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Pourquoi la JDA Dijon aime la Basketball Champions League ?

Aujourd’hui s’est tenu le tirage au sort de la prochaine saison de Basketball Champions League. Une compétition que Pau-Orthez va découvrir, opérant son grand retour au premier plan sur la scène européenne. Strasbourg et Dijon sont en terrain connu, l’occasion de voir avec la JDA, équipe surprise de

Aujourd’hui s’est tenu le tirage au sort de la prochaine saison de Basketball Champions League. Une compétition que Pau-Orthez va découvrir, opérant son grand retour au premier plan sur la scène européenne. Strasbourg et Dijon sont en terrain connu, l’occasion de voir avec la JDA, équipe surprise de la saison dernière de Jeep Elite, ce que le club pense de cette nouvelle compétition européenne.

La BCL permet de tirer vers le haut la saison d’une équipe en championnat

Le créneau de la BCL a toujours été de dire qu’elle veut aider les ligues nationales, qui sont ses actionnaires, à se développer. Les clubs aussi. C’est pour ça que la qualification en BCL se fait uniquement via des critères de réussites sportives à partir des résultats en ligue nationale. La BCL était également la saison dernière la compétition européenne qui impose le moins de match à ses clubs, pour ne pas trop tirer sur les joueurs. Autant de dispositions pour permettre d’obtenir les meilleurs résultats possibles en ligue domestique. Ce qui a été le cas de Dijon, troisième de la saison régulière de Jeep Elite.

Pourtant, la saison dernière par exemple, la JDA ne comptait que neuf joueurs professionnels dans son équipe. « Et on est tombé sur un groupe très costaud en BCL », expliquait cette saison le président Thierry Degorce au site de la LNB. « J’ai pu effectuer quelques déplacements. C’était des grosses équipes. Cela a été positif parce que cela nous a tiré vers le haut. Cela a été un élément de motivation et les joueurs se sont éclatés dans le projet. Je pense que cela nous a aidés pour le championnat. » « C’est toujours bien de renouer avec des cultures de basket différentes selon les pays », rajoutait Jean-Louis Borg en interview pour Basket Europe en février dernier. « C’est toujours très enrichissant. Après, l’enchainement des matches de haut niveau, même si ça laisse des traces au niveau de la fatigue et de l’état physique, c’est bénéfique et on en récolte les fruits en championnat. C’est clair pour moi. Pour toutes ces raisons-là, c’est un vrai plus d’avoir participé à cette BCL et ça donne envie d’y retourner le plus rapidement possible.«

Une organisation performante

Tous les acteurs qui ont côtoyé la BCL mettent en avant le professionnalisme des équipes de Patrick Comninos, le patron de la Basketball Champions League. « J’ai découvert cette coupe d’Europe », poursuit le président de la JDA. « C’est très positif. C’était bien organisé, bien structuré. » « Dès le tirage au sort, on a pu se rendre compte de la qualité d’organisation de cette compétition, à la fois au niveau de la structure mais aussi au niveau de l’équipe qui travaille au quotidien pour la BCL », poursuit Jean-Louis Borg. « On a toujours eu des interlocuteurs privilégiés pour nous permettre d’avancer sur ce dossier. Parce qu’il faut voir qu’on partait presque de zéro par rapport à l’organisation de matches de coupe d’Europe. C’est déjà un aspect qui a été énormément apprécié au niveau du club. On s’est rendu compte que c’était sérieux, organisé, structuré. Ça nous a facilité la tâche pour rentrer de plein pied dans la compétition, d’abord à domicile par rapport à toute l’organisation avec le cahier des charges à respecter. »

Une visibilité boostée

La BCL met le paquet pour faire connaitre et communiquer autour de sa compétition. Que ce soit au niveau du choix des diffuseurs autant que dans le travail réalisé sur le numérique et les réseaux sociaux. « L’aspect médiatique est important », conclut Thierry Degorce. « On a eu beaucoup de matches télévisés sur Canal +, ce n’est pas négligeable pour un club comme nous qui cherche à développer sa notoriété et son image. » « Les exigences cohérentes de la BCL nous ont obligé à booster tout le monde au club, niveau administratif et organisationnel », rappelle Jean-Louis Borg. « A la fois cette rigueur sur les retransmissions télé par exemple, ce qui est très important aux yeux de la BCL – et à juste titre. Une grosse nouveauté pour nous a été au niveau de la communication numérique et digitale parce que vraiment la BCL est très performante à ce niveau-là et ils passent beaucoup d’énergie dans ce registre. Ça nous a obligé à nous mettre au niveau. Je suis persuadé que le fait de participer à cette compétition a participé à l’amélioration de tous nos réseaux sociaux. Ils sont très compétents et ça a été une prise de conscience pour nous. »

Des joueurs disponibles pour s’épanouir avec l’équipe de France

Le calendrier de la BCL est compatible avec le calendrier des compétitions internationales des équipes nationales. Les joueurs des clubs engagés en BCL sont donc disponibles pour rejoindre la sélection. Ce qui a été le cas pour Axel Julien et Alexandre Chassang de la JDA. Et quand on voit les playoffs 2019 de Jeep Elite de Julien, meneur de Dijon et des Bleus sur les qualifications, meilleur joueur des quarts de finale, il est évident que ses passages en Bleus l’ont fait grandir, comme il déclarait d’ailleurs au magazine Basket en avril 2019. « Individuellement, ça m’a fait progresser. J’ai côtoyé un autre coach, découvert le niveau international. On n’a pas joué les meilleures équipes du monde, mais c’est une autre intensité, du vrai haut niveau. Et ça nous a donné, a tous ceux qui jouent dans le championnat de France, un peu de crédibilité. »

Photo: David Holston (FIBA)

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