Aller au contenu

Equipe de France féminine : Une deuxième victoire sur la Belgique mi-figue, mi-raisin

Face à une équipe belge en manque d’intensité, brouillonne, l’équipe de France a assuré, à Courtrai, un deuxième succès (76-69) après celui de Pau, avec des hauts et des bas.

Face à une équipe belge en manque d’intensité, brouillonne, l’équipe de France a assuré, à Courtrai, un deuxième succès (76-69) après celui de Pau, avec des hauts et des bas.

Est-ce dû aux absences de sa meneuse Julie Allemand et de son intérieure Emma Meesseman, retenues en WNBA, et aussi aux retraites internationales des soeurs Kim et Hanne Mestdagh ? Dans tous les cas, sur les trois matches de préparation face à la France – dont un scrimmage -, la Belgique* est apparue très loin de son niveau antérieur qui a fait d’elle l’une des meilleures équipe d’Europe, et même du monde.

Face à elle, une équipe de France expérimentale, privée de trois joueuses WNBA (Marine Johannès, de retour en France mais pas en tenue, Gabby Williams et Iliana Rupert) a longtemps été dominatrice avant de perdre un peu les pédales dans le dernier quart-temps, ce qui a limité l’ampleur de son succès.

Il n’est pas facile de faire une analyse détaillée car la fédération belge n’a pas communiqué de statistiques en direct et la retransmission TV à Courtrai fut, disons, approximative. On se serait crû 40 ans en arrière. Jean-Aimé Toupane a pu procéder à de nombreux essais, notamment au poste de meneuse en reconstruction avec les forfaits de Olivia Epoupa et Alix Duchet. Il a ainsi placé d’entrée Marine Fauthoux et Marie-Eve Paget ensemble sur le terrain. On a pu apprécier ensuite le shoot et les gestes « à la Johannes » de Lisa Berkani, le toucher de Marie Pardon, et encore la maturité de Pauline Astier qui a couplé son été avec l’Euro U20. Au coach maintenant de faire le tri.

La défense française a fait passer de mauvais moments à la Belgique, au pain sec et à l’eau un bon moment dans le deuxième quart-temps, ce qui a donné un temps une avance de 14 points à la France (39-25), réduite à la mi-temps (41-33).

Les Etats-Unis et l’Australie comme tests avant la Coupe du monde

Le speaker hurlait « Let’s go, Belgium, let’s go! » pour tenter de réveiller le public et les Belgian Cats. La France a eu plusieurs fois une quinzaine de points d’avance (47-33, 66-51) avant de perdre ses repères. Avec notamment des paniers longue distance de Julie Vanloo (15 points), et la constance de la solide Kyara Linskens (16 points), la Belgique a effacé alors une partie de son ardoise malgré un nombre considérable de déchets. D’un trois-points puis d’un layup, c’est Alexia Chartereau (11 points) qui a classé l’affaire.

Les Bleues vont maintenant s’envoler vers l’Australie où l’attendent de nouveau la Belgique, et surtout l’Australie et les Etats-Unis. Les tests seront plus significatifs. Mais l’équipe de France ne sera peut-être au complet que pour la Coupe du monde elle-même. Pas évident comme préparation, alors qu’elle a déjà subi nombre conséquent de forfaits et qu’elle doit se réinventer.

*Valéry Demory a d’ores et déjà sélectionné 11 joueuses pour la Coupe du monde : Antonia Delaere, Laure Résimont, Emma Meesseman, Kyara Linskens, Hind Ben Adbelkader, Becky Massey, Maxuelle Lisowa-Mbaka, Billie Massey, Julie Vanloo, Julie Allemand et Ine Joris.

Le programme de préparation

Vendredi 16 septembre à 12h30France – Australie Sydney
Dimanche 18 septembre à 06h00France – BelgiqueSydney
Lundi 19 septembre à 08h00France – États-UnisSydney
Jeudi 22 septembre au samedi 1er octobre – Coupe du monde 2022Sydney (Australie)


Coupe du Monde 2022 – Sydney (Australie) – 22 septembre au 1er octobre 2022
Jeudi 22 septembre à 12h30 : Australie-France
Vendredi 23 septembre à 10h00 : France-Canada
Dimanche 25 septembre à 6h30 : Mali-France
Lundi 26 septembre à 8h00 : France-Japon
Mardi 27 septembre à 9h30 : Serbie-France
Jeudi 29 septembre : Quarts de finale
Vendredi 30 septembre : Demi-finale
Samedi 1er octobre : Finale
*heure française

Photo : Marine Fauthoux (FFBB)

Commentaires

Fil d'actualité