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LFB : Retour de Sara Chevaugeon à Charleville, arrivée de la Canadienne Aislinn Konig et de l’Américaine Emily Engstler

La Canadienne Aislinn Konig, l’Américaine Emily Engstler, et les Françaises Sara Chevaugeon et Emmanuelle Tahane arrivent à Charleville-Mézières.

La Canadienne Aislinn Konig, l’Américaine Emily Engstler, et les Françaises Sara Chevaugeon et Emmanuelle Tahane arrivent à Charleville-Mézières.

» Le postulat de départ était que nous souhaitions deux meneuses qui ne soient que meneuses et qu’il n’y aurait pas de bascule des postes 1 vers les arrières. En plus de cela, nous souhaitions disposer de deux joueuses capables d’évoluer tant au poste 4 qu’au poste 3. C’est notamment le cas pour Emily Engstler et Emmanuelle Tahane. Ce qui nous laisse un intervalle pour le recrutement éventuel d’une poste 3-2 si opportunité il y a », explique le coach Romuald Yernaux.

Sara Chevaugeon (1,75 m, 29 ans) effectue ainsi son retour dans les Ardennes après un premier passage de 2017 à 2020. Elle vient de clôturer sa saison à Lyon avec la finale des playoffs.

L’arrière canadienne Aislinn Konig (1,78 m, 23 ans), formée à North Carolina State, sort d’une expérience en Suisse, à Fribourg (21,6 points en championnat, 16,2 points en Eurocup), puis en Belgique, à Braine (17,7 points et 2,2 passes).

» C’est une joueuse qui évoluera sur le poste 2 et qui a eu la particularité d’être formée au poste 1. C’est une shooteuse à trois points capable de faire des séries offensivement. Elle est sous-cotée à mon sens. Nous l’avions découvert en Eurocup lorsqu’elle évoluait à Fribourg et sort d’une belle saison avec Braine. Elle possède une vraie culture basket en tant que canadienne, ce qui amène pas mal de garanties« , estime le coach.

Emmanuelle Tahane (1,85 m, 22 ans) est une intérieure, qui sort de NCAA (Missouri et Rhode Island) après trois ans à l’INSEP. Quant à l’Américaine Emily Engstler (1,85 m, 22 ans), passée par les universités de Syracuse et Louisville, elle a été choisie en 4e position de la draft WNBA 2002 et elle porte actuellement le maillot de l’Indiana Fever (6,8 points et 7,0 rebonds sur 13 matches).

» Emily a la particularité de ne pas avoir vraiment de poste. Elle est à l’aise tant sur le poste 3 que le 4. Son point fort est vraiment l’aspect identitaire de son jeu, basé sur une combativité à toutes épreuves. Présente en défense mais aussi sur le rebond offensif, elle aime faire le sale boulot. Ce qui est rare à ce niveau. Elle sera par cet aspect, complémentaire des joueuses avec qui elle va évoluer. Cet état d’esprit New-Yorkais qui ne lâche rien et qui à les crocs sur le terrain m’a séduit. Elle a un côté « Dennis Rodman », de l’abnégation et une rage de vaincre qui devraient plaire au public. C’est une joueuse qui a quelque chose qui correspond à ce que l’on veut pour l’équipe. Elle pourra s’exprimer qu’à travers le collectif et pas, comme c’est souvent le cas pour les profils US, sur ses capacités individuelles, bien qu’elle n’en manque pas. Elle sera assurément avec nous jusqu’à la fin de la saison régulière et nous verrons au cours de l’année comment ça se passe avec sa franchise WNBA à l’approche des Playoffs-Playdowns« , commente Romuald Yernaux.

Photo : Sara Chevaugeon (FIBA)

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