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Spécial salaires 2021-2022 – ASVEL : Elie Okobo à prix cassé

Les salaires de l’ASVEL détonnent en Betclic Elite, mais ils demeurent modestes pour une équipe d’Euroleague (avant-dernière masse salariale de la saison européenne). Le coup de l’année : Elie Okobo, revenu des Etats-Unis à moindre coût. Comme chaque année, Basket Europe publie son désormais traditi

Les salaires de l’ASVEL détonnent en Betclic Elite, mais ils demeurent modestes pour une équipe d’Euroleague (avant-dernière masse salariale de la saison européenne). Le coup de l’année : Elie Okobo, revenu des Etats-Unis à moindre coût.

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Si le record de Curtis Borchardt – 520 000 euros annuels en 2009-2010 – a été battu cette saison en Betclic Elite, il tient toujours bon à l’ASVEL. Le club de Tony Parker est resté raisonnable pour sa troisième saison consécutive en Euroleague, la première avec la licence permanente. En revanche, ses deux plus gros salaires – pointant à 350 000 euros – s’apparentent à des échecs. Embauché après deux ans entre Turquie et VTB League, Eurocup et BCL, l’ailier-fort expérimenté Raymar Morgan a été opéré d’une hernie discale, et n’a toujours pas joué la moindre minute en match officiel. Quant au pivot franco-sénégalais de 2,21 m arrivé de Vitoria, Youssoupha Fall, il peine à trouver sa place en Euroleague où il ne joue que 13 minutes par match.

Dans l’ordre hiérarchique des salaires, Charles Kahudi pointe à la troisième place. Son rendement est encore correct, mais à 35 ans et dans la dernière année de son contrat longue durée, l’heure de la sortie va bientôt sonner. L’ASVEL a fait confiance à un autre trentenaire confirmé et ultra-convoité en Europe, David Lighty, 33 ans, qui a vu son salaire boosté de 70 000 euros et son contrat prolongé jusqu’en… 2026 afin de lui éviter d’aller voir si l’herbe est plus verte ailleurs. Sur ses quatre premiers matches d’Euroleague, il s’était encore montré indispensable (11,4 d’évaluation), mais une fracture de la main droite, survenue début novembre, a brisé son élan… et celui de l’ASVEL.

Les bonnes affaires Chris Jones et Elie Okobo

L’ASVEL a malgré tout réalisé de superbes affaires. La paire d’arrières Chris Jones et Elie Okobo est un tandem haut de gamme en Europe. Et ils ont chacun été signé pour moins de 250 000 euros ! Depuis ses années d’apprentissage en Suisse et en Belgique, Chris Jones est passé par la Turquie plus rémunératrice et le Maccabi Tel-Aviv. Il a presque doublé sa moyenne de points vis-à-vis de celle obtenue la saison dernière en Euroleague (13,3 points contre 7,0) et s’est rendu indispensable à Villeurbanne.

Elie Okobo, le vrai coup de l’intersaison villeurbannaise. (c) Infinity Nine Media

Quant à Elie Okobo, il est revenu en Europe pour relancer sa carrière à la suite d’une multiplication de blessures, sachant qu’il gagnait 1,41 million de dollars lors de sa dernière saison aux Phoenix Suns. Il fut la première partie de saison en bataille avec Nikola Mirotic et Vasilije Micic, qui sont évidemment à un tout autre tarif, pour être le meilleur marqueur d’Euroleague. Comme Guerschon Yabusele et Moustapha Fall, il ne devrait pas faire long feu en France.

T.J. Parker, salaire doublé

Au total, 9 joueurs professionnels dépassent la barre symbolique des 200 000 euros (Morgan, Fall, Kahudi, Okobo, Lighty, Jones, Diot, Osetkowski, Howard). Derrière figure un certain Victor Wembanyama, dont le cas est particulier. 180 000 euros est un gros salaire pour un jeune homme tout juste majeur, un âge où les Américains entrent à la fac, mais le prospect est un phénomène attendu comme premier choix de la draft NBA 2023. Il reste que diverses blessures ont perturbé sa trajectoire depuis le début de saison, et qu’on attend d’en savoir davantage à son sujet côté terrain.

Enfin, on note la valorisation logique du coach, T.J. Parker, qui avait conservé son salaire d’ancien assistant la saison dernière, à 70 000 euros. Mais, même au double, il est encore loin des émoluments de ses collègues d’Euroleague dont certains sont payés à plus d’un million d’euros l’année.

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Les salaires sont en net annuel et en euros. La marge d’erreur est de + ou – 10 %.

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Si le record de Curtis Borchardt – 520 000 euros annuels en 2009-2010 – a été battu cette saison en Betclic Elite, il tient toujours bon à l’ASVEL. Le club de Tony Parker est resté raisonnable pour sa troisième saison consécutive en Euroleague, la première avec la licence permanente. En revanche, ses deux plus gros salaires s’apparentent à des échecs…

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Photo : Elie Okobo (Euroleague) – montage Basket Europe

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