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Le président de la fédération italienne en colère contre l’Euroleague

La colère gronde au sein des fédérations nationales. Après notamment la française et la turque, c’est l’italienne, par l’intermédiaire de son président, Gianni Petrucci, qui pointe du doigt l’Euroleague, responsable du forfait de plusieurs joueurs.

La colère gronde au sein des fédérations nationales. Après notamment la française et la turque, c’est l’italienne, par l’intermédiaire de son président, Gianni Petrucci, qui pointe du doigt l’Euroleague, responsable du forfait de plusieurs joueurs.

La fédération italienne est inquiète et en colère après le flop en Russie (92-78) et avant de recevoir les Pays-Bas, à Milan, lundi. C’est un réveil douloureux après un très bon tournoi olympique. Elle n’admet pas l’absence de Nicolo Melli (Milan), Achille Polonara (Fenerbahçe), Simone Fontecchio (Vitoria) et Marco Spissu (Kazan).

« Lundi, nous jouons un match important », a déclaré Gianni Petrucci, des propos rapportés par La Gazzetta dello Sport. « Il y a beaucoup de matches équilibrés mais je vois des résultats incroyables, extraordinaires. La Grèce, la Turquie, l’Allemagne ont perdu contre des adversaires abordables. La faute en revient à l’Euroleague, un organisme privé qui distribue des licences décennales à ses clubs et qui avec sa politique de fermeture a un effet négatif sur les Jeux Olympiques. Il n’y a pas de situations similaires dans tout le reste du sport mondial. L’Euroleague est même arrogante quand elle dit qu’elle nous donne des joueurs. Elle ne doit pas nous les donner, les Fédérations ont le droit de convoquer tous les joueurs qu’elles veulent sous peine de disqualification. Que faire ? Je suis présomptueux, j’ai été le premier à lancer ce combat contre l’ignorance d’un corps qui pénalise notre sport, mais je sais qu’en Italie, je ne fais que répéter cette anomalie. Les joueurs ne me suivent pas, les entraîneurs ne me suivent pas. La Fiba subit cette situation et cherche un accord, toutes les Fédérations sont mécontentes. Je ne comprends pas pourquoi l’Euroleague veut jouer même pendant les fenêtres. » Il ajoute : « Je n’ai aucun problème avec Milan : Messina est toujours dans mon cœur, Armani est un grand entrepreneur : je ne suis pas stupide d’aller contre eux ».

Photo : Nicolo Melli (FIBA)

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