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Roanne mise sur Silvio De Sousa, fils de l’ancien Limougeaud Jean-Jacques Conceiçao

Fils de l’ancien Limougeaud Jean-Jacques Conceiçao, légende du basket angolais entré au Hall of Fame de la FIBA, Silvio De Sousa (2,06 m, 23 ans) débarque à Roanne après son cursus universitaire en NCAA.

Fils de l’ancien Limougeaud Jean-Jacques Conceiçao, légende du basket angolais entré au Hall of Fame de la FIBA, Silvio De Sousa (2,06 m, 23 ans) débarque à Roanne après son cursus universitaire en NCAA.

Voici la dernière trouvaille de Jean-Denys Choulet : le pivot Silvio De Sousa. L’international angolais s’est engagé à Roanne pour la saison prochaine. Il s’agira de sa première expérience professionnelle à l’issue d’un cursus NCAA achevé à Chattanooga dans l’université du Tennessee. Il avait auparavant porté le maillot des Jayhawks de l’université du Kansas, avec qui il s’était hissé au Final Four NCAA en 2018.

C’est aussi le fils de Jean-Jacques Conceição, légende du basket angolais entré au FIBA Hall of Fame en 2013, qui avait notamment porté le maillot de Limoges entre 1996 et 1999, période durant laquelle son fils a vu le jour à Luanda en Angola. Silvio De Sousa est arrivé aux Etats-Unis à l’âge de 14 ans et s’est fait connaitre comme un prospect à suivre en Floride à l’IMG Academy, tout en intégrant la sélection angolaise avant même ses 18 ans.

Mais il a ensuite connu un parcours universitaire accidenté, avec deux saisons blanches en raison de suspensions. Il a refait surface chez les Mocs de Chattanooga en 2021-2022, programme dans lequel il a assumé un rôle de starter pour 11,0 points et 6,9 rebonds en 20 minutes de moyenne. Réputé vertical, puissant et mobile, Silvio De Sousa possède de belles qualités athlétiques pour trouver sa place en Betclic Elite.

Jean-Denys Choulet, coach de la Chorale de Roanne : « Je suis content d’avoir trouvé un pivot Cotonou car ce n’est pas facile. Silvio est un poste 5 capable de s’écarter pour shooter, sa polyvalence est donc intéressante pour nous car il sera possible de l’associer à Yannis Morin à l’intérieur. C’était un gros prospect, il a des gènes de basketteur car son père Jean-Jacques était un sacré joueur notamment à Limoges. Il se traine une certaine réputation aux Etats-Unis parce qu’il a porté une chaise lors d’une échauffourée dans un match universitaire en 2020, mais les échos que j’ai eu sur lui et nos échanges par téléphone disent autre chose. Et puis je préfère avoir un garçon de caractère qu’un mouton. »

Photo : Silvio De Sousa (NCAA)

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