Voici venu le moment des matchs couperet, ceux qu’il faut remporter sous peine de devoir rentrer à la maison les poches vides. Pour la France, qui s’est brillamment qualifiée pour les quarts-de-finale, c’est face à l’Italie, que l’on n’attendait pas forcément à ce niveau, qu’il va falloir montrer que les qualités entrevues lors du premier tour sont retransposables à cet échelon. Et, surtout, oublier le statut de favori qui lui est accolé pour prendre le match par le bon bout, dès la première seconde. Rendez-vous demain à 10 h 20, heure française.
C’est donc l’Italie qui se dresse face à l’équipe de France en quart-de-finale du tournoi olympique. Un adversaire quelque peu surprenant, mais qu’il ne faut surtout pas prendre à la légère. En effet, même privé pour diverses raisons de joueurs tels que Marco Belinelli, Luigi Datome, Alessandro Gentile ou Daniel Hackett, la Nazionale a tout de même réussi à s’extirper du Tournoi de qualification olympique de Belgrade en battant la Serbie en finale ! De quoi créer une dynamique extrêmement positive qui a permis aux Azzurris de se qualifier pour les quarts-de-finale en battant l’Allemagne et le Nigéria et en ne concédant qu’une courte défaite aux Australiens.
L’une des principales caractéristiques du jeu italien, c’est sa discipline. Tout d’abord en faisant très peu de fautes : avec 17,3 de moyenne, elle est deuxième du tournoi sur ce secteur de jeu. Mais aussi en perdant très peu de ballons : 9,0 par match, personne ne fait mieux (la France en perd 14,0 par match). À l’inverse, même si son jeu collectif est plutôt huilé, l’Italie fait peu de passes décisives : 17,3 par match, 9e moyenne du tournoi.
Globalement, l’équipe s’appuie principalement sur un « six majeur » composé de Simone Fontecchio, Stefano Tonut, Nico Melli, Achille Polonara, Nico Mannion et Danilo Gallinari. Et encore ce dernier, visiblement blessé au genou, a vu son impact (et son temps de jeu) fortement diminuer depuis deux matchs. On notera qu’il n’y a aucun pivot dans ce sextet,