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Féminines – Marina Maljkovic : « J’ai décidé de rester en Serbie, alors que j’avais de nombreuses offres de tous les continents »

La coach de l’équipe nationale féminine de Serbie, Marina Maljković, s’est adressée aux médias serbes à l’occasion de la prolongation de son contrat pour deux ans avec la fédération de son pays.

La coach de l’équipe nationale féminine de Serbie, Marina Maljković, s’est adressée aux médias serbes à l’occasion de la prolongation de son contrat pour deux ans avec la fédération de son pays.

Championne d’Europe 2021, la Serbie est en phase de reconstruction après la retraite internationales de plusieurs joueuses dont la MVP de l’Euro, Sonia Vasic.

« Le président Predrag Danilović est une excellente raison de ma continuité, c’est certain. Je crois que Sasa Danilović est une garantie pour réaliser mes ambitions de basket-ball. Une motivation sportive doit exister, mais elle n’a pas été déterminante dans ma décision de rester au poste d’entraîneur de la Serbie. Ayant parcouru toutes les mers et tous les océans, je connais bien la tradition qui oblige le capitaine à être le dernier à quitter le navire en cas de problème. Notre beau vieux mot, utilisé par l’un de mes écrivains préférés, est patriotisme. Il sonne bien pour moi. Le changement générationnel est déjà difficile dans les pays qui ont un réservoir biologique beaucoup plus riche que le nôtre. En France, sans parler de la Russie, la Chine et l’Amérique. Toutes ces équipes sont nos adversaires directs dans la lutte pour la médaille. »

Elle a ajouté :

« J’ai décidé de rester ici, chez moi en Serbie, alors que j’avais de nombreuses offres qui venaient de littéralement tous les continents. Après Tokyo, les grandes joueuses ont quitté notre équipe nationale et le basket. Nous sommes restés avec moins de la moitié de l’équipe de Tokyo. Les joueuses de banc deviennent des leaders, et celles qui n’ont même pas joué vont s’asseoir sur le banc. C’est une histoire très, très difficile. Mais cela m’inspire, vous et moi, à travailler avec elles. Je suis terriblement motivée par ce sang neuf et les nouvelles choses que je vais vivre à l’entraînement avec les jeunes filles avec qui je vais travailler. Avec notre travail et nos résultats, avec quatre grosses médailles – l’or de 2015, le bronze de Rio, une médaille de bronze très importante dont on parle rarement, 2019 à Belgrade car elle est venue après de nombreux problèmes, comme cette dernière médaille d’or de Valence, le public national est gâté et on oublie trop facilement que jusqu’à il y a six ans nous n’avions pratiquement pas d’équipe nationale. »

Photo : FIBA

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