Le Portel est inscrit cette saison et doit passer par les éliminatoires-, l’Appart City Cup (c’est déjà fait) et l’émission Buzzer tous les mardis.

L’Euroleague et l’Eurocup pour quatre ans

Et ça, en quelque sorte, c’était avant. Car pour muscler son offre, SFR Sport 2 a acquis pour quatre ans les droits de l’Euroleague, qui était jusque-là sur BeIN SPORTS et de l’Eurocup, diffusée partiellement il y a deux ans sur L’Equipe 21 et qui retrouve de l’attrait avec le retour de trois clubs français (Levallois, Limoges et Villeurbanne).

« C’était très important pour le groupe de s’inscrire encore davantage dans les Coupes d’Europe pour être indéniablement la chaîne du basket », certifie François Pesenti, le Directeur Général de la chaîne. « Il y aura des semaines où la chaîne produira six ou sept matches. On va mettre beaucoup de moyens notamment en matière de reportages. On va s’intéresser à nos clubs mais aussi aux Français de l’Euroleague. On en a souvent parlé avec Alain (Béral), l’idée est pour nous de continuer à investir dans le basket pour permettre un renforcement de nos clubs et un retour de quelques unes de nos stars pour jouer les Coupes d’Europe et donc en Pro A. On essaye d’enclencher un phénomène vertueux autour du basket français pour qu’il devienne, pourquoi pas, un basket majeur en Europe dans les années qui viennent. »

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