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Relégué en Pro B, le Champagne Basket souhaite jouer tous ses futurs matches dans la nouvelle aréna

La victoire d’Orléans à Paris a condamné définitivement le Champagne Basket à la Pro B, à l’heure où a été inaugurée à Reims une aréna dont la capacité peut monter jusqu’à 9 000 places.

La victoire d’Orléans à Paris a condamné définitivement le Champagne Basket à la Pro B, à l’heure où a été inaugurée à Reims une aréna dont la capacité peut monter jusqu’à 9 000 places.

Châlons-Reims avait été invité en Pro A en 2014 via une wild card. En huit saisons, l’équipe marnaise avait réussi jusque là à tenir bon malgré l’un des plus petits budgets de la division, avec Nikola Antic puis Cédric Heitz comme coaches. Ce dernier fut mis à l’écart, il y a trois semaines, suite à une lourde défaite face à Gravelines (76-96). Appelé à la rescousse, Thomas Andrieux n’a donc pas accompli de miracles.

« Cette saison est un échec sportif regrettable, mais qui ne doit en aucun cas remettre en cause l’aboutissement et la réalisation de notre projet de territoire si cher à nos élus », a commenté le président Michel Gobillot dans un communiqué. « C’est l’occasion pour moi de dire merci à l’ensemble des personnes, supporters, collectivités, partenaires, bénévoles, institutionnels et amis qui ont toujours soutenu et qui je sais continueront à nous soutenir dans notre projet qui implique de revenir au plus vite dans l’élite du basket. Ne nous le cachons pas, cette descente nous affecte, mais je sais que nous reviendrons encore plus forts tous ensemble. »

Cette descente intervient au moment même où une aréna a été inaugurée à Reims. Il y a quelques jours, le directeur général du club, Grégoire Lefèbvre avait commenté sur Sportclub-Reims.fr :

« En ce qui concerne le budget, c’est le nerf de la guerre. C’est beaucoup trop tôt pour donner des perspectives budgétaires. Ce que je souhaite, comme cela se fait pour d’autres clubs en difficultés sportives, c’est que l’on ait un peu d’air, une petite soupape, au niveau des collectivités, sur du maintien des subventions et des financements publics, sur une période à déterminer pour viser rapidement la remontée, en plus de développer nos ressources propres et de trouver de nouveaux revenus. L’Arena est une possibilité. Le problème, c’est que l’Arena arrive en sortie de covid, donc c’est compliqué car on a perdu en budget, environ 600 000 € sur la période covid. Qu’on ne retrouvera pas. Donc on va se retrouver à investir sur un nombre de matchs à déterminer avec une assise financière qu’on n’a pas. Or, on ne peut pas changer de calibres sur les équipements, sans avoir les reins solides. Il y a toujours des discussions avec GL Event, en relation tripartite avec la ville également, autour d’un contrat signé il y a quelques années, dans une configuration où le club évoluait comme c’est le cas aujourd’hui la moitié à Reims, la moitié à Châlons. Mais l’Arena, pour nous, c’est donc un enjeu sur la totalité des matchs à court ou moyen terme, parce que arrêtons de nous mentir, on ne pourra faire exister avec Coubertin, qui a une âme, qui est une belle salle de basket avec une histoire, mais il n’y a pas de modèle économique qui tienne dans ce cadre-là. Sauf que dans le contrat qui lie la Ville de Reims et GL Event, n’ont été traité que les 8 premiers matchs. Or le vrai sujet, ce sont les matchs suivants. C’est en discussion, on cherche des solutions, c’est un long chemin. »

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