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Le point sur la VTB League : le CSKA Moscou à la peine, Errick McCollum et Mario Hezonja au firmament

De façon régulière, Basket Europe dresse un point complet sur le déroulement des principaux championnats nationaux et multi-nationaux (Ligue Adriatique, VTB League) en Europe. Aujourd’hui, la VTB League des pays de l’Est. Pour profiter de ce contenu et bien d’autres, vous pouvez vous abonner ici.

De façon régulière, Basket Europe dresse un point complet sur le déroulement des principaux championnats nationaux et multi-nationaux (Ligue Adriatique, VTB League) en Europe. Aujourd’hui, la VTB League des pays de l’Est.

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La VTB League regroupe depuis 2008 les meilleurs clubs russes ainsi que les plus fortes équipes de divers pays plus ou moins limitrophes (la Pologne ne partageant aucune frontière avec la Russie à l’exception de l’enclave de Kaliningrad). Cette saison, outre les huit meilleures équipes russes, le championnat accueille des formations du Kazakhstan (Astana), de l’Estonie (Kalev Tallin), de la Biélorussie (Tsmoki-Minsk) et de la Pologne (Zielona Gora).

Bien qu’ayant démarré en septembre, la VTB League n’a pour le moment disputé que sept journées, et encore pas dans leur intégralité : elles ne sont que quatre équipes (Unics Kazan, Kalev, Zielona Gora et Tsmoki-Minsk) à avoir participé à toutes ces journées, les autres membres de la ligue ayant cinq ou six matchs au compteur. De ce fait, la hiérarchie de la VTB League est pour le moment quelque peu confuse, même si l’on peut considérer que l’Unics Kazan, Avtodor Saratov et le Zenit St-Petersburg se détachent, ayant chacun une seule défaite au compteur (mais de quatre à six victoires). La surprise provient du mauvais début de saison du CSKA Moscou, qui peine en Euroleague (9e avec 7 victoires pour 5 défaites) autant qu’à l’échelon national (déjà deux défaites).

Darius Thompson – Lokomotiv Kuban (photo Fedor Obmaikin – Lokomotiv-Kuban)

Autre constatation que l’on peut faire à la lecture du classement, la hiérarchie de la VTB League scinde les équipes en deux groupes : les six premiers présentent un bilan positif, les six dernières un bilan négatif, Enisey, Zielona Gora et Tsmoki-Minsk n’ayant même enregistré qu’un seul succès à l’heure actuelle.

Enfin, si l’on fait exception de Kalev (également à la traîne en BCL, dernier de sa poule avec un bilan de 1 victoire pour 3 défaites), toutes les équipes jouant une coupe d’Europe se retrouvent dans la première partie du classement. Outre le CSKA, les deux autres équipes d’Euroleague, le Zenit (5e, 8-4) et l’Unics (6e, 7-5) figurent dans la première partie du tableau de la plus forte coupe d’Europe. Seul participant de la VTB League à jouer l’Eurocup, le Lokomotiv Kuban y brille plus qu’en championnat, se classant deuxième de sa poule (4-1). Enfin, l’autre équipe jouant la BCL, le Nizhny Novgorod, y connaît autant de mal que Kalev, présentant le même triste bilan de 1-3 et la même dernière place de groupe.

Le classement

Unics Kazan : 6-1

Avtodor : 5-1

Zenit St-Petersburg : 4-1

CSKA Moscou,

Nizhny Novgorod

, Lokomotiv Kuban : 4-2

Astana, Parma : 2-3

Kalev 

: 2-5

Enisey : 1-4

Zielona Gora, Tsmoki-Minsk : 1-6

(en gras, les équipes jouant l’Euroleague, en italiques celles jouant l’Eurocup, en souligné celles évoluant en BCL)

Errick McCollum (n°3) – Lokomotiv Kuban (photo Fedor Obmaikin – Lokomotiv-Kuban)

Le MVP du mois de novembre

Mario Hezonja (Unics Kazan, Croatie, 26 ans, 2,03 m, arrière-ailier)

3 matchs, 33 minutes, 22,0 points (54,4 % aux tirs, 35,3 % à trois-points), 6,0 rebonds, 2,7 passes pour 23,3 d’évaluation

Après cinq saisons de NBA (avec Orlando, New York et Portland) où il n’a que partiellement réussi à s’imposer, le grand arrière-ailier croate est revenu la saison passée au Panathinaïkos, où il a prouvé qu’il n’avait rien perdu de ses qualités. Cette saison, c’est avec l’Unics Kazan qu’il évolue, s’y montrant très à son aise, sur le plan national (7 matchs, 31,4 minutes, 18,1 points (61,0 % à deux-points, 19,4 % à trois-points), 6,1 rebonds, 2,9 passes pour 18,9 d’évaluation) comme en Euroleague (12 matchs, 28 minutes, 13,8 points à 58,9 % à deux-points et 27,6 % à trois-points, 5,3 rebonds, 1,4 passe, 13,7 d’évaluation). Si son adresse à trois-points est plutôt fluctuante, ses productions lui ont à juste titre valu la distinction de MVP du mois de novembre de la VTB League.

Les leaders statistiques

Points

1 – Jaylen Barford (Astana, USA, 25 ans, 1,91 m, arrière) : 24,4 points

2 – Errick McCollum (Lokomotiv Kuban, USA, 33 ans, 1,88 m, meneur) : 22,2 points

3 – Casper Ware (Enisey, USA, 31 ans, 1,78 m, meneur) : 19,2 points

Rebonds

1 – Artsiom Parakhouski (Parma, Biélorussie, 34 ans, 2,11 m, pivot) : 8,2 rebonds

2 – Darral Willis (Enisey, USA, 25 ans, 2,07 m, ailier-fort) : 8,0 rebonds

3 – John Brown III (Unics Kazan, USA, 29 ans, 2,03 m, ailier-fort) : 7,9 rebonds

Artsiom Parakhouski – Parma (Photo Hendrik Osula – Kalev)

Passes

1 – Darius Thompson (Lokomotiv Kuban, USA, 26 ans, 1,92 m, meneur) : 7,7 passes

2 – JeQuan Lewis (Kalev, USA, 27 ans, 1,86 m, meneur) : 6,9 passes

3 – Errick McCollum : 6,8 passes

Évaluation

1 – Errick McCollum : 23,3 d’éval

2 – Jordan Mickey (Zenit St-Petersburg, USA, 27 ans, 2,03 m, ailier-fort) : 22,3 d’éval

3 – Johnathan Motley (Lokomotiv Kuban, USA, 26 ans, 2,06 m, intérieur) : 20,7 d’éval

Trois joueurs à suivre

Le « local »

Anton Astapkovich (Nizhny Novgorod, Russie, 27 ans, 2,02 m, ailier-fort)

4 matchs, 28,2 minutes, 11,8 points (52,6 % à deux-points, 53,8 % à trois-points), 6,3 rebonds, 2,5 passes pour 14,3 d’évaluation

Avouons-le, il n’est pas facile de trouver un joueur « local », russe en l’occurrence, à distinguer en VTB League, championnat où les équipes font la part belle aux Américains. Il faut ainsi descendre au 25e rang à l’évaluation pour trouver trace d’un joueur russe (Rauno Nurger, le pivot estonien de Kalev, fait mieux, 12e avec 15,7 d’éval, mais dans une équipe de bas de tableau), Anton Astapkovich. Formé au CSKA Moscou sans réussir à y percer, l’ailier-fort a passé une piètre saison avec Avtodor (1,5 point en 22 matchs) avant de migrer en 2018 à Nizhny Novgorod, où il s’épanouit. Devenu un joueur majeur de l’effectif, il se distingue par son sens du rebond et une impressionnante adresse à trois-points en ce début de saison. Il se montre par ailleurs à son avantage avec l’équipe de Russie lors des actuelles fenêtres qualificatives, avec 21 points, 5 rebonds et 22 d’éval pour son premier match.

Anton Askapkovitch – Nizhny Novgorod (photo Boris Teplitsky – Nizhny Novgorod)

L’étranger

Casper Ware (Enisey, USA, 31 ans, 1,78 m, meneur)

5 matchs, 27,4 minutes, 19,2 points (64,3 % à deux-points, 39,3 % à trois-points), 1,0 rebond, 2,8 passes pour 16,0 d’évaluation

En voilà un que l’on connaît bien sur les bords du Rhône. Passé à deux reprises à l’Asvel, en 2016 et en 2017, il a remporté avec l’équipe de Tony Parker un titre de champion de France 2016 et, à titre personnel, la distinction de MVP de la finale 2016. Ayant sévi plusieurs saisons en Australie, avec un titre de champion en 2018 aux Melbourne United, il est arrivé en début de saison à Enisey. S’il s’y montre efficace, il ne réussit toutefois pas à sublimer son équipe, qui navigue pour le moment en eaux troubles, à une défaite de la dernière place de la VTB League.

Casper Ware – Enisey (photo Fedor Obmaikin – Lokomotiv-Kuban)

Le jeune

Andrey Martiuk (Lokomotiv Kuban, Russie, 21 ans, 2,11 m, ailier-fort)

6 matchs, 15,0 minutes, 7,0 points (70,0 % à deux-points, 50,0 % à trois-points), 4,5 rebonds, 0,7 passe pour 9,8 d’évaluation

Si trouver un joueur russe qui se distingue en VTB League n’est pas facile, que dire de la recherche d’un jeune joueur russe ! Ceux qui ont du temps de jeu se comptent sur les doigts d’une main et pour la plupart ne brillent pas vraiment. Avec une exception, le grand intérieur Andrey Martiuk, qui réussit un très beau début de saison avec le Lokomotiv Kuban. Très rentable en VTB League, il l’est tout autant en Eurocup où, en 17 minutes par match, il marque 7,0 points (66,7 % aux tirs et à trois-points), 5,0 rebonds et 9,4 d’éval. De plus en plus adroit à trois-points tout en étant très présent au rebond, il se montre complet. Et l’on ne serait pas tellement surpris de le voir en équipe nationale lors d’une fenêtre qualificative.

Andrey Martiuk – Lokomotiv Kuban (photo Fedor Obmaikin – Lokomotiv-Kuban)

Le top10 de novembre

Les Français

Aucun joueur français n’évolue en VTB League

Photo d’ouverture : Mario Hezonja – Unics Kazan (photo : VTB League)

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La VTB League regroupe depuis 2008 les meilleurs clubs russes ainsi que les plus fortes équipes de divers pays plus ou moins limitrophes (la Pologne ne partageant aucune frontière avec la Russie à l’exception de l’enclave de Kaliningrad). Cette saison, outre les huit meilleures équipes russes, le championnat accueille des formations du Kazakhstan (Astana), de l’Estonie (Kalev Tallin), de la Biélorussie (Tsmoki-Minsk) et de la Pologne (Zielona Gora).

Bien qu’ayant démarré en septembre, la VTB League n’a pour le moment disputé que sept journées, et encore pas dans leur intégralité : elles ne sont que quatre équipes (Unics Kazan, Kalev, Zielona Gora et Tsmoki-Minsk) à avoir participé à toutes ces journées, les autres membres de la ligue ayant cinq ou six matchs au compteur. De ce fait, la hiérarchie de la VTB League est pour le moment quelque peu confuse, même si l’on peut considérer que l’Unics Kazan, Avtodor Saratov et le Zenit St-Petersburg se détachent, ayant chacun une seule défaite au compteur (mais de quatre à six victoires). La surprise provient du mauvais début de saison du CSKA Moscou, qui peine en Euroleague (9e avec 7 victoires pour 5 défaites) autant qu’à l’échelon national (déjà deux défaites).

Darius Thompson – Lokomotiv Kuban (photo Fedor Obmaikin – Lokomotiv-Kuban)

Autre constatation que l’on peut faire à la lecture du classement, la hiérarchie de la VTB League scinde les équipes en deux groupes : les six premiers présentent un bilan positif, les six dernières un bilan négatif, Enisey, Zielona Gora et Tsmoki-Minsk n’ayant même enregistré qu’un seul succès à l’heure actuelle.

Enfin, si l’on fait exception de Kalev (également à la traîne en BCL, dernier de sa poule avec un bilan de 1 victoire pour 3 défaites), toutes les équipes jouant une coupe d’Europe se retrouvent dans la première partie du classement. Outre le CSKA, les deux autres équipes d’Euroleague, le Zenit (5e, 8-4) et l’Unics (6e, 7-5) figurent dans la première partie du tableau de la plus forte coupe d’Europe. Seul participant de la VTB League à jouer l’Eurocup, le Lokomotiv Kuban y brille plus qu’en championnat, se classant deuxième de sa poule (4-1). Enfin, l’autre équipe jouant la BCL, le Nizhny Novgorod, y connaît autant de mal que Kalev, présentant le même triste bilan de 1-3 et la même dernière place de groupe.

Le classement

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