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La place des U21 en Europe : Faible Grèce

Photo d’ouverture : Michalis Lountzis – Lavrio (Photo : FIBA Europe) En Grèce, faire jouer des U21 en A1 League, le nom du championnat de première division, ne semble pas représenter une priorité majeure pour les clubs, à moins de disposer d’une « pépite » dans son effectif. À regarder les chiffres

Photo d’ouverture : Michalis Lountzis – Lavrio (Photo : FIBA Europe)

En Grèce, faire jouer des U21 en A1 League, le nom du championnat de première division, ne semble pas représenter une priorité majeure pour les clubs, à moins de disposer d’une « pépite » dans son effectif. À regarder les chiffres des U21 y évoluant, on ne peut que dresser le constat que la Grèce fait partie des derniers de la classe…

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On ne peut pas dire que la Grèce soit une terre très accueillante pour les jeunes joueurs de basket. Du moins l’A1 League, son championnat de première division. C’est bien simple, cette ligue fait partie des derniers de la classe de notre étude dans pratiquement tous les domaines. Ainsi, ils sont 33 U21 à être entrés au moins une fois en jeu cette saison (20 matchs), soit le septième meilleur total sur les 11 grandes ligues étudiées. Pis encore, seules deux ligues font moins bien qu’elle en ce qui concerne le rendement de ces joueurs : 1,4 point et 1,2 d’éval. Et cela ne s’arrange pas lorsque l’on se penche sur les U21 disposant d’un véritable temps de jeu (au moins 5 mn/match sur 8 rencontres au moins). Dans ce cadre, ils ne sont plus que 8 à pouvoir s’exprimer, 9e total (ex-aequo) de notre étude. Pour un rendement là encore guère brillant (9eaux points, 6e à l’évaluation), avec 3,9 points et 4,0 d’éval. Enfonçons le clou en précisant qu’ils sont 6 joueurs à passer plus de 10 mn/match sur le terrain, 8e total ex-aequo de notre étude.

En outre, ces chiffres montrent que la situation ne va pas en s’arrangeant : en 2014-15, ils étaient 13 à pouvoir s’exprimer (4,0 points, 4,0 d’éval) et 17 la saison dernière (3,5 points, 3,3 d’éval). Seule lueur positive dans ce sombre tableau, l’A1 League voit trois joueurs nés en 2001 et après disposer de temps de jeu, ce qui en fait la quatrième ligue européenne dans le domaine. Parmi eux, le plus intéressant semble être Lefteris Mantzoukas (2003, Peristeri, pivot) qui, en 12,2 mn, génère 3,1 points et 2,2 d’éval.

Giorgios Kamperidis – Panionios (Photo : Panionios)

Pourtant, la Grèce, qui ne compte que des U21 nationaux en A1 League, peut se montrer brillante dans les compétitions européennes de jeunes : ses U18 ont remporté l’or européen en 2015, ses U20 la même couleur à l’Euro 2017 – grâce principalement à une « génération dorée » comprenant notamment Georgios Papagiannis (1997, Panathinaïkos) et Vasilis Charalampopoulos (1997, Olympiakos), aujourd’hui trop âgés pour faire encore partie de cette étude.

Kostas Papadakis – Panathinaïkos (Photo : Panathinaïkos)

Le cinq majeur

La sortie du cadre de notre étude de ces deux joueurs et de deux autres nés en 1997 fait que le cinq majeur a pour conséquence une sérieuse dégringolade du niveau du cinq majeur de l’A1 League, où le seul Michalis Lountzis était déjà présent la saison passée. En 2018-19, les cinq meilleurs U21 grecs jouaient 17,5 mn/match, marquaient 6,0 points et valaient 6,7 d’éval. Ceux de cette année passent 12,0 mn sur le terrain, marquent 4,5 points et génèrent 4,8 d’éval. Il faut dire que le cinq connaît un sérieux rajeunissement : seuls deux joueurs sont dans leur dernière année U21 et l’on y croise même un 2001, le meneur Zois Karampelas (nommé à tort Karabelas dans notre étude de l’an passé), qui passe déjà 11,5 mn sur le terrain pour 3,7 points et 3,6 d’éval.

Joueur Poste Club Nationalité Année naissance Matchs Minutes Points Evaluation
Michalis Lountzis 3 Lavrio Grèce 1998 8 12,0 5,9 8,5
Dimitris Moraïtis 2 Kolossos Grèce 1999 20 14,2 4,8 5,3
Giorgos Kamperidis 4 Panionios Grèce 1999 20 13,3 4,3 3,2
Zois Karampelas 1 Peristeri Grèce 2001 11 11,5 3,7 3,6
Kostas Papadakis 2 Pana Grèce 1998 12 9,2 3,7 3,3
                 
    Moyenne   1999,00 14,2 12,0 4,5 4,8

Le MVP : Michalis Lountzis

Michalis Lountzis – Lavrio (Photo : ESAKE)

Même s’il n’a disputé que 8 rencontres cette saison, l’ailier de Lavrio mérite cette distinction honorifique par ses prestations : 5,9 points et 8,5 d’éval en 12,0 minutes, en progrès sur celles de la saison passée pour un moindre temps de jeu : 6,5 points et 7,8 d’éval. Il sera intéressant de voir si le joueur attire l’une ou l’autre des grosses écuries grecques dans les années à venir.

En conclusion

Être U21 en Grèce n’est pas facile si l’on souhaite faire son trou en A1 League. Si elle compte retrouver les sommets européens où elle a figuré pendant des années, la Grèce va devoir accorder plus de place à ses jeunes pousses. Mais son réservoir lui permet-elle d’envisager cette évolution ?

Prochain championnat étudié : la Winner League israélienne

Pour retrouver l’article introductif de ce dossier, c’est ICI

Pour l’article sur la BBL allemande , c’est ICI

Pour l’article sur l’EBL belge, c’est ICI

Pour l’article sur l’EBL belge, c’est ICI

Pour l’article sur la Liga ACB espagnole, c’est ICI

Pour l’article sur la Jeep Élite française, c’est ICI

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On ne peut pas dire que la Grèce soit une terre très accueillante pour les jeunes joueurs de basket. Du moins l’A1 League, son championnat de première division. C’est bien simple, cette ligue fait partie des derniers de la classe de notre étude dans pratiquement tous les domaines. Ainsi, ils sont 33 U21 à être entrés au moins une fois en jeu cette saison (20 matchs), soit le septième meilleur total sur les 11 grandes ligues étudiées. Pis encore, seules deux ligues font moins bien qu’elle en ce qui concerne le rendement de ces joueurs : 1,4 point et 1,2 d’éval. Et cela ne s’arrange pas lorsque l’on se penche sur les U21 disposant d’un véritable temps de jeu (au moins 5 mn/match sur 8 rencontres au moins). Dans ce cadre, ils ne sont plus que 8 à pouvoir s’exprimer, 9e total (ex-aequo) de notre étude. Pour un rendement là encore guère brillant (9e aux points, 6e à l’évaluation), avec 3,9 points et 4,0 d’éval. Enfonçons le clou en précisant qu’ils sont 6 joueurs à passer plus de 10 mn/match sur le terrain, 8e total ex-aequo de notre étude.

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