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Révolution en WNBA : un salaire moyen à 130 000 $ et jusqu’à 500 000 $ pour les stars

La Women’s National Basketball Players Association et la WNBA ont conclu un accord potentiel qui pourrait signifier des augmentations de salaires importantes et qui concerne pas mal de joueuses évoluant en Europe, notamment les Françaises Bria Hartley et Marine Johannès qui ont porté l’été dernier l

La Women’s National Basketball Players Association et la WNBA ont conclu un accord potentiel qui pourrait signifier des augmentations de salaires importantes et qui concerne pas mal de joueuses évoluant en Europe, notamment les Françaises Bria Hartley et Marine Johannès qui ont porté l’été dernier le maillot du New York Liberty. Il faut maintenant que les joueuses et le « Conseil des Gouverneurs » approuvent cet accord.

« Nous avons abordé ces négociations avec un programme axé sur les joueuses et je suis heureuse que cet accord garantisse des augmentations substantielles de la rémunération et des avantages progressifs pour les femmes de la WNBA », a déclaré la commissioner Cathy Engelbert de la WNBA dans un communiqué.

L’accord, selon Nneka Ogwumike, présidente de la Women’s National Basketball Players Association, améliore non seulement les conditions de travail, mais il marque également un modèle commercial progressif

« avec une planification stratégique et un marketing intentionnel qui maintiendront la WNBA au premier plan toute l’année. «

Le salaire moyen va dépasser le seuil des 100 000 dollars avec 130 000 dollars pour les huit prochaines années. Le salaire maximum passera de 117 500 à 215 000 dollars. En incluant des bonus, des joueuses de premier plan tels que Elena Delle Donne des Washington Mystics et Brittney Griner du Phoenix Mercury – qui, comme environ les deux tiers des joueuses de la ligue jouent à l’étranger en hiver pour gonfler leurs revenus-, pourront gagner jusqu’à 500 000 dollars.

L’accord prévoit également un congé de maternité avec le salaire entier, une allocation annuelle de garde d’enfants de 5 000 $, des appartements de deux chambres pour les joueuses avec enfants, des logements en milieu de travail pour les mères allaitantes et, pour les joueuses chevronnées, un remboursement jusqu’à 60 000 $ en frais d’adoption, de maternité de substitution ou de fertilité.

Par ailleurs, le nouveau cahier prévoit des voyages au minimum en « économique premium » et que chaque joueuse puisse disposer d’une chambre individuelle en déplacement.

Enfin, un tournoi de la mi-saison sera organisé dès la prochaine saison avec un prize money de 750 000 dollars.

Il reste à savoir si les augmentations de salaire ne vont pas inciter certaines joueuses américaines à se reposer l’hiver au détriment des contrats en Europe.

Photo: Bria Hartley

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