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Le baromètre des non-JFL de Jeep Elite, épisode 3 (2e partie). David Holston (Dijon) dans un habit de MVP

Après avoir constaté que certains non-JFL étaient à la peine ou partis de Jeep Élite, il est maintenant temps de s’intéresser à ceux qui viennent d’arriver dans le championnat et aux – nombreux – non-JFL qui méritent des satisfecit.

Après avoir constaté que certains non-JFL étaient à la peine ou partis de Jeep Élite, il est maintenant temps de s’intéresser à ceux qui viennent d’arriver dans le championnat et aux – nombreux – non-JFL qui méritent des satisfecit.

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Certains s’en offusquent (il suffit pourtant de regarder la composition d’équipes de n’importe quel autre championnat majeur pour remarquer que le championnat français ne se distingue pas spécialement en la matière), mais le constat est là : il y a de nombreux changements de non-JFL dans les effectifs de Jeep Élite au long de la saison – en se rappelant que passé le 28 février, seuls sont autorisés deux remplaçants de joueurs blessés et indisponibles plus d’un mois (dans la limite des 16 contrats professionnels autorisés par la Ligue).

Ils viennent d’arriver

De fait, ce sont pas moins de 18 joueurs non-JFL qui sont arrivés dans un club de Jeep Élite depuis le précédent épisode de notre baromètre, dont l’un – Jerrel Blassingame – a changé d’équipe, passant de Pau-Lacq-Orthez (en début de saison) à Antibes, pour des prestations encore moins reluisantes que dans le sud-ouest (4,0 d’évaluation en 6 matchs avec les Sharks contre 7,0 en 4 matchs dans le Béarn).

Pour le reste, certains sont venus combler des failles dans un effectif, d’autres remplacer un joueur décevant, d’autres encore pallier l’absence d’un blessé. Quelques-uns ont eu plusieurs matchs pour montrer (ou non) leurs qualités, d’autres viennent à peine d’arriver.

Du côté de Chalon-sur-Saône, Jean-Denys Choulet a compensé l’absence longue durée d’Ousmane Camara par l’arrivée d’Aaron Epps, un intérieur qui a livré un premier match de bonne facture (9 points, 7 d’éval en 19 minutes). À voir ce qu’il donnera sur la durée.

À Cholet, Anthony Goods est arrivé de Nancy (Pro B) pour donner plus d’assise aux lignes arrières du club, avec pour le moment une réussite mitigée (3,0 d’éval en deux matchs). Du côté de Fos-sur-Mer, on essaye différentes choses pour pallier les blessures (Burrows puis maintenant Dove) et combler les manques. En attendant Tyler Roberson (qui va remplacer Dove), le club a déjà fait venir l’intérieur Jarvis Varnado et le meneur grec Giannis Athinaiou, qui ont joué respectivement 8 et 7 matchs. Après un départ pour le moins douloureux, le premier s’est adapté à la Jeep Élite et produit de belles stats en un court temps de jeu : sur ses trois derniers matchs, il tourne à 18,3 d’éval en 21,3 minutes. Pour sa part, Athinaiou apporte son expérience à la mène sans transcender l’équipe : 8,1 d’éval en 23,7 minutes.

Arrivé à Gravelines-Dunkerque pour suppléer Edgar Sosa blessé, Kendall Anthony a effectué des débuts fracassants (25,0 d’éval sur ses deux premiers matchs) avant de quelque peu « se calmer » tout en faisant le nécessaire pour convaincre le club de le prolonger pour la saison. Au Mans, on a cherché à compléter l’effectif en profitant de l’aubaine proposée par le Maccabi Tel-Aviv sous la forme d’un prêt de Kendrick Ray. Plutôt soliste à ses débuts, l’arrière s’est fondu dans le moule tout en continuant à artiller de partout : 12 tirs par match pour 14,8 points, 11,5 d’éval en 25,3 minutes.

Le Portel a profondément modifié son effectif depuis le début de la saison. Sont partis Robert Rothbart, Moses Ehambe et Jeffrey Crockett, remplacés par OD Anosike ainsi que, dernièrement, par l’ailier Paul Harris (déjà vu à Nancy et Gravelines-Dunkerque en ProA) et l’arrière DeVaughn Akoon-Purcell. Pour le moment, ils ne révolutionnent pas le jeu d’une équipe en souffrance : le premier tourne à 7,5 d’éval en 6 matchs (la faute à un laid 20 % à 3-points), le second à 2,5 d’éval en 20,5 minutes et deux matchs (à cause d’un encore plus laid 8,3 % à 3 points). Si Le Portel veut se maintenir, il va falloir que les deux joueurs trouvent la mire…

Levallois a connu une période cauchemardesque, avec la blessure de Mouph’ Yarou, la fin de la pige de Nobel Boungou-Colo et le départ conflictuel de Julian Wright. Il a donc fallu reconstruire une raquette et renforcer les lignes arrière, le tout en un court laps de temps. Si le combo Maalik Wayns n’apporte pas énormément au niveau statistique (2,3 d’éval avec 20,8 % au shoot…), il permet à Rono-Leni Ukic de souffler. À l’intérieur, sont arrivés le pivot Nathan Jawaï et le bien connu Will Daniels. Si le premier est loin de remplacer Yarou à cause d’un physique peu adapté aux joutes athlétiques de la Jeep Élite (3,0 d’éval en 13,8 minutes sur 4 matchs), le second n’a rien oublié de ses belles années à Nanterre et Limoges : 16,8 points, 17,3 d’éval en 28,0 minutes sur 4 matchs.

Les blessures (Alpha Kaba, Livio Jean-Charles) et les conflits (Alexis Ajinça) ont sérieusement affaibli la raquette de LDLC Asvel. Ce qui a conduit au recrutement d’Adreian Payne, en provenance du Panathinaïkos. Présenté comme un fort défenseur, le joueur s’est vite adapté et montre de belles choses en attaque, produisant 13,0 points, 14,5 d’éval en 19 minutes sur deux matchs.

Auteur d’un début de saison décevant, Monaco a changé pas mal de choses, à commencer par son entraîneur, Sacha Filipovski laissant sa place à Sacha Obradovic. Dans le même temps, le décevant Derek Needham faisait ses bagages pour laisser place au retour de Dee Bost. Un retour gagnant : la Roca Team se remet à gagner (grâce aussi au retour des blessés tels Gerald Robinson) et le meneur arrivé du Khimki Moscou aligne 8,0 passes et 16,0 d’éval en 4 matchs.

Du côté de Nanterre, c’est la blessure du meneur Dominic Waters qui a poussé Pascal Donnadieu à recruter Nick Johnson. Pour son premier match, il n’a pas fait d’étincelles, affichant un 0 d’éval en 11 minutes. Les prochains matchs permettront d’en savoir plus sur son compte. Car un temps d’adaptation à la Jeep Élite est souvent nécessaire aux nouveaux arrivants, comme l’a démontré à Pau-Lacq-Orthez AJ Pacher, arrivé de Sienne pour remplacer Donta Smith blessé : après deux premiers matchs hésitants (9 et -1 d’éval), il tourne à 17,0 d’éval sur les deux rencontres suivantes.

Enfin, Strasbourg a voulu continuer à se renforcer, pour compenser les errances passagères de Mike Green à la mène et ses failles sur le poste 4 (Flo Piétrus ayant son âge et Jarell Eddie n’étant pas un véritable intérieur). Sont donc arrivés d’Australie le combo Nathan Sobey et le bien connu David Andersen. Le premier a mis un peu de temps à s’adapter (7,0 d’éval en 4 matchs), le second apporte ses qualités d’attaquant (6,5 d’éval) mais fait parfois son âge (38 ans) : deux matchs à 12 d’éval, les deux autres à 3 et -1.

Ils progressent

Passons maintenant aux « anciens », déjà présents à l’occasion du précédent épisode de notre baromètre, dont les prestations se sont améliorées, dans des proportions variables, depuis lors. À Villeurbanne, AJ Slaughter a gagné en constance (une seule fois sous les 10 d’éval sur les 7 derniers matchs) et en adresse, produisant 11,3 points et 10,2 d’éval par match. Une meilleure régularité caractérise aussi Jérémy Senglin (Nanterre), le plus souvent au-dessus des 15 d’éval depuis dix matchs. Son coéquipier Demetrius Treadwell, lui, a fini par supplanter l’inconstant Julian Gamble au poste de pivot, produisant 12,4 d’éval sur ses neuf derniers matchs contre 7,9 sur les neuf précédents.

À Dijon, sans qu’il se soit pour autant imposé comme un joueur majeur, Obi Emegano a su grimper dans la rotation de Laurent Legname par son abnégation défensive et une adresse retrouvée. Longtemps blessé (dix matchs manqués), Rasheed Sulaimon en a profité pour ajuster la mire (42 % au shoot contre moins de 30 % précédemment) et considérablement améliorer ses stats (14,3 d’éval sur ses trois derniers matchs contre 5,8 sur les dix premiers). À Châlons-Reims, Jimmy Baron continue à parfois passer à travers mais s’impose de plus en plus comme la troisième force du CCRB (avec Blake Schilb et Devin Ebanks) et comme un shooter d’élite (42,4 % à 3-points). C’est aussi le profil de Ron Lewis (Fos-sur-Mer), souvent le meilleur élément d’une équipe qui se bat pour le maintien (six fois sur huit à plus de 16 d’éval). Enfin, après avoir eu visiblement du mal à trouver sa place dans l’équipe, AD Anosike (Le Portel) est devenu le joueur le plus constant du club, avec des prestations de bon niveau (13,9 d’éval au total).

Mention bien

Au soir de la 24e journée, 125 non-JFL ont foulé au moins une fois un parquet de Jeep Élite (non compris les Espoirs non-JFL comme Khadim Sow, de l’Asvel). Et 98 d’entre-eux figurent toujours sur les feuilles de match (au moins potentiellement, Levallois et Monaco ayant sept non-JFL sous contrat et en laissant donc au moins un en tribune à chaque match). Rapporté à ce nombre, on peut constater qu’un bon tiers des non-JFL du championnat présents depuis au moins dix matchs donnent toute satisfaction, méritant une « mention bien » voire de figurer dans notre Top 9 (à voir plus loin).

Ils sont ainsi 21 à pouvoir se prévaloir d’une « mention bien », autrement dit d’apporter (plus ou moins) ce que l’on attend d’eux dans le rendement de l’équipe.

Chez LDLC Asvel, leader du championnat, David Lighty et Demarcus Nelson (même si ce dernier a été mis sur la touche plusieurs matchs après le coup reçu à la pommette) contribuent avec régularité aux résultats de l’équipe. Et leur influence va bien au-delà de leurs « simples » statistiques (12,1 d’évaluation pour le premier, 10,0 pour le second). De même, à Pau-Lacq-Orthez, CJ Harris et Mickey McConnell forment une traction arrière de haut vol. Mais l’un comme l’autre ont subi un coup de mou sur les deux derniers matchs (7 et 5 d’éval pour Harris, 9 et 7 pour le second). Laurent Vila doit espérer que leur fort temps de jeu (32,4 minutes et 35,1 minutes respectivement) ne va pas finir par leur peser sur les jambes.

Du côté de Nanterre, Haukur Palsson n’en finit pas de progresser, sortant de remarquables parties (32 d’éval en J23 notamment). Il est devenu un joueur majeur de l’effectif (plus de 31 minutes de moyenne sur les quatre derniers matchs).

À Monaco, le redressement est en grande partie lié à l’excellent rendement d’un quatuor composé de Jarrod Jones, Eric Buckner, Emeldin Kikanovic et Gerald Robinson. Le retour de ce dernier après une longue absence (douze matchs manqués au total) correspond à une série de victoires de la Roca Team et à de belles prestations de l’arrière. Pour sa part, Jarrod Jones a trouvé son rythme de croisière, après un début de saison hésitant, fournissant peu ou prou ses 15 d’éval par match. Un parfait complément d’un Kikanovic qui fournit avec régularité ses 15 points et 5 rebonds par match. Et les deux intérieurs titulaires savent disposer avec Buckner d’un remplaçant capable d’être très rentable sur de courtes séquences (11,0 d’éval en 17,9 minutes). La paire intérieure de Dijon, Gavin Ware et Ryan Pearson, fournit également un très bon travail. Bien que jouant peu pour son statut (21,1 minutes), le premier produit régulièrement ses 14,5 d’évaluation, malgré deux « trous d’air » entre les J17 et J19. Quant à Pearson, il est précieux pour la JDA mais il a un peu perdu de sa régularité du début de saison, ayant rendu dernièrement quelques mauvaises copies statistiques (0 d’éval en J22, par exemple).

Du côté de Strasbourg, Jarell Eddie a comme pratiquement tous ses coéquipiers souffert lors de la « période noire » subie par l’équipe en début d’année 2019 avant de se reprendre et de faire admirer ses qualités d’adresse à 3-points (49,5 %). À Bourg-en-Bresse, Garrett Sim reste le maître à jouer de l’équipe, encore plus depuis que Zack Wright est blessé. Et il assume son statut, reproduisant peu ou prou ses stats de l’an dernier (13,2 d’éval contre 13,1).

Au Mans, Michael Thompson produit toujours de bonnes stats et dirige toujours l’équipe (33 minutes par match). Quant à son coéquipier Cameron Clark, il montre plus souvent qu’en début de saison ses talents mais reste irrégulier. Nul doute que le MSB aimerait qu’il soit plus fréquemment à son meilleur. Pour sa part, Scott Wood (Gravelines-Dunkerque) continue à séduire dans son costume de joueur d’équipe et d’artilleur à 3-points (45,2 %) tout en se montrant de plus en plus rentable statistiquement. Une très bonne pioche. On peut en dire de même pour Travis Leslie à Boulazac, où l’habitué de l’élite française produit sans tirer la couverture à lui des statistiques des plus convenables : 15,2 d’éval en 24,8 minutes.

Nous l’avons déjà dit, Levallois a connu une période très agitée, entre blessures et départs impromptus. Ekene Ibekwe s’est distingué lors de cette phase en assumant de plus en plus de responsabilités dans une raquette désertée, apportant points, rebonds, dureté… Quant à son compère Roko-Leni Ukic, il semble un peu « en dedans » depuis quelques semaines, mais il reste le chef d’orchestre de l’équipe – un chef d’orchestre dont on pourrait attendre encore plus au vu du pedigree du joueur.

Du côté de Limoges, Dwight Hardy est le meilleur marqueur de l’équipe, l’un des seuls à rester constant quelle que soit la forme affichée par le CSP (l’arrivée de François Peronnet ayant entraîné une embellie dans les résultats avant une série de matchs plutôt moroses). Mais il ne peut tout faire seul… Quant à Blake Schilb (Châlons-Reims), l’ancienne icône de Chalon-sur-Saône a passé la vitesse supérieure depuis la 18e journée, enchaînant les stats replètes. Seul souci, le CCRB ne gagne pas souvent…

Enfin, à Cholet, Frank Hassell et Michael Young continuent d’être les fers de lance d’une équipe qui lutte pour sa survie en Jeep Élite, enchaînant avec constance les belles performances.

Le Top 9

Si les joueurs que nous venons d’évoquer justifient leur statut, ils sont quelques-uns à encore plus se distinguer, à être l’élément moteur de leur équipe.

C’est ainsi le cas de Miro Bilan à LDLC Asvel : le pivot croate a remarquablement compensé les absences à l’intérieur, offrant quelques prestations de très haut vol (34 d’éval en 24 minutes lors de la J23, par exemple) et produisant 17,3 d’éval moyenne au sein d’un effectif dense (même si miné par les blessures).

Dans le même ordre d’idées, Pau-Lacq-Orthez ne peut que se féliciter d’avoir conservé Vitalis Chikoko, le pivot zimbabwéen explosant tout sur son passage cette année : de 10,6 points et 11,8 d’éval la saison passée, il est grimpé à 15,0 points et 18,1 d’éval ! Le tout sans presque jamais passer au travers (quatre matchs sous les 10 d’éval depuis le début de la saison).

Quant à David Holston, le micro-meneur de Dijon, ce n’est pas pour rien que son nom est souvent cité comme celui du MVP de Jeep Élite. Il livre sa meilleure saison dans le club bourguignon et contribue très largement aux excellents résultats de la troupe de Laurent Legname.

Le constat est identique à Bourg-en-Bresse pour Youssou Ndoye : un peu dans l’ombre de Zack Peacock la saison passée, il a pris cette saison une nouvelle dimension, améliorant toutes ses statistiques – produisant notamment un magnifique 20,0 d’éval. Peacock, lui, n’a pas souffert de cette progression. Si ses stats sont un peu inférieures à celles de l’an passé (17,1 d’éval contre 20,3 la saison dernière), le MVP 2018 n’en reste pas moins la principale arme offensive de Bourg. Et les deux forment une raquette des plus redoutables.

Un autre intérieur se distingue, Taylor Smith (Gravelines-Dunkerque). S’il n’est toujours pas un attaquant hors pair (tout de même 10,2 points à 65,8 %), son apport au rebond et aux contres (7,0 et 1,9) le placent parmi les tous meilleurs intérieurs de Jeep Élite.

S’il n’y avait David Holston pour revendiquer le titre de meilleur meneur du championnat, Kenny Chery (Boulazac) pourrait postuler à cette distinction honorifique, tant il contribue aux bons résultats du club périgourdin.

Enfin, même si l’Élan Chalon connaît une saison plutôt décevante sur le plan comptable, sa ligne arrière Justin Robinson-Vincent Sanford se montre irréprochable. En dehors de quelques rares contre-performances, le premier continue de scorer (15,3 points) et de régaler (8,1 passes) alors que le second se montre d’une régularité de métronome depuis le précédent épisode de notre baromètre, oscillant entre 11 et 22 d’éval par match, pour une moyenne de 16,0 sur la saison.

La fin de la saison régulière donnera l’occasion à tous ces joueurs pour les uns de relever la tête, pour d’autres de s’installer dans le championnat, pour les derniers de confirmer leurs prestations. L’intérêt de la Jeep Élite ne faiblit jamais !

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Certains s’en offusquent (il suffit pourtant de regarder la composition d’équipes de n’importe quel autre championnat majeur pour remarquer que le championnat français ne se distingue pas spécialement en la matière), mais le constat est là : il y a de nombreux changements de non-JFL dans les effectifs de Jeep Élite au long de la saison – en se rappelant que passé le 28 février, seuls sont autorisés deux remplaçants de joueurs blessés et indisponibles plus d’un mois (dans la limite des 16 contrats professionnels autorisés par la Ligue).

Ils viennent d’arriver

De fait, ce sont pas moins de 18 joueurs non-JFL qui sont arrivés dans un club de Jeep Élite depuis le précédent épisode de notre baromètre, dont l’un – Jerrel Blassingame – a changé d’équipe, passant de Pau-Lacq-Orthez (en début de saison) à Antibes, pour des prestations encore moins reluisantes que dans le sud-ouest (4,0 d’évaluation en 6 matchs avec les Sharks contre 7,0 en 4 matchs dans le Béarn).

Pour le reste, certains sont venus combler des failles dans un effectif, d’autres remplacer un joueur décevant, d’autres encore pallier l’absence d’un blessé. Quelques-uns ont eu plusieurs matchs pour montrer (ou non) leurs qualités, d’autres viennent à peine d’arriver.

Du côté de Chalon-sur-Saône, Jean-Denys Choulet a compensé l’absence longue durée d’Ousmane Camara par l’arrivée d’Aaron Epps, un intérieur qui a livré un premier match de bonne facture (9 points, 7 d’éval en 19 minutes). À voir ce qu’il donnera sur la durée.

À Cholet, Anthony Goods est arrivé de Nancy (ProB) pour donner plus d’assise aux lignes arrières du club, avec pour le moment une réussite mitigée (3,0 d’éval en deux matchs). Du côté de Fos-sur-Mer, on essaye différentes choses pour pallier les blessures (Burrows puis maintenant Dove) et combler les manques. En attendant Tyler Roberson (qui va remplacer Dove), le club a déjà fait venir l’intérieur Jarvis Varnado et le meneur grec Giannis Athinaiou, qui ont joué respectivement 8 et 7 matchs.

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Photos: David Holston (Dijon, FIBA), Dee Bost (Monaco, ASM), AJ Slaughter (ASVEL, Eurocupbasketball), Juice Thompson (Le Mans, FIBA), Youssou Ndoye (Bourg, JL)

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