Aller au contenu

Guide Ligue Féminine 2020-21 – Tarbes : La jeunesse toujours au pouvoir

Comme chaque saison, BASKET EUROPE offre à ses abonnés la présentation de chaque équipe de Ligue Féminine. Nous poursuivons la série avec le Tarbes Gespe Bigorre. Vous pouvez obtenir 30 jours d’abonnement gratuits : ICI.

Comme chaque saison, BASKET EUROPE offre à ses abonnés la présentation de chaque équipe de Ligue Féminine. Nous poursuivons la série avec le Tarbes Gespe Bigorre. Vous pouvez obtenir 30 jours d’abonnement gratuits : ICI.

[arm_restrict_content plan= »registered, » type= »show »]
Le TGB a vu s’envoler deux pépites : Marine Fauthoux (19 ans) et Tima Pouye (20 ans). « Quand Tony Parker t’appelle et te demande d’aller dans l’un des plus gros clubs français… elle n’a pas hésité longtemps », raconte le coach François Gomez à propos de la fille du nouveau coach adjoint de l’ASVEL. D’ailleurs celle-ci avait déjà été sollicitée un an auparavant par un grand club français mais elle estimait ne pas encore être prête. Le TGB est fidèle à la tradition avec l’arrivée de la rookie Serena Kessler, 17 ans. « C’est une fille qui ressemble à une basketteuse de haut niveau mais c’est encore une enfant, elle n’est pas encore finie. Ce qui est plutôt une bonne nouvelle pour elle. Elle a de la motivation, de la qualité athlétique. Les entraîneurs qu’elle a eu auparavant m’en disent énormément de bien. J’espère qu’elle est de ces gens qui se mettent rapidement au niveau de la ligue féminine… et que l’on verra partir dans deux ou trois saisons (rire). Sauf si le club grandi car c’est la condition pour que l’on puisse les garder. Si le club occupe les quatre premières places du championnat régulièrement et que l’on joue l’Eurocup régulièrement et de temps en temps l’Euroleague, les filles n’auront plus de raisons de partir sauf pour gagner plus d’argent car on n’aura jamais la masse salariale de certains clubs français. Mais je sais que pour ces jeunes filles ce n’est pas leur prétention première. Elles disent que de l’argent, si elles sont bonnes, elles finiront par en gagner et ce qui les intéresse aujourd’hui c’est d’être au bon endroit au bon moment, de continuer à évoluer. » La moitié des joueuses tarbaises sont nées en 2002 et 2011 dont Marie Pardon en gros progrès, alors que Ana Tadic n’est guère plus vieille. « On ne prend pas les jeunes parce qu’elles sont jeunes et pas chères mais parce qu’elles peuvent jouer. »

Autre caractéristique de Tarbes : sa filière suédoise. Normal, son coach fut pendant deux ans celui de l’équipe nationale. « J’aurais peut-être même pu en avoir un peu plus. Si les filles viennent c’est qu’elles ont dû apprécier l’entraîneur que j’étais. Ce sont deux des quatre, cinq pivots de l’équipe nationale et pas des moindres. Une jeune et une moins jeune. Magarity a fait tout son cursus aux Etats-Unis puisque son père est d’origine américaine (NDLR : Bill Magarity fut international suédois). Les Suédois aiment travailler, ils ont une magnifique mentalité, ce sont des compétiteurs. J’ai deux bucheronnes. Ils ont une mentalité… scandinave et nous qui sommes latins, on n’est pas toujours sur la même planète (sourire). » Si l’on demande à François Gomez si une bataille pour le maintien est en filigrane de la saison, il répond : « Ce n’est pas l’objectif du TGB mais ça pourrait l’être. Je ne crois pas car je trouve que mon équipe est meilleure que l’an dernier. Malheureusement… toutes les équipes sont meilleures que l’an passé. Une joueuse comme (Eva) Lisec qui arrive de Schio à La Roche-sur-Yon… On s’est fixé des objectifs élevés mais réalisables. L’idée est de rentrer dans les playoffs et de retrouver une coupe d’Europe car la culture tarbaise c’est l’Euroleague ou l’Eurocup. »

EFFECTIF:

1 – CHAVOUDIGA Kenza – 1,79m – 2001 – 4 – FRA

3 – TADIC Ana – 1,95m – 1998 – 5 – FRA

5 – PARDON Marie – 1,74m – 2001 – 1 – FRA

6 – KESSLER Séréna – 1,81m – 2002 – 2-3 – FRA

7 – SIDIBE Alida – 1,75m – 2002 – 2 – FRA

8- CLET Rachel – 1,67m – 2001 – 1 – FRA

11- MAGARITY Regan – 1,90m – 1996 – 4-5 – SUE

14 – HALVARSSON Louice – 1,90m – 1989 – 4-5 – SUE

23 – JONES Jazmine – 1,83m – 1996 – 2-3 – USA

32 – SHARP Kristen – 1,75m – 1981 – 1-2 – FRA-USA

33 – GALLIOU LOKO Margaux – 1,84m – 1993 – 3-4 – FRA

42 – TANNE Camille – 1,81m – 2001 – 2-3 – FRA

COACH:

GOMEZ François (60 ans)

ASSISTANT :

OUSTRY Lionel (49 ans)

ARRIVEES:

JONES Jazmine (Louisville Un., USA)

KESSLER Séréna (Pole France)

MAGARITY Regan (Villeneuve d’Ascq)

SHARP Kristen (Villeneuve d’Ascq)

DÉPARTS:

FAUTHOUX Marine (Lyon)

KONTEH Adja

POUYE Tima (Charleville)

RESIMONT Laure

Photo: Hervé Bellenger/FFBB

LA JOUEUSE : KB Sharp

Née le 8 avril 1981, la Franco-Américaine est la doyenne de la LFB devant Céline Dumerc (38 ans) de Basket Landes, Bintou Dieme (36 ans) de Nantes et Sandra Ygueravide (36 ans) de Villeneuve d’Ascq. La native de Colombus est arrivée en France via Aix en 2006 et ne l’a plus jamais quitté, a été récompensée de sa fidélité par un passeport français et même une sélection en bleu. « KB, tout le monde la connaît et tout le monde n’en pense que du bien de cette femme et de cette joueuse. Et quand ça se passe bien, elle te le rend. Elle a parlé d’ondes positives à Tarbes, elle s’y sent très bien. C’est vraiment un cadeau qu’elle nous fait de venir jouer cette année. Peut-être plus. Elle a envie de faire ses 40 ans sur un terrain de basket. Je vois tous les jours que sa motivation est présente. Elle a un corps de jeune femme de 25 ou 28 ans. C’est resté une belle athlète même si j’imagine qu’il y a des matins quand elle pose le pied par terre, il y a quand même des kilomètres au compteur, ça doit quand même commencer à lui faire mal. Mais elle peut encore jouer en ligue sans problème et en plus elle avait envie de venir. » En bonus, KB servira de chaperon à Marie Pardon, qui pourrait être sa fille.

LA QUESTION : Vous êtes désormais manager général du club en plus d’en être le coach. Qu’est-ce que cela change ?

« On officialise un certain nombre de missions que je couvrais déjà. Je suis à l’interface entre l’équipe de dirigeants bénévoles et les pôles financier, commercial, amateur, professionnel, événementiel. Je suis le cadre supérieur qui est en relation avec chaque responsable de pôle. C’est un travail très intéressant sur lequel je risque de m’investir de plus en plus du fait que ma carrière d’entraîneur est plutôt derrière que devant. C’est une bascule que j’avais prévu de faire il y a deux ou trois ans mais les choses ont été difficiles à mettre en place. L’idée est de basculer sur un poste de GM à temps plein lorsque j’aurai trouvé la personne qui sera intéressée par mon poste d’entraîneur. Il faudra que demain on trouve assez d’argent pour salarié un coach, un vrai staff, un directeur général, etc. On va vers une professionnalisation de la structure. »

x

[armelse]

Le TGB a vu s’envoler deux pépites : Marine Fauthoux (19 ans) et Tima Pouye (20 ans). « Quand Tony Parker t’appelle et te demande d’aller dans l’un des plus gros clubs français… elle n’a pas hésité longtemps », raconte le coach François Gomez à propos de la fille du nouveau coach adjoint de l’ASVEL. D’ailleurs celle-ci avait déjà été sollicitée un an auparavant par un grand club français mais elle estimait ne pas encore être prête. Le TGB est fidèle à la tradition avec l’arrivée de la rookie Serena Kessler, 17 ans. « C’est une fille qui ressemble à une basketteuse de haut niveau mais c’est encore une enfant, elle n’est pas encore finie. Ce qui est plutôt une bonne nouvelle pour elle. Elle a de la motivation, de la qualité athlétique. Les entraîneurs qu’elle a eu auparavant m’en disent énormément de bien. J’espère qu’elle est de ces gens qui se mettent rapidement au niveau de la ligue féminine… et que l’on verra partir dans deux ou trois saisons (rire). Sauf si le club grandi car c’est la condition pour

[/arm_restrict_content]
[arm_restrict_content plan= »unregistered, » type= »show »][arm_setup id= »2″ hide_title= »true »][/arm_restrict_content]

Photo d’ouverture: Louice Halvarsson (Hervé Bellenger/FFBB)

Commentaires

Fil d'actualité